Cartes postales du Winamax Poker Tour: vos témoignages

Vous avez participé à une étape du Winamax Poker Tour et vous vous sentez l’âme d’un reporter ? Envoyez votre compte-rendu (en 300/400 mots maximum) : nous sélectionnerons un texte pour chaque étape du Tour et son auteur sera crédité de 50€ en tickets de tournois Winamax ! (Règlement complet du concours disponible à cette adresse

Merci à tous les participants pour leurs contributions ! Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire les récits des joueurs.

Rennes (19/20 novembre)

Rennes 1 - Récit par Eric « rico3569 »

Samedi 19 novembre - Il est 17h30, je regarde le tableau, et il reste 27 joueurs ! Je viens de me faire sortir et, comme le veut la tradition, les neuf personnes à ma table m’applaudissent. C’est beaucoup moins que les 120 qui ont ovationné Arnaud, le premier éliminé de la journée, juste après le 1er round. Un gars sympa avec qui j’avais fait connaissance dans la file d’attente du gigantesque Stade Rennais où se déroule la compétition.

Je quitte donc cette table sans regret, après avoir serré la main de mes partenaires de jeu. Ils sont caennais, lorientais, vannetais, redonnais, angevins… Tous à l’ouest quoi !

Je quitte cette place où je viens de passer plus de 7 heures et de vivre des tas d’émotions. Sur ce morceau de tissu ovale, mon cœur s’est plusieurs fois emballé, mon crâne à maintes reprises a surchauffé, mais c’est aussi à cette table que j’ai vécu des coups énormes faisant de gros dégâts, dont un fameux carré de 7 contre deux fulls. Sur ce coup terrible, mon voisin s’est fait sortir, dommage !

C’était un peu mon mentor sur le règlement. Il m’avait bien mis à l’aise au début du tournoi.

C’est dans cette espace convivial presque intimiste que j’ai bluffé, callé, relancé, pris des bads, mais surtout pris mon pied. L’équipe de Winamax a bien fait les choses. Avant de quitter les lieux, elle m’a même proposé de faire une dernière partie sur iPad. Cerise sur le gâteau, mon voisin pour cet ultime sit and go n’était autre que Tristan Clemençon de la Team Winamax, que du bonheur !

Je file de ce pas tenter ma chance pour le tremplin de Nantes.

Eric

Rennes 2 - Récit par Dann « dannilovitch »

Je vais au stade. Mais pas pour être spectateur : je serai acteur de mon propre jeu, et observateur de celui des autres. Comme au FPT, le classieux Breizh Klub nous accueille aux couleurs du stade rennais. Du rouge et du noir, sûr que je vais en voir défiler aujourd’hui, même si le pique reste ma couleur de cœur…

Première main: [Qh][Jh]. Vu sous cet angle, je me lance. Full max au flop, value à la clef. La suite est moins glorieuse. Mon seul fait de gloire consiste à empocher le sac de goodies d’un absent, mis en jeu sur un pot.

Juste avant la pause, les pas de King Kong vibrent sous mes doigts. Surelance. All-in en réponse. Les rois affrontent les reines. Et les reines sont cruelles. Elles sont maintenant trois au flop. Un roi à l’épée libératrice leur inflige un juste châtiment à la river. On ne se le dit pas, mais on est proche du malaise.

Un malaise, réel celui-là, nous prive de la sympathique jeune femme de l’équipe Winamax. Rien de grave nous dit-on. Bon rétablissement à elle.

Je rejoins une autre table en pleine effervescence après la seconde pause. Il y a deux rois de carreaux dans le jeu! Intervention, discussion, solution.

Je m’asseois. On me sert un roi de carreau. Je préfère passer… Je passe beaucoup, d’ailleurs. Enfin, une opportunité. Le SB va me bluffer. Je le sais, car tout comme moi, il n’a plus que 5M pour survivre. Il est all in, or j’ai K8. À pique…

J’affronte un 4 5 dépareillés, transformé en brelan au flop. Mon tirage flush est achevé par un full au turn. Une petite tape amicale confirme l’aspect convivial de l’événement.

Malgré tout, je ne m’attarde pas, non par frustration, car j’ai fait ce que j’avais à faire, mais parce que les tournois TopShark débutent à 18h, et je serai en retard…

Dann

Lille (19/20 novembre)

Lille 2 - Récit par Adrien « Aldriel »

C’est un dimanche, de bon matin que nous nous rendons avec ma conjointe, Sophie, à la seconde étape lilloise du Winamax Poker Tour. Très motivés, mais pas encore bien réveillés, nous apprenons que nous aurons cent autres adversaires face à nous et nous demandons qui de nous deux ira le plus loin.

Pour ma part, la matinée fut pleine de rebondissements. Un carré floppé sous-joué me permit de doubler mon tapis sur un all-in adverse (« Chérie, je suis Chipleader de ma table ! »). Mais trop enthousiaste j’ai commis deux erreurs qui m’ont fait perdre de nombreux jetons (« Chérie, je suis shortstack… »).

Pendant la pause déjeuner, alors que Sophie possède le double de mon tapis, je lui dis que si nous arrivons tous les deux à se qualifier pour la grande finale parisienne, je lui ferais un bébé. Un conseil, ne faites jamais ce genre de paris au risque de devenir papa avant l’heure. Pour ma part, ce n’est pas passé loin.

Durant l’après-midi, le départ d’Almira Skripchenko permet à Sophie de n’être plus que la seule femme du tournoi, félicitée par la salle toute entière. Elle me révèlera plus tard que les mâles à la testostérone débordante de sa table pensaient qu’elle ne savait pas jouer. Mal leur en a pris : au poker il faut toujours se méfier des femmes. Surtout de la mienne.

C’est avec surprise que Sophie rejoindra ma table dans l’après midi, face à moi. Shortstack, tout comme moi, elle dévoilera trois paires de dames servies sur ses all-in non suivis. A chacun de nos all-in, nos cœurs battaient à l’unisson (et nos carreaux, piques et trèfles aussi me direz-vous).

La bulle craqua en fin d’après midi, nous propulsant en table finale. Lors de la photo, alors que nous nous embrassons, Almira est surprise : « Vous êtes ensemble ? Mais c’est formidable ! ». Et oui, là j’ai un peu envie de dire que c’est la classe.

La classe, ce la fut moins lorsque Sophie, Small bind, fit tapis (« All in, Baby » comme le disait si bien notre charmant croupier) alors que j’étais moi même Surblind. Je n’eus rien à ajouter, mais senti tout de même une grande pression : sortir sa femme en table finale ça peut faire mal, surtout une fois à la maison. Elle remporta ce coup-ci et sortit un peu plus tard, en 7e position, et je fus le suivant à la rejoindre trente minutes plus tard.

Pour notre premier tournoi live ensemble nous n’aurions pas pu être plus heureux, notamment par nos performances (tout de même !) mais aussi par l’organisation et par l’équipe de Winamax qui s’est montrée très accueillante et surtout très drôle.

Et messieurs, n’hésitez pas à apprendre à vos femmes à jouer au poker : parfois ça a du bon.

Adrien

Marseille (19/20 novembre)

Marseille 1 - Récit par Lionel « TYREX84 »

Mes premiers mots iront tout d’abord aux différents organisateurs de cette belle journée afin de les remercier pour leur professionnalisme mais également pour leur simplicité et leur bonne humeur. Jouer dans de telles conditions fut un réel plaisir. Il nous a simplement manqué, pour en avoir discuté avec plusieurs joueurs, quelques jolies croupières. Je suis sûr qu’avec un peu de culot, les bons joueurs de poker en ont tous, quelqu’un pourrait suggérer à Almira Skripchenko (charmante joueuse du Team Winamax) d’inviter ses copines pour les prochaines étapes partout en France !??

Plus sérieusement, le cadre choisit pour ce tournoi était idéal : un golf de plusieurs hectares situé à l’Est de Marseille, facilement accessible par l’autoroute et proche d’une zone rassemblant toutes les commodités (hôtels, commerces, restaurants…). C’est dans cet écrin de verdure que nous nous sommes retrouvés afin de livrer un combat de longue haleine, ponctué par des joutes « jetonnales » parfois mortelles. L’ensemble des joueurs présents, peut-être un peu stressé pour certains au début, semblait sympathique mais aucun d’entre eux ne venait là pour faire de la figuration. L’ambiance fut quand même bonne du début à la fin du tournoi malgré plusieurs « bad-beat » inévitables.

Concernant le jeu, notamment à ma table, il fut très sérieux. Les joueurs étaient concentrés et attentifs. Les premiers niveaux servirent surtout à observer les adversaires. Le but premier était de définir un profil pour chaque joueur présent à la table. Ensuite, avec l’augmentation des blinds, les joueurs devinrent un peu plus actifs en élargissant leur « range » de départ, profitant de leur image de joueur « solide » et des informations recueillies. Puis, avec des tapis devenant de plus en plus « short », le jeu s’est résumé à des choix décisifs pré-flop… Pour l’anecdote, je me suis fait sortir avec une paire d’as servie contre K-10s (all-in préflop avec 12BB ; Blinds à 500/1000) mais j’ai retrouvé le sourire et je vais tout faire pour revenir lors des prochaines étapes à Marseille !!!

