Winamax SISMIX 2024-Rubriques - Autres tournois

Un dixième anniversaire qui va secouer

SISMIX Coverage

Put*** dix ans ! Dix ans que le SISMIX premier du nom s'est installé à Marrakech, bouleverant le paysage du poker live avec une offre unique au monde mixant tables de jeu en 6-max et festival electro. Dix ans, mais pas dix éditions, la nuance est de taille. Vous le savez aussi bien que nous, entre 2020 et 2021, une pandémie mondiale est notamment passée par là, puis la reprise de nos festivals live est passée par Madrid, pour une édition spéciale de notre deuxième événement signature, le Winamax Poker Open. En 2019, c'est du côté de la Costa Brava, à Lloret de Mar que le SISMIX a posé ses festivals. Une semaine façon épisode spin-off considéré comme "non-canon" par les puristes.

Car le cœur du SISMIX, il se trouve ici, au Es Saadi Resort, dans ce quartier de l'Hivernage qui n'en finit plus de s'étendre, de gagner en luxe et en prestige. À l'image d'un Strip de Las Vegas en perpétuelle mutation, ici les hôtels, restaurants ou centres commerciaux poussent comme des petits pains. Et si vous n'avez pas mis les pieds dans ce coin de Marrakech depuis dix ans, vous risquez d'être un peu déboussolés. D'ailleurs, la comparaison avec Sin City ne s'arrête pas là. C'est ce qu'est venu nous dire à midi Matthieu Duran, responsable du pôle live. "Ça fait dix ans que je ressers le même speech, mais le concept du SISMIX, c'est de proposer un mini Las Vegas à trois heures en avion de Paris. Du poker 24 heures sur 24 – grâce au cash game et aux jeux de tables proposés dans le casino – une hôtellerie de super qualité et bien sûr de la teuf en continu, le soir comme la journée."

Si le discours n'a donc pas changé – et heureusement – le temps et la manière de préparer l'événement n'ont plus grand-chose à voir avec 2014. "À l'époque, poursuit Matthieu, j'étais allé voir les boss de Winamax au printemps, en leur présentant un concept génial à mettre en place... en 2015. Sans surprise, ils se sont tout de suite montrés partant, mais à un léger détail près : pourquoi attendre 2015 ? Pourquoi ne pas faire ça dès cette année ! C'est alors que l'on s'est retrouvés à devoir tout mettre en place en moins de trois mois." Un premier aller-retour au Maroc pour rencontrer les décideurs du coin, mettre en place une première affiche artistique, concocter une ébauche de programme poker et la grande machine se mettait en route. Rien ne pouvait plus l'arrêter, pas même une hospitalisation prolongée pour Matthieu, des suites de complications liées à une opération chirurgicale. "J'ai passé cinq semaines à bosser depuis mon lit, la jambe en l'air."

De nos jours, le SISMIX, comme chacun de nos événements live, est le fruit d'un processus bien rodé, pensé et agencé bien plus longtemps à l'avance. "Après chaque festival, on donne deux mois à chacune des parties prenantes pour faire son post mortem dans son coin. On note ce qui a plus ou moins bien fonctionné, et dans le cas du SISMIX, on se retrouve en juillet/août, après les WSOP, pour savoir si on repart ou pas l'année suivante, et à quelles dates." Il faut dire que d'une année sur l'autre, c'est l'ensemble du Es Saadi qui est occupé par une armada de qualifiés, que l'on se chargera de vous présenter dans ces colonnes. "Il y a même trop de qualifiés par rapport au nombre