Lionel

Marseille 2 - Récit par David « Sevvad »

25 octobre. Tremplin Marseille. Tournoi sur Winamax le dimanche soir : je gagne ma place pour l’étape Marseille 2 du 20 novembre… Héhé, youpi ! C’était d’ailleurs le but avoué du mois et l’opération chasse aux tickets Starting Block s’était mise en place avec une augmentation conséquente de jeu afin d’en obtenir un certain nombre :wink:

19 Novembre. On y est. Demain : étape au golf La Salette à Marseille. J’adore ces étapes où on retrouve plein de joueurs avec des niveaux divers et variés (J’ai fait 6 étapes du feu FPT ces dernières années). Je suis assidument le coverage de Benjo sur Wam-Poker de l’étape du jour pour suivre l’évolution d’un collègue OPT (Olympique Poker Team – communauté online/live)/ Il terminera 4ème : GG à lui. Sur le topic, un message au milieu des « GOGO » et des « Benjo, t’as des news de… » demande si quelqu’un passe par Aix demain pour aller à l’étape… Son pseudo est inconnu et ne compte qu’un seul message… Je le sharkscope et regarde ces classements sur Winamax histoire de voir. Allez, hop, Message Privé envoyé et on se donne RdV : nickel, je ne serai pas tout seul demain (Hé oui, pas d’autres OPT qualifiés… bande de fishs) !

20 Novembre. Debout 7h00 un dimanche, dur dur… Je récupère donc bigbaumann à Aix et direction le golf de La Salette. Discussion poker dans la voiture forcément et avec un bon joueur, cool. Arrivée 9h. Inscription, Coca, un petit bonjour à Benjo et voilà, c’est parti : Table 12 siège 1 !

Je ne vais pas m’éterniser sur le tournoi car card dead tout du long et avec cette structure rapide, c’est dur si on touche pas un minimum… Table sympathique comme toujours où les joueurs online galèrent avec les cartes et les jetons, mais l’entraide et la bonne humeur les mettent à l’aise rapidement. Je saute juste après la pause repas. Deuxième main au bouton et 2 joueurs limp en début de parole (dont le CL qui marche sur l’eau…). Je retourne J8s et les limps, ça m’énerve ! Le spot pour boite est limite mais je pousse mes 12 blindes (pas vraiment de fold equity sur le CL…). Hé oui, c’est payé avec AQ et me voilà dehors…

Pas grave, allons profiter des SnG organisés sur iPad. Très sympa avec Antony Lellouche, quoique un peu turbo (moyenne à 4BB à 4 left :slight_smile: ), mais ensuite Matthieu l’organisateur en chef propose un HU Omaha contre Anto qui multitablera contre 4 joueurs (Oula, gros fish en Omaha moi !). Allez, on se concentre, on réfléchit, on joue et au final on lui met un 2 outers :smiley:

Epilogue : on laisse les 40 restants s’étriper pour rentrer tranquillement après cette petite journée de poker bien agréable dans un cadre bucolique au milieu de joueurs de golf (MIK.22 aurait apprécié :wink: ). Je laisse ma nouvelle connaissance à Aix en espérant qu’il va s’inscrire à l’OPT :wink: On tient là une bonne recrue je pense.

Mais ce n’est pas tout : il faut repartir à la chasse aux startings blocks et aux tickets Tremplin avec un objectif : Marseille 3 et 4 fin janvier.

David

Bordeaux 1 (26 novembre)

Récit par Malik « Le mA.sQue »

8h30 : Arrivée sur les lieux
Dans le brouillard, la totalité des participants est à l’entrée de la salle de réception du Château Luchey Halde, attendant patiemment son tour, pièce d’identité en main. Une fois cette épreuve passée, (pseudo-nom/prénom + table attribuée), le mouvement se dirige vers la buvette pour patienter une heure. On assiste alors à des retrouvailles entre joueurs qui se sont déjà affrontés lors de précédents events live, pendant que d’autres sympathisent en racontant leur parcours pour arriver jusqu’ici. Un cadre sympathique nous est proposé avec un espace intéressant autour du château et des vignes à perte de vue. Quant à la salle, de l’avis général, elle est spacieuse, chaleureuse et éclairée avec de grandes baies vitrées, face au vignoble, qui illuminent la pièce.

10h : Shuffle up & deal le directeur du tournoi sonne l’ouverture de l’étape
Nous voici installés à nos tables, 125 joueurs au départ et pour une grande partie leur première expérience en live. Les deux premières heures se jouent très serrées. L’inhibition, la peur de se faire craquer ses premiums, de bust dans les premiers aidant, les flips, gros bluff et hero-call seront pour plus tard. Les joueurs de club de la région sont très vite repérés grâce aux couleurs de leurs associations qu’ils arborent ; la plupart des joueurs encore en jeu promettent de l’action après la pause déjeuner. Chacun a alors sa stratégie, pour ma part, à l’aide de l’autre membre du club auquel on appartient (Bordeaux Poker Club, pour la petite pub), on établit une stratégie qui s’avérera gagnante : choisir ses spots, optimiser au maximum les coups dans lesquels nous sommes engagés, repérer les faiblesses des autres et en jouer, agresser aux moments clés et avoir une attention de chaque instants ! « Allez, on va en TF ce soir ! »

13h : Les sharks se sont rassasiés
Retour de la pause déj : tout le monde a pu se restaurer et le tournoi commence enfin sérieusement au niveau 9 (500-1k) pour un average de 17k avec 90 joueurs encore en course ; autant dire qu’il va falloir commencer à payer du stack, jouer ses flips et passer ses bluffs… Au bout de la 3e pause, nous ne sommes plus que 58, plus de la moitié des joueurs ayant déjà bust, les blinds sont à 3k et ça commence à piquer… le tapis moyen étant à 36k. Une heure plus tard le directeur du tournoi annonce qu’il reste environ 40 joueurs ; le field devient très intéressant avec la présence de quelques membres du BPC , HPT, Arkane et autres regs Winamax. Ma table casse et j’arrive sur une autre où je m’assieds juste à temps pour voir un hero-call avec AK qui double up et se retrouve chip leader.

18h: Push or fold ?
Heeuuu… “ Time !! les blinds piquent l’ami ! ”
Il n’est plus temps de se commit préflop, mais bel et bien l’heure d’envoyer du stack ou coucher sa main. Des boites « postales » (jetons jaunes obligent) sont envoyés à tour de bras… Non, de mains devrai-je dire ! Jusqu’aux demies, à 2 tables de 10.
Très vite nous ne sommes plus que 15, puis 11, puis la bulle de la TF où je push KK payé par J6s en BB qui est short, les Rois tiennent, voici venue la table finale.

20h: Pour 2 places à Paris
Le chip leader de la TF, Philippe Krikorian, gère son stack à merveille en choisissant ses spots (la stratégie mise en place ce midi porte ses fruits !), tandis que d’autres, acculés par les blinds qui arrivent et la structure à ce moment du tournoi (5bb en moyenne pr les trois-quarts de la table), sont obligés de créer de l’action. Pour ma part, je bust 7e… Je lève AJs et boite avec 195k sur des blinds à 20k-40k, instant-call du bouton… qui paye avec KK qui tiennent. Les flips et les 70/30 sont de mise, les shorts ne voient pas le jour, il est 20h passé. Bientôt plus que 4 joueurs à la table, puis une rencontre à la bulle des places payées sera fatale au 3e en stack: le short est en BB le chip en SB ; le bouton mini-raise à 120k, boite du chip avec AQs et instant-call du short avec KK le bouton instant-fold. Board : 846QA

Eh oui messieurs ! Vous êtes à Paris grâce à l’ensemble de votre journée, votre belle connaissance du poker et votre sang froid.

FELICITATIONS à Philippe « -KaiserSauze » Krikorian et à Mickael « Roya087 » Dif.
REMERCIEMENTS à l’équipe Winamax en place, participant à la bonne tenue de cet event !

Malik

Lyon (26/27 novembre)

Lyon 1 - Récit par Lionel « Lio5484 »

7h45 - Je regarde le réveil, zut je suis à la bourre ! Je saute dans la douche, prends deux clémentines et gagne ma voiture sans même lacer mes chaussures. Un mois que j’attends ça c’est pas pour le rater, surtout que c’est mon premier live !

Et mince le brouillard, on y voit rien à cinq mètres, quel badbeat ! Dans la voiture, on se fait le film de la journée : comment va-t-on sortir ? Le premier ? En se faisant craquer les as ? On en a parlé à trop de gens, on ne peut pas sortir si vite… La pression monte. J’arrive à neuf heures dans le parking du centre commercial, je commence à tourner en rond et trouve enfin la sortie pour la tour et l’entrée du Radisson. On commence à voir des sweats Winamax, on s’approche…

On prend l’ascenseur avec plein de joueurs, dont un certain Roger B. qui nous demande de nous détendre en chambrant un peu… Les portes s’ouvrent on va à la fenêtre et là, waouh quel vue ! On ne rigole pas chez Wina !!!

On s’assoit, on prend nos chips, on commence à mélanger les cartes, à la table on voit des regs joueurs en clubs, des passionnés qui ont joué à Las Vegas au milieu de ceux grindant les freeroll… Pour mon premier live, je commence au siège 10, donc je distribue en arrivant, un peu maladroitement…

Au bout de 8 minutes de jeu : les Rois ! Quel plaisir de les retourner, tout est plus fort en live. On relance, payé une fois, un board à tirage cœur hauteur Dame et deux « barrels » plus tard, c’est mon premier coup perdu de la journée : la couleur tombe river et on call à toute vitesse. Il a les cœurs ! Après coup on se demande pourquoi on a payé, qu’aurait il pu value que je battais.

Le coup d’après : contre lui, encore ! Je le reperds, il m’impressionne, je n’y arrive pas, il ne me reste que la moitié de ma cave. Là on commence à se dire qu’on va sortir le premier…
Une heure après, je suis toujours cagoulé, mes choix sont altérés, tout est plus fort en live. Puis la lumière, les Rois à nouveau, cette fois ça passe je double, des petits coups on remonte au dessus de la moyenne.

La journée avance, avec un staff plus disponible que jamais, une ambiance incroyable, on sent la bonne humeur au 32ème étage de la tour. Tout le monde est là pour s’amuser, on plaisante à table, avec le floor, Harper… tout est au top. Tout a été fait pour nous rendre la journée agréable, et c’est là qu’on sent que Wina est proche des joueurs et qu’il ne s’agit pas que d’un coup marketing.

Ma fin est après plus anecdotique : on sort 19ème en poussant ses maigres 5BB qu’il nous reste avec AJo.

Merci pour cette journée, et j’espère à très bientôt

Lionel

Lyon 2 - Récit par Franck « DunLaoghaire »

La tête dans les étoiles… Nous sommes au 32ème étage de la Tour. Vue dégagée sur Lyon. C’est mon premier « vrai » tournoi. Entrer dans la salle, trouver sa place, observer. C’est un grand moment. Je n’ose pas faire des photos tout de suite, ça ferait un peu débutant… Voilà les jetons. C’est nouveau. On s’habitue à les manipuler, à les recompter. Le stock semble si généreux. Au début…

Pourtant, les blinds montent doucement. La table est sympa. On m’explique comment s’en sortir avec les 2 jeux de cartes. Pas facile de distribuer de ma place, en bout de table… On s’observe. Encore un nouvel aspect du poker : étudier le comportement des uns, des autres. Ça change de l’écran de l’ordi ! Pas facile avec 9 adversaires. Moi qui préfère les Sit&Go en Heads-Up…

Il y a une grande concentration dans la salle. Je m’étais promis d’être patient. C’est le cas. Puis une paire d’As arrive. Je relance fortement. Trop ? Peut-être… C’est dur de rester lucide quand on touche du gros. Le tapis atteint son apogée sur un alléchant As-Valet, qui touche l’As au flop. Hum, presque 20 000 jetons, mais c’est le début de… la descente.

Quelques relances mal senties, quelques « je suis, au cas où, pourtant je devrais pas », un chipleader agressif et bluffeur à souhait. Le tapis fond… La pause de midi me sauve avec juste 6 000 jetons en main.

Au retour, c’est décidé, à l’attaque toute ! Une paire de 5 qui touche le brelan au flop : bingo ! Quelques relances bien senties : le tapis remonte à 16 000. Hélas, les blinds deviennent ruineuses, et le jeu des tapis me paralyse.

Il y aura des regrets, des mains qu’on aurait dû jouer, avant d’en arriver là… Mon tapis As 8 se fait prendre par une paire de 9. Oh, il n’était pas gros ce tapis (à peine 8 000 jetons), mais c’est Yann « yappito » Troppi qui l’a encaissé ! Je le reconnais sur la photo des 2 vainqueurs… A ma façon, j’y aurai participé :wink: Et puis, 67ème au final, c’est correct, non ?

Avant de partir, je fais joujou avec une Ipad2 dans le coin VIP. Noël approchant, il me vient une idée…

Franck

Rouen (26 novembre)

Récit par Laurent « SAMPRAS »

Samedi 26 : c’est le grand jour, Winamax m’offre mon premier tournoi live, à Rouen. 8h35 : la pression monte d’un cran quand j’aperçois les tables et je ne dois pas être le seul, vu que l’on est plusieurs à immortaliser la scène.

10h : Après quelques brèves consignes c’est parti. Première main : As-Dame. Et si c’était mon jour ? Ah non, tout le monde se couche et je ne gagne que les blindes. On se calme, ne pas oublier l’objectif, rester un peu pour profiter et surtout ne pas sortir le premier. Objectif 1 atteint au bout de 5 minutes quand une paire d’As servie sort en premier !!!

La pause arrive, j’ai tenu 2 heures et il me reste 13000 jetons sur les 15000 du départ. Quelques SMS à la famille et aux amis qui me soutiennent, et c’est reparti. Juste avant la pause repas les cartes arrivent et je me mets à tapis un adversaire avec paire de Valets contre As-Dame et je gagne sur carré. Mon pot est alors de 85000 jetons et mon palpitant à 150 !!!

Le repas me permet de me calmer mais je ne peux m’empêcher de rêver. Hélas, la suite me prouve que ce sont les cartes qui décident… Les blindes passent, je me maintiens, mais le jeu n’est plus là. Les changements de table n’auront pas les effets escomptés. Toujours rien, mais je m’accroche. Les joueurs partent avec les blindes qui augmentent 14, 13, 12,11, 10 mais là je suis short stack et de grosse blind à 20000 pour un stack de 45000. La petite blind dont le nombre de jetons me fait rêver s’excuse mais me met à tapis.

Roi-8 de trèfle pas si mal, mieux que ce que j’ai depuis longtemps alors pourquoi pas ? En face : As-4 dépareillé, l’As me met un petit coup au moral mais mon voisin me dit t’inquiète ça va passer. Le flop 7-4-3 pas pire de toute façon il me faut une paire et en plus il y a deux trèfles. Le Turn : un 4 là je me dis qu’il a du bol mais bon il me reste la couleur. Et là le bonheur un trêfle sur la river mais de courte durée car c’est un As qui lui donne un full. Y’a rien à faire, quand ça veut pas, ça veut pas !!!

Reste une super journée avec une super ambiance. A REFAIRE !

Laurent

Poitiers (3 décembre)

Récit par Loïc « looic7 » à la manière de « Bref »

Le réveil a sonné, je l’ai regardé, il était 6 heures du matin. J’ai voulu me rendormir mais je me suis rappelé que c’était aujourd’hui le jour J et le tournoi Winamax. Je me suis levé, j’ai bu un café, enfilé une tenue et je suis parti. Je suis revenu, j’avais oublié de me brosser les dents. Je suis reparti, puis revenu une seconde fois car je n’avais pas pris ma convoc’. Après 2 heures 20 de route pour arriver jusqu’à Poitiers j’ai vu tous ces gens, je me suis vu dans un miroir, je les ai regardé, je me suis dit qu’ils avaient tous dormi au moins une heure de plus que moi.

Le tournoi a commencé, j’ai voulu montrer tout de suite que je savais bien jouer, ça tombe bien j’avais As-Roi. Une bonne main, pas possible de folder. Je relance, la fille sur relance. Je paye c’est pas possible de folder. Le flop tombe, elle met tapis : j’ai foldé.

Reprise de la partie après la pause-déjeuner, j’ai 21000, j’ouvre les As, je souris, le gars vois que je souris, je fais semblant d’hésiter, puis je relance. Tout le monde se couche. Je crois que j’ai un tell.
J’ai arrêté de sourire car mon tapis n’est plus que de 9400, même avec 4-4 contre 4-5 le gars a touché son 5… Je change de table, puis j’ai de nouveau ces 4, j’ai pas souri, il a call rapidement, je me suis dit que j’avais un second tell, en fait il avait As-Roi. J’ai enfin doublé. Quelques minutes plus tard j’ai deux Dames, je fais tapis, mon tournoi se joue sur cette main, mais c’est une bonne main, en face ça colle avec As-Valet, pas d’AS, pas d’AS, les cinq cartes du board se découvrent, pas d’As, j’ai 47000.

J’ai pris la confiance, je relance, ça se couche, je gagne une fois, deux fois, je suis a 67000, je recolle au tapis moyen. Je me détends et entends la musique, elle est bien, celle qui suit me rappelle un autre tournoi live, j’y repense, 90 minutes passent, j’y ai trop pensé mon tapis a diminué à 40000. Il reste deux tables, je suis short, 5BB.

Je regarde mes cartes, j’ai As-Valet, c’est bien surtout avec 5BB, je regarde en face de moi, une personne regarde ses cartes et met tapis. Elle a pas souri, elle bluffe. C’est facile le poker. Elle retourne Q-Q, elle bluffe pas, merde ! Je me rappelle plus des cartes qui sont tombées mais ses dames ont envoyé mon valet à la retraite.
Je me lève, remercie les joueurs et l’organisation pour ce super tournoi, cette super musique. Je fini 18eme, il me reste 2h de route…

Bref, j’ai participé au Winamax Poker Tour !

Loïc

Nancy (3/4 décembre)

Nancy 1 – Récit par Félix « DexIvory », troisième de l’étape

Samedi 3 décembre: journée particulière car je fête mes 20ans. J’espère donc m’offrir ce ticket tant convoité. Je peux me permettre de rêver pour mes 20ans !

Départ à 10heures , je ne suis pas à l’aise la première demi-heure, je décide donc d’observer mes adversaires. Pendant plus de deux heures, je me fais discret et gagne quelques coups sans jamais avoir à montrer mon jeu, me voilà avec un stack intéressant de 21.000 jetons pour la pause de midi.

13h30 : la reprise, un membre du Winamax Poker Tour me confie peu avant la reprise qu’il a parié avec les autres organisateurs que j’irai en table finale. PRESSION. Vers 15 heures arrivent les deux coups les plus importants de mon début de journée. Le chip-leader de la table me piège par son jeu illisible lorsque je touche une quinte par le bas, lui découvre une quinte par le haut. Me voilà abattu, en plein tilt. Une nouvelle fois face à lui, je suis de grosse blinde avec 8-2 et lui au bouton, il call juste. Les cartes au board son Q-8-4-7-7, il envoie tapis sur la river, je réfléchis quelques minutes et je sens qu’il n’a rien et qu’il veut juste écraser la table. Je décide de payer, mon 8-2 tient à la surprise générale. J’enchaine ensuite les petits coups, gagne mon premier coin flip de la journée et termine avec 200.000 avant la table finale.

19h, table finale : scénario rêvé, me voilà autour de la dernière table, mon frère décide de venir m’encourager, ce qui me sort de ma bulle et me déstabilise, je fais deux énormes erreurs. Mais au final il m’a boosté pour refaire mon retard, merci à lui. Il me reste 55.000 avec encore 5 joueurs. J’envoie plusieurs fois la boite, je me fais payer la 5ème fois et gagne. Ce qui me propulse au trio final, j’ai des étoiles pleins les yeux, je me sens si près du but. Me voilà avec 250.000 alors que les autres ont 400.000.

Dernière main de la journée : Blind 25.000/50.000, je découvre [Qc][Jc] en petite blinde, j’envoie tapis, la grosse blinde me paye avec [Td][Th]. Je réalise que je joue ma place pour la grande finale au pile ou face, les cartes arrivent et… OUT.

Je ne regrette rien de cette superbe journée qui était sans nul doute une très belle expérience orchestré d’une main de maitre par l’équipe du Winamax Poker Tour.

Félix

Nancy 2 - Récit par Valéry « Val-Hall » (encore à la manière de « Bref », décidément !)

Bref, j’ai appris par mon club de poker, le CPPM, que Winamax organisait cette année le Winamax Poker Tour. Je ne jouais plus trop sur Winamax depuis leur dernière pub, j’avais trop peur de me faire bouffer par un dinosaure ! J’ai peut-être pas bien compris la pub… Un Sit&Go Starting Block et un tremplin plus tard, je gagne ma place pour l’étape de Nancy 2 ! Je suis content mais j’ai toujours les boules de croiser un dinosaure !!

J’arrive au stade Marcel Picot tout guilleret, je rejoins 3 amis qualifiés également ! Le verdict tombe : table 11 ; place 4. Je m’installe : Toujours pas de dinosaure… Les GO (Gentils Organisateurs) nous expliquent les règles, tels des hôtesses de l’air. On peut y aller.

La partie a commencé doucement, structure lente, niveau étonnement bon. J’ai entendu dire que quand on arrivait à une table de poker il fallait chercher le pigeon et que si on le trouvait pas, c’est que c’était nous… J’ai cherché… J’ai pas trouvé… Ça m’a fait ch***…

En plus, il me manquait un truc : les bonnes cartes. Après deux trois tentatives de vol rattrapées par la patrouille, ma table casse. Je suis à 10500 et je suis déjà énervé de me dire que je risque de foirer mon premier gros tournoi live…

Et là, ça va mieux. Je touche une fois As-Roi, une fois As-Dame. Je relance, c’est suivi, le flop est pour moi, je c-bet, ça fold, je remonte à 18700 à la pause repas ! Je demande une côte de dinosaure avec des frites, il n’y en a pas, publicité mensongère, je me rabats sur une saucisse. Une heure plus tard, retour au combat.

Il était bien précisé dans le petit livret que la structure était faite de telle façon qu’en cas de désert de cartes, on ne serait pas pris à la gorge. Sauf que quand le désert dure une heure et demie, on finit quand même par transpirer Il me reste 14000, je suis de BB à 1600. Un joueur en milieu de parole avec 5000 de stack relance pour 3200. Il me dit : « Arf, je suis obligé de relancer », j’ai entendu « Viens, gros fish que je te la mette bien profond… », je suis pas gros… J’ai foldé !

Quelques coups plus tard, je sortirai 52ème avec QQ contre AT. Les GO me proposent un side-event version boucherie, qui me vaudra plus d’éclats de rire que les quatre heures passés dans le Main Event. Je repars heureux de ma journée en priant pour retourner à Metz chercher un dinosaure…

Bref, j’ai participé à l’étape live de Nancy 2 !

Valéry

Montpellier 1 (3 décembre)

Récit par Nicolas « Zellounet »

Après plusieurs semaines d’attente suite à ma qualification sur la première étape online et avoir saoulé mon entourage avec cet évènement équivalent au Main Event des WSOP, me voilà sur le parking du Golf de Massane et je distingue assez vite le clan « Winamax » du clan des golfeurs. A vrai dire, j’ai pas trop forcé, beaucoup de joueurs portaient des goodies ou des vêtement gagnés sur le site. Je tombe sur un ami du lycée que je n’avais pas vu depuis 9 ans : merci Winamax pour ces retrouvailles !

Après ce moment d’émotion, on entre dans la salle avec ses douze sublimes tables parfaitement disposées, les piles de stacks installées ainsi qu’une pochette de goodies sur nos fauteuils ! Tel un touriste japonais, je prends une photo et je tente de ne pas me tromper de file pour m’inscrire et j’attends comme un enfant que l’heure arrive et que le tableau qui indique les niveaux de blindes et le nombre de joueurs restants se mette en route !

J’arrive à ma table et SHUFFLE UP AND DEAL ! Mon premier objectif sera d’atteindre la pause repas… Des joueurs trop agressifs ne me laissent aucune fenêtre de tir avec mes jeux secondaires et, je ne vois aucun As et pas beaucoup de têtes. Je ne peux même pas mettre ça sur le compte des croupiers, car c’était la première fois que je voyais ce système de double jeu et que ce soit à nous de nous distribuer les jeux. Quelques vols de blindes plus tard et un premier transfert de table, j’arrive à la pause avec ma cave de départ et 85 joueurs restants !

J’ai oublié de préciser que nous avions parmi nous notre idole locale (mais désormais mondiale) Rémi Gaillard ! Nouvel objectif : tomber à sa table… Lorsqu’on arrive à 51 joueurs, c’est mon heure, je décide d’envoyer mon rikiki tapis avec deux Dames ! Je suis payé 3 fois. Sur le flop 567 , un autre joueur fait tapis pour m’isoler. Je me dis qu’il a flopé une suite mais non, il retourne une paire de 7. Je trouve une Dame sur le turn, je triple et la seconde pause arrive. Je me dis que je suis relancé, je tombe le pull et espère que mon T-Shirt Bob L’Eponge me portera chance . J’attends le spot pour essayer de doubler ou tripler car vu la gueule des blindes, à chaque tour de table, ça pique !

16h45 : il reste 28 joueurs. J’ai une paire de 9 en milieu de parole, un limp juste avant moi, j’envoie mes 21,000 en serrant les fesses. J’entends call une fois, puis une autre fois. Flop [Qc][Jc][2h]. Le bouton réfléchit et envoie tapis (27,000) Le mec devant moi nous fait galérer au moins deux minutes et paie aussi, il lui reste une poignée de cacahuète. Les jeux : [Ac][7c] pour le bouton, [Qh][Th] pour l’autre joueur.

Turn : un 9. J’ai rentré mon brelan !
River : un 8 … Mon voisin de droite a donc trouvé sa quinte « renard renard » sortie de l’espace.

Mon tournoi s’achève donc ainsi et je rentre des souvenirs plein la tête avec pour objectif de regagner un Tremplin pour la prochaine étape de Montpellier ! En espérant revoir cette salle et rejoindre les 2 qualifiés de la journée à Paris !

Merci pour cette superbe Journée :slight_smile:

Nicolas

Dijon 1 (10 décembre)

Récit par Mayeul « CashM »

Comme dans un concours administratif, après avoir accompli les « écrits » sur le tremplin de ma ville - Dijon, j’ai été admissible aux « oraux ». C’est à dire la demi-finale live du Winamax Poker Tour. J’attendais donc cet examen avec impatience contrairement à d’autres plus ennuyeux à la fac. Je dois avouer que je n’ai pas été déçu!

La convocation était un peu tôt et le réveil fût difficile jusqu’à ce que me vienne à l’esprit qu’un truc sympa se profilait dans la journée. Arrivé vers 8 heures 30 au complexe « Le Carré » sous la pluie rafraîchissante et tonifiante de Dijon, je découvre, désormais bien éveillé, que là où j’ai pu passer moult bonnes soirées à danser et à boire quelques années auparavant, un aménagement soigné et surprenant agrémente la salle qui n’a plus rien à voir avec une salle de danse à part peut-être les projecteurs.

Je fais alors connaissance avec deux de mes futurs adversaires fort sympathiques avec qui je prends un petit café au bar. Les discussions se tournent vite fait vers le sujet de notre examen du jour: « Le Poker » avec l’évocation de gros bad beats et des stratégies employées dans divers tournois et sit and go.

Nous prenons bientôt place sur nos tables respectives après que nous nous soyons souhaité mutuellement bonne chance. Les premières mains s’enchaînent dans la joie et la bonne humeur et les élèves ayant mieux révisé aident les joueurs du net à mélanger les cartes mettant de se fait tout le monde à l’aise.

Le dernier de la classe est applaudit par toute la salle et gagne en lot de consolation, un ticket pour le « Sunday Surprise » et tant pis pour l’avant dernier! De mon côté, après une heure de jeu, j’en suis toujours au même point qu’au départ. Je « sèche ».

L’inspiration peine à venir mais revient après la pause de midi alors que mon stack est fortement diminué. Je double sur « all in » de ma part et me voilà de nouveau dans le coup. Je ne vois pas défiler les heures aux différentes tables en tâchant de rester concentré. Vers 15 heures, les blindes sont désormais à un tel niveau qu’une relance engendre une élimination des joueurs les plus « shorts ».

On a pu admirer néanmoins quelques rattrapages. Comme un brelan de roi, qui va s’améliorer en full donnant l’avantage au plus faible des deux élèves. Une belle démonstration avec le cri et les applaudissements des autres joueurs à table. De bien belles émotions et de belles rencontres autant au niveau des cartes que des joueurs à cet examen qui fût très agréable à passer.

Je finis 17ème de la classe. Ce tournoi restera dans ma mémoire pendant longtemps et quitte à renouveler l’expérience, j’autorise le conseil de classe à me faire redoubler pour retenter l’année prochaine.

Mayeul

Tours 1 et 2 (10/11 décembre)

Récit par Léo « tigreau » - Vainqueur de la Sunday Surprise spécial Winamax Poker Tour, Léo peut disputer toutes les étapes du tour qu’il souhaite. Voici le récit de sa victoire à Tours !

Faire des erreurs, on les déteste ! Mais pas moi : j’estime qu’elles nous permettent de trouver nos points faibles pour les corriger et pour devenir plus FORT ! Voici mon histoire…

Lors de la première étape de Tours, nous étions 19 sur deux tables, la mienne était assez dynamique avec beaucoup de belles mains montrées. Les blindes étaient à 4,000/8,000. UTG mini-relance. Je paie avec As-Roi en milieu de parole (j’ai 120,000, UTG a 80,000) . Mon idée est d’attendre un 3-bet d’un des short-stack, et s’il n’y en a pas, au moins j’aurai la position au flop contre UTG. De plus, je ne voulais pas jouer de coup à 50/50 contre lui à ce stade du tournoi. Et donc, voilà qu’un joueur en fin de parole 3-bet à 38,000, mais il n’est pas short-stack, il me couvre et est agressif. UTG passe rapidement, et moi… Au début, j’ai songé à passer, mais il était assez agressif. Alors j’ai fait tapis… Il a payé sans aucune hésitation en me montrant sa paire d’As ! La pire main possible, un cauchemar pour mon As-Roi. J’ai failli toucher une couleur sur la rivière… Après ma défaite, je suis rentré tôt pour me reposer en espérant faire moins d’erreurs le lendemain.

Dimanche, j’arrive à la très belle salle du tournoi vers 9 heures et demie, histoire d’avoir le temps de discuter avec les gens super sympa de Winamax, prendre un petit café et voir les autres joueurs. A 10 heures, c’est parti pour une nouvelle aventure !

Je démarre bien mon tournoi. Quelques bluffs invisibles et un carré de 5 font grimper mon stack à 24,000. Trop belle la vie. Je montre une image agressive, on me paie avec des mains pas très fortes, ce qui fait progressivement tomber mon tapis à 12,000 alors que les blindes sont déjà à 500/1,000. Avec Roi-10 en milieu de parole, je mini-relance et suis suivi par le bouton. La position est Reine mais je ne l’ai pas. Heureusement, le bluff est Roi… On checke le flop [Qc][9c][7d], puis le turn [2h]. La rivière est un [Ac] : je n’ai qu’une idée en tête, tenter un gros bluff. Le pot fait 5,000, il me reste 10,000 et mon adversaire un peu plus. Mon adversaire ne peut avoir de couleur ni autre main forte… Deux paires, au mieux, souvent une paire, la troisième ou la quatrième. Si je mise petit, il va pouvoir payer. Je décide donc de faire tapis ! Mon adversaire a longuement hésité avant de jeter ses cartes. Pffffiou.

Quelques tours plus tard, je suis de grosse blinde avec As-Roi et 18,000 de tapis. Une joueuse agressive relance en milieu de parole. Une seule chose à faire pour moi : tapis ! Elle hésite et paie avec As-9. Rien au flop, rien sur le turn, rien sur la rivière, ma main tient ! Mon image agressive a payé… Derrière, je mini-relance avec [Qs][Qd] et la même joueuse me fait tapis de BB. Easy-call. Elle montre As-Roi et ces chères Madames me font gagner encore un peu plus de jetons. (Histoire d’être fair-play, j’offre une boisson à mon adversaire durant la pause, qui arrive juste après)
Je grimpe petit à petit pour finir par arriver en table finale avec un tapis de 410,000. C’est trop cool d’être chip-leader. Super surprise, Antony Lellouche, un des pros de Winamax, se propose de venir à notre finale. J’avais peur qu’il venait pour piquer mes jetons mais NON, il était là pour faire le croupier ! Vive Antony : un de mes pros favoris. J’étais dans les meilleures conditions pour viser l’une des deux places pour la finale du Winamax Poker Tour !

J’ai commencé par jouer très très agressif, et j’ai eu aussi beaucoup de chance avec nombre de belles mains distribuées. Grâce à ces deux éléments clés, je suis monté jusqu’à 940,000 alors que l’ensemble des jetons à la table représentait 1,5 millions. La finale du Tour n’était pas très loin, mais j’ai perdu de coups à 50/50 consécutifs permettant à un adversaire de me se placer à ma hauteur. A partir de là, la suite n’était pas très compliquée, nous faisons face à deux short-stacks et le but était de voler les blindes du gros stack en menaçant les deux shorts. L’un d’entre eux a été éliminé par mon collègue gros stack, et puis je me suis chargé de terminer le travail.

Le dernier coup : le short-stack possède 150,000 et je suis de grosse blinde à 50,000. J’annonce que s’il fait tapis, je paierai sans voir mes cartes ! Et c’est ce qui est arrivé… Mon As-4 tient contre son Roi-Dame : j’ai gagné ! Je suis QUALIFIE pour la Grande Finale à Paris en avril 2012. En plus, avec douze éliminations lors de cette étape, je remporte un bonus conséquent. Trop trop belle LA VIE ! Grand merci à Winamax, ses employés, ses pros.

Bonnes vacances, bonnes fêtes de fin d’année et RDV aux étapes de Nantes le 28 et 29 janvier prochain.

Léo « tigreau »

Léo (à droite) en compagnie du second gagnant Maxime

Grenoble 1 (10 décembre)

Dans la peau d’un pro - Récit par Sébastien « Chessnuts »

Samedi matin, premier jour de week-end et je suis levé aux aurores … What the fuck ?! Ça va, c’est pour la bonne cause : se mettre dans la peau d’un pro le temps d’un tournoi en dur. C’est ça le Winamax Poker Tour, mais c’est aussi et surtout l’occasion de partager sa passion pour le poker dans une ambiance conviviale.

Et il faut bien le dire, chez Winamax ils ne font pas les choses à moitié. Un lieu atypique : le Centre National des Arts Contemporains, site d’une ancienne usine désaffectée, couverte par une immense verrière. Parfaitement dépaysant pour jouer au poker. Un floor parfait, pro jusqu’au bout des ongles, mais disponible et souriant, sans oublier la charmante hôtesse d’accueil : Polly, aux petits soins pour tous les joueurs présents. Ils avaient même pensé à blanchir la cîme des montagnes !

Les conditions étaient parfaites pour les 101 gamblers qui avaient daigné se déplacer pour cette étape alpine. Shuffle up & Deal !

Dés l’entrée dans la salle, on est surpris de la présence de personnes d’horizons aussi divers et variés. Du jeune grinder online qui essaie tant bien que mal de tenir les yeux ouverts, à la mère de famille qui recompte son stack trois fois et l’ordonne bien correctement, en passant par le livetard qui, à peine assis, s’enquière des règles en vigueur, tous étaient là pour assouvir la même passion : envoyer des sacoches et monter des jetons.

Les deux première heures de la matinée tout le monde prend ses marques, gère son stress sur ses relances et la concentration est à son maximum : ouais en fait personne ne veut sauter en premier ! Puis petit à petit l’atmosphère se détend, les premières vannes fusent et ça finit par chambrer sérieux. Mais pas question de faire n’importe quoi. On a pas passé la boucherie des starting blocks et des tremplin pour tout saccager sur un 3 barrels bluff. Tant est si bien qu’au dinner break il reste toujours 91 joueurs. Et ben on est pas rentré !

D’autant que la structure est bonne, ce qui laisse le temps de jouer au poker avant de rentrer en mode push or fold. De coin-flips en bad beat l’après-midi se poursuit, le field s’écrème et le nombre de tables se réduit. On s’approche du premier objectif : la TF. Je réussit, tant bien que mal à y entrer (thin brag) mais méga shortstack… Au final, j’ai joué un poker serré et solide (en mode serrure), chatté un peu et puis bust en 5ème position avec les « ouites » qui tiennent pas face au K10 du huge chipleader.

Je finis la journée lessivé, en ayant simplement passé 9h assis sur une chaise, sans regrets sur mon jeu, mais avec une légère frustration (si prêt des deux tickets pour un vrai tournoi pro, c’est sick quand même). Il reste quand même le sentiment d’avoir passé une super journée, avec une organisation au top, merci à toute l’équipe de Winamax et une seule envie : revenir très vite. So see u next year !

Sébastien « Chessnuts »

Toulouse 1 (10 décembre)

« Un dîner… parfait ! » - Récit par Jean-Michel « iltuk »
Un récit un poil plus long que d’ordinaire… Et pour cause, Jean-Michel a été jusqu’au bout du tournoi !

La veille du lendemain, je me demandais s’il était raisonnable de se lever tôt un samedi matin et faire une heure de route pour une boucherie prévisible ? Une intuition peut-être, l’envie de jouer surement, l’appel du jeton sans aucun doute…et l’impression que l’impossible est faisable ! Les calls de saucisse ne me feront pas fuir… Lever 6h30 du matin donc, inhumain comme prévu… L’esprit embrumé comme les bords de Garonne, j’arrive au stade ERNEST WALLON à 8h : le soleil lui-même n’est pas encore levé…

Note pour Mr BRUEL :
« Patrick, à Toulouse la Castagne ne commence pas avant l’apéro »

Ce temple du rugby me rappelle néanmoins de bons souvenirs, une odeur de combat traine dans l’air…ça va moucher rouge aujourd’hui ! Les portes s’ouvrent, 120 saucisses sont conviées à ce gigantesque Barbecue… La table est déjà mise, et pour le moment nous ne sommes que 3 pour ce banquet. Tout est faisable !

La vue est superbe sur un stade ERNEST WALLON endormi : il en a de la chance lui…

Que de cri sont poussés ici chaque weekend…et bientôt ce seront des jetons qui seront poussés juste derrière moi. Je paye mon buy-in : café + chocolatine = 3,50€, et me voilà avec mon bracelet : table 6 siège 9. L’organisation est bien huilée, en 2 files les brochettes se préparent tranquillement pour prendre leur place.

La structure est correcte, 150BB, on pourra jouer tranquille au début mais il va falloir monter rapidement du jeton ou aller faire les courses de Noël. A table !!! Magnifique table : ça tombe bien j’ai faim…de jetons pardi !

SHUFFLE AND DEAL… Les convives qui sont à ma table sont sympathiques, ambiance conviviale, je suis quasiment le seul habitué du LIVE. Ça joue bien au poker, pas de moves inconsidérées, les rounds s’enchainent et je me sens bien à ma table. Début du Round 5, 1h20 de jeu, sur Blindes 500/250, je touche AK au bouton. Je relance à 1500 un limper en MP, et le flop magique sort AK6 rainbow. Check de vilain, votre Hero Bet à 2000, call de vilain : ce n’est pas un LAG, il a un As, peut-être avec le 6. Turn 10 : ce serait génial que vilain ai As-10, mais il check, j’ouvre à nouveau à 3500, call de vilain. River 6 : aïe, cette Turn n’est pas top, mais vilain n’est pas une saucisse qui m’ a suivi jusque-là avec un 6 uniquement. J’envoie 5000, tant pis s’il a As-6, il faut monter des jetons aujourd’hui pour briller : call de vilain avec A8. Je monte à 22400 de stack. Aucune raison de s’emballer, la journée sera longue et le diner est encore loin… Pause repas au round 7 : blindes à 600/300, j’ai 25800. MIAM : où est la cantine ?

Note à l’attention de Mr BRUEL :
« Patrick, au pays du Rugby et du Cassoulet, on mange de la vraie nourriture. PS : tu viens quand tu veux dans notre belle région »

La vue reste superbe avec un beau soleil Toulousain :

Round 10, sur blinde 1200/600, je paye une relance avec 99 en BB. Flop 9K6, j’ouvre à 3200, vilain boite…ben payé ! Il retourne AK… j’ai un stack de 51000. 78 joueurs left, rien n’est joué mais la sauce commence à avoir bon goût.

Round 13, blinde 2400/1200, je profite bien des petits tapis qui boite et je continue à utiliser les bon spots : j’ai 93000 chips.

Tout va bien !

Un cheveu dans la soupe : un joueur fait tapis à 14500, j’ouvre les QQ et boite à mon tour pour isoler. La blinde paye et retourne As9 : les saucisses ne sont pas toutes cuites ! Un As au flop, et je retombe à 63000. Damn, le lait serait-il en train de tourner ?

Un tournant : Round 16, blinde 5000/2500, 28 joueurs restants. Average à 57000. Le bouton relance à 15000 et je suis en SB. J’ouvre les 77 et je boite à 53000. J’entends payé, et vilain retourne A10… Je passe à 110500 chips.

Round 17, j’ouvre JJ en blinde. UTG+1 relance à 25000, et UTG+2 boite à 19000. Je décide de juste call, même si je pense immédiatement que j’aurais du boiter. Flop AJ8…je décide de boiter si vilain a un As, mais il fold. Celui qui est à tapis retourne K10, et je passe à 154000 juste avant le Round 18.

20 joueurs restants, average à 80000, blindes 10000/5000 : 15BB, va falloir faire attention aux grumeaux dans la sauce… Je change de table pour la demi-finale et salue les autres cuistots. Là je passe en mode producteur d’huile : je serre tellement les fesses qu’avec une olive je ferais un litre d’huile. Je ferais même de l’huile avec le noyau !!! Je choisi mes spots, et envoi la boite en profitant de la position et des spots non relancés.

J’arrive en TF avec 126 000 jetons, sur blindes 24000/12000. Je suis 6è en jetons, mais avec 5BB je passe en mode serrure ultime : Fort KNOX est la tirelire du petit dernier à côté de moi !!!

Mickaël est super actif, aligne les tapis et son stack monte , monte…la table est paralysé par l’enjeu : uniquement 2 places sont intéressantes ! Mais les blindes nous rattrapent tous, et je vois les shorts stacks s’éliminer un par un, et mon tapis deviens aussi léger qu’un fromage blanc à 0% : 90 000 de jetons. Je sens que la sauce va tourner, et je sers tout mon tapis avec A 10 en main : Loïc me paye avec AK…oups, les carottes serait-elles cuites ? Un 10 au flop, et me voilà remonté à 195000 jetons.

Les blindes passent à 30000/15000, 7 joueurs lefts. Mickaël ralenti avec un bon stack, trop tôt à mon avis pour tenir jusqu’au bout, mais on ne l’entend quasiment plus… Tapi(s) dans l’ombre, je ne bouge pas une oreille, et j’attends… J’attends. Patience devient mon second prénom.

Sous perfusion, je me maintiens en mode survie. 5 joueurs left, puis 4…les blindes passent à 50000/25000, j’ai 120 000 et 2,5 Blindes… La blinde arrive vers moi, et je lance un « la blinde est à 120000 », Loïc folde, Mickael regarde son jeu, me regarde en souriant mais folde, l’autre Jean Michel en fait autant…j’avais 5 et 3… Je laisse filer la SB, puis viens mon rush, enfin… J’ouvre A10 au bouton, tapis…+75000 dans ma besace. A suivre AJ UTG, tapis, +75000 à nouveau. Un Walk sur ma blinde, je lâche ma SB et me voilà riche de 320000 jetons. Je suis au bouton, et les blindes viennent d’augmenter à 60000/30000, pas de quoi fanfaronner. Jean Michel annonce « relance à 120000 » Je lève un As, il va me falloir un bon Kicker… Un autre As, j’annonce tapis à 320 000 ! Jean Michel hésite, réfléchit, mais folde : je montre et il respire…

Me voilà à 530 000, ma concentration reste intacte, mais je sais que désormais mon expérience du LIVE va pouvoir parler. Je n’en aurais pas besoin : tapis de Loïc payé par MicKaël, et je snap fold AJ dans un si mauvais spot : Mickaël déchatte avec Q 10 contre le 10 3 de Loïc qui touche son 3.je n’aurais pas touché ni As ni J…

3 joueurs… Loïc boite du bouton pour notre 1ère main à 3, payé par l’autre Jean Michel : J 10 pour Loïc et Q 10 pour Jean Michel…un autre coup de chance pour Loïc ? Je fold les 22 sur ce coup, et me lève en criant intérieurement « un K, un K…. », mais c’est un 10 qui sort et donne la gagne à Jean Michel par le Kicker…

Messieurs, le Diner est servi, j’explose et libère les dix heures de tension de la journée. Je serai de la finale des Master Chef à Paris…et ça, c’est déjà une bien belle histoire…. »

Jean-Michel « iltuk »

« iparla » et « iltuk », vainqueurs de l’étape Toulouse 1

Metz 1 (14 décembre)

« Le secret des lettres Winamax » - Récit par Donato « KingDon57 »

A l’image des cartes qui nous livrent leur vérité, les lettres Winamax nous dévoilent les secrets d’une journée live bien réussie… En effet, en participant ce samedi 14 janvier, à l’étape live du Winamax Poker Tour à Metz, sur « mes » terres, j’ai été comme transporté dans un Wagon Incroyable rempli de Nombreux Adversaires, qui me laissera un MAXimum de souvenirs…

Malheureusement, je finis 17ème sur 120, sorti par une femme (lol), avec une hauteur As… hélas, j’y ai laissé mes plumes… mais pas ma plume qui vous écrit ces quelques mots pour vous raconter cette belle journée de no-limit Texas Hold’em.

Une anecdote à ma table (parmi d’autres) : un sénior, se faisant éliminer par un jeune joueur (18 ans à peine) et étant certainement blessé dans son amour-propre, lui demanda, avec humour bien sûr, de lui présenter sa carte d’identité car il pensait qu’il avait au mieux 18 ans… et une heure !

La passion du poker et l’intensité du moment étaient tels que je suis resté jusqu’à l’issue de la table finale qui a récompensé les deux heureux gagnants du jour.

Je lance donc un appel à tous ceux qui n’ont pas encore eu la chance de vivre cette expérience unique, donc tous à vos souris pour décrocher les dernières places… Quant à moi, rendez-vous à Strasbourg pour de nouvelles aventures sous le pseudo KingDon57 …

Donato « KingDon57 »

Brest 1 (14 décembre)

Récit par Gloaguen, 9ème de l’étape

Samedi 14 janvier, 6 h 30 du matin, le réveil me sort de mon rêve pourtant très agréable : j’étais en TF du main event du WSOP. Mais la sonnerie infâme n’en fini pas…

Retour à la réalité, debout ! Je dois participer à l’étape live de Brest du Winamax Poker Tour. Après un petit-déjeuner et une soixantaine de kilomètres de route, un panneau indicateur me le confirme : « Ici c’est Brest ». L’hôtel Continental, un joyau de l’art nouveau, accueille 12 tables, 15.000 jetons à chacun des 112 joueurs, dont moi. Je n’ai, à l’instant du fameux « shuffle up and deal », qu’une seule ambition : éviter à tout prix de terminer dernier. Prudence. Eviter d’être la risée de mes amis et de la salle toute entière. Un premier éliminé, ouf ce n’est pas moi, puis un autre, et un suivant. Maintenant il s’agit de tenir jusqu’àu break, après je verrais…

Après la pause déjeuner, c’est l’indigestion qui doucement, mais sûrement, m’envahit. Une indigestion due à l’augmentation du montant des blindes qui dévore insidieusement mon petit stack. Quel appétit ! Bientôt une petite pause de 20 minutes. C’est le moment. Ca passe ou ça casse. Si ça passe tant mieux, si ça casse je profiterai d’être à la ville pour acheter quelques livres qui me sont indispensables… Finalement après quelques « all in », 4 mains profitables, et un petit break, le jeu reprend dans une salle qui se vide. Il ne reste plus que deux tables, puis qu’une seule. On fait la photo des neuf derniers survivants. Le maître de cérémonie, Monsieur Guillaume Gleize assure son rôle jusqu’àu bout. D’après la brochure remise à chaque participant, en compagnie d’un jeu de cartes et d’un tapis de souris, il est « reconnu par ses pairs comme le meilleur arbitre français ». Je n’en doute pas un seul instant : toute la journée il s’est baladé de table en table avec des cartes géantes qui constituaient des paires de 6, de 8 ou d’as ! Ah c’est facile ! Plus sérieusement merci à lui d’avoir semé un peu partout sa bonne humeur et sa convivialité. Une belle facon de travailler sérieusement sans se prendre au sérieux !

Après une neuvième place qui, forcément, laisse un léger goût d’inachevé, je reprend le chemin du retour, après cette magnifique journée. C’est que j’ai une semaine chargée : je dois à tout prix acheter des livres, j’ai un rêve américain à terminer, et, bientôt, je dois me rendre à Lorient pour participer à une autre étape live du Winamax Poker tour.

Gloaguen

Nice 1 (14 décembre)

Récit par Stéphane « xDarts06x »

8h15 : samedi 14/01/12, je prends la voiture pour me rendre à Nice pour l’étape locale du Winamax Poker Tour. Une demi heure plus tard, me voila rendu à destination et je retrouve quelques OPT (Olympique Poker Team). Un café plus tard, nous allons nous inscrire et découvrir la belle salle où nous allons essayer de passer la journée à monter des jetons et surtout prendre du plaisir pour la passion qui nous réuni tous le POKER.

10h : Shuffle Up and Deal donné par Nico « Croc Monsieur » Levi, la charmante Polly et l’équipe d’Esprit Poker. La table est a l’image du field, du joueur de club, du joueur online qui se prend pour Tom Dwan, du joueur qui découvre les jetons et ne sait pas dealer. Bref ce qui fait le charme de ce genre de rencontre.
Les premières minutes sont un peu tendues, la salle est assez silencieuse. Petit à petit tout le monde prend ces marques et l’ambiance se déride, le jeu un petit peu aussi, même si le play nit est assez de légion.

12h20 : c’est l’heure de partir en pause pour une heure histoire de se mettre un petit truc dans le ventre. Je suis toujours en course avec un stack de 14K, j’ai fait le yoyo comme d’hab, la faute à mon style de jeu assez loose aggro. Un petit encas pris chez Ronald et nous sommes prêt a reprendre la bataille.

13h20 : retour autour des tables. Mon objectif est de soit avoir monter un gros stack (j’annonce 80K) ou d’être autour des tables de side. Une heure dix plus tard, Ptipi314 qui était dans le rail le matin et now autour des tables SnG reçoit de ma part le texto suivant : « 77K, comme on a dit. » (spéciale dédicace à Kitbul). Je grind tranquillement et monte jusqu’à environ 115K pour un average à 30K.

16h : la structure nous rattrape cruellement, les joueurs bust tel un feu d’artifice de 14 juillet. 40 left, 30 left, puis 20 left. Je suis toujours en course, mon stack descend doucement, la structure me rattrape encore et toujours, les spots se font de plus en plus rare, les cartes aussi.

18h : c’est la bulle de la TF, je fais parti des plus short stack. J’ai été très sage, pas de pushs intempestifs, j’ai laissé des walks, bref une image d’un joueur sage et tight. Je suis de SB, et tout le monde fold avant moi. Ayant laissé tranquille mon voisin de gauche, je décide de push in the dark mes 6BB. Good timing, il me snap avec sa pp9. Cinq cartes plus tard et pas de miracle, je suis out et laisse place à la table finale. (Je sais que Monaie2singe sera fier de moi avec cette bulle en souvenir du Wamarium).

19h : il est temps de rentré à la maison. Aucun regret sur ma journée, des rencontres bien sympathiques, une super ambiance, un cadre idéal, une organisation au poil et un pro très accessible et sympa.

Bref encore une fois un Event Winamax très plaisant. Un grand MERCI à Polly, Nico Levi et l’équipe d’Esprit Poker. :wink:

Stéphane « xDarts06x »

Perpignan 1 (21 janvier)

Récit par Fabien « bobbylegros »

7h : J’ouvre un œil, j’en profite pour débuter une session ‹ Open d’Australie › que j’espère ne pas payer plus tard dans la journée…

9h25 : Je m’active et part en trottinant tel ‹ Sircuts › dans la tête d’un pro (c’est beau de rêver !!) pour le rejoindre le palais des congrès et son 7e étage panoramique !

11h20 : Je tombe à 10k puis 5k de tapis avec des rivières assassines et je suis en plein doute. Je me dis qu’il sera dur de faire mieux qu’à Montpellier (où j’ai terminé 5e) et que les SNG Live et Ipad se rapprochent à grand pas.

12h25 : Ouf ! Nous partons en pause déj’ et surtout j’ai réussi à remonter autour de la moyenne. J’ai même le temps de rentrer à l’appart, en dégustant une bonne purée avec saucisse de Toulouse (light !!).

14h30 : David (l’un des 2 directeurs de tournoi), nous annonce que notre table va casser, à mon grand désespoir car il y avait des joueurs sympas et des jetons à voler !!! Direction la table ‹ coupe gorge › avec un pirate et de gros tapis. Et là, du jeu et une paire d’As d’entrée, j’arrive à monter un tapis de 32K.

16h02 : je m’étais laissé glisser vers la sortie en traversant un long désert et une table très active. J’arrive tant bien que mal à doubler sur une horreur avec K5 > AK (ça m’a rappelé le King 5 donc j’ai poussé et j’étais forcé, stack de 12K). Main suivante je découvre les 6 en UTG+1, je boite avec 25K sur blindes 1.5/3K et je suis payé par les 9. Pas de miracle dans le monde des bisounours… Fini 44e.

17h : je me fais plaisir en prolongeant l’aventure avec le SNG Ipad (très bon concept !) dont ‹ jojo_54 › alias la terreur du Sunday Surprise (cf le coverage de l’étape). SNG ponctué par à un HU avec un Wameur ‹ Kfard_92 › bien sympa qui m’offrira un verre de houblon suite à sa victoire. Bien joué l’artiste !

19h20 : Retour à la salle car j’apprends via le coverage d’Harper que le temps de la Table Finale est venue ! Une TF rondement menée et avec des éliminations qui s’enchainent à la pelle. J’en profite pour discuter avec Matthieu Duran, le ‹ papa › du Winamax Poker Tour, bien abordable.

Remerciements appuyés à Anael et David + la Team Winamax présente sur l’étape ! Et VGG aux 2 élus bien entendu !!! (Tiens une rime pour finir !)

A la prochaine sur Montpellier 2 & 3 je l’espère fortement !

Fabien « bobbylegros »

Le Havre 1 (21 janvier)

« DANS LA TETE D’UN AMATEUR » - Récit par Hervé « RV033 »

Pour cette nouvelle étape du Winamax poker tour, je me trouve ce matin au Havre, quai de la Réunion, endroit sympa, salle agréable, 120 joueurs sont convoqués et deux auront la chance d’aller à Paris en finale. Arrivée dans la salle au Docks Café, accueil de l’équipe et validation de l’inscription vers 8 heures 50, ensuite petit café afin de patienter, le début du tournoi est prévu à dix heures.
Vers 9 heures 45 le directeur de tournoi, Monsieur Guillaume Gleize, nous fait l’honneur d’un petit discours puis le tournoi débute, visiblement nous sommes au complet.

Le tournoi se déroule dans une bonne ambiance, pour ma part, je suis à la table numéro 2, une table qui cassera rapidement, alors je décide de ne jouer que des grosses mains assez agressivement afin de faire grossir mon tapis.

Après un tour de table je touche une paire de 10, j’effectue un « move » en relançant, je suis suivi par un joueur de la table, je constate après l’abattage des cartes que je gagne ce coup, après plusieurs mises à la turn et à la river, je suis assez satisfait, je monte mon tapis gentiment.

Vers le round 3, nous perdons notre premier joueur, ce dernier reçoit une ovation générale de la salle, il a même droit à une petite interview privée avec le directeur de tournoi, fort sympathique d’ailleurs au même titre que ses deux adjoints.

La première pause arrive et comme je l’avais prévu ma table casse, je me trouve à une autre table avec des nouveaux joueurs, la mauvaise nouvelle c’est que cette table cassera aussi rapidement en début d’après-midi, pas trop le temps d’installer une stratégie. A la pause déjeuner, mon tapis est de 21525 jetons, nous avions commencé avec 15 000…

La reprise n’est pas facile, je commence à ressentir un peu de fatigue, alors j’essaye de me concentrer au maximum, j’active ma musique pour faire le vide et ne penser que « poker ». A ce moment-là de la partie, je touche une paire d’as, j’effectue une grosse relance, je suis payé par un joueur, au flop, pareil nouvelle relance, il suit, à la turn je pense que je suis devant, je décide de checker, il prend un long moment de réflexion et décide de miser, à mon tour d’avoir mal à la tête, le pot est énorme je dois gagner, je pense que je fais une erreur je décide juste de suivre, j’aurais pu soit relancer ou envoyer tapis, la river arrive, petite carte qui change rien, ici je décide de mettre cinq mille de plus, il suit rapidement, il retourne paire de valet, je gagne avec paire d’as, le pot est sympathique mais longtemps pendant le reste du tournoi j’allais me poser la question : si j’avais envoyé tapis, est ce qu’il aurait suivi ? Je me rassure en me disant que je suis là aussi pour apprendre et progresser.

Mon tapis est d’environ 35000 jetons, la table casse de nouveau, je suis déçu, j’étais bien, je touchais de belle cartes à ce moment du tournoi. J’arrive de nouveau sur une nouvelle table, visiblement selon les dire des joueurs, cette table est une table de « fou des all-in », je constate qu’un joueur a un tapis énorme, après quelques tours à cette table, le dit joueur paye tous et élimine les autres à une vitesse grand « V », il est en plein « rush ».

A ce moment-là du jeu, je touche moins de carte, je suis en pleine traversée du désert, en plus j’ai du mal à exister vu l’augmentation des blindes et le niveau des relances à la table. Je vais expliquer comment en deux coups on se fait éliminer en perdant 35000 jetons durement acquis pendant toutes ces heures :

Je touche [Ah][Qh], je suis grosse blinde, un joueur annonce tapis, il a environ 14 000 jetons, je prends le temps de la réflexion, à savoir que les tours précédents, régulièrement les joueurs sont allés à tapis, cette table est dans une dynamique « all-in », un peu comme dans les free de Winamax, après de longues minutes je choisis de suivre, j’engage donc 14000 de mon tapis et bien sûr je découvre que mon adversaire possède une paire de ROI . Je perds donc ce premier coup, je m’en veux, parfois il faut apprendre à jeter ces cartes.

Avec maintenant environ 20 000 jetons et des blindes a 2 000 et 4 000, je ne vois plus de jeu, les tours passent et mon tapis fond, je suis petite blinde avec 6 et 4 de cœur, tous les joueurs ont passé, il reste en jeu la grosse blinde, je décide de suivre, le joueur check, flop 6,4 et 10, je touche deux paires, vu la conjoncture de mon tapis et le prix des blindes, j’effectue une relance, le joueur rapidement annonce tapis bien sûr il présente un tapis plus conséquent au mien, je ne réfléchis pas beaucoup je paye, il retourne As-10, il a une paire au flop, je suis devant, le turn tombe : un As. Deux paires au dessus, je suis éliminé, il me semble en 50ème position.

Je suis quand même ravi de cette journée forte agréable à vivre, et super bien organisée, c’est une expérience de vie à faire et à refaire, en espérant que le Winamax poker tour poursuive sa route longtemps dans les années à venir.

Bravo et merci messieurs de Winamax et vive notre passion……

Hervé « RV033 »

Merci à Thomas « Papa_kwark_ » pour ses superbes photos que nous nous sommes permis d’insérer dans l’article d’Hervé. Vous pouvez retrouver une galerie complète de l’étape Winamax Poker Tour du Havre sur le site de Thomas.

Marseille 3 (28 janvier)

En vers et contre tous - Rendez-vous à Paris - Récit par Vincent

La nuit d’avant bien mal dormir. Dans quelques heures il faut partir.
Une bataille de plus à livrer, combat à perdre ou à gagner,
pour les couleurs de l’OPT, les émotions, et par fierté,
des aiguilles vont étourdir, des lettres et chiffres à en frémir.

Le champ est vaste, les soldats grondent. Coqs en tous genres, et quelques blondes.
Certains se toisent, d’autres s’embrassent. Chacun sa place… Une petite phrase :
« Shuffle, up and deal ! », c’est plus classe. Puis nous sommes tous en face-à-face,
petits agneaux, ou bêtes immondes, changeant de peau, en deux secondes.

De coups portés ou évités, histoires contées ou pièges déjoués,
en blessures longues à refermer, mesquins mensonges ou gros carrés,
on chemine sans en rien savoir, vers la ruine ou une heure de gloire.
Des tours érigées s’évanouissent, d’autres inespérées surgissent.

L’heure venu, plus tôt que prévu, on laisse à d’autres le HU.
Sonné, d’un coup, d’avoir perdu, mais du voyage nullement déçu.
En avril être prêt, rugir. Que finale rime avec plaisir.
Encore trois mois à se languir. Les nuits d’avant bien mal dormir.

Vincent

Déjà trois étapes du Winamax Poker Tour au compteur de Vincent : Marseille 1, où il a terminé 4ème, Nice 1 (34ème) et Marseille 3 (26ème). Un simple entraînement, précise-t-il, car Vincent a déjà remporté un package pour la Grande Finale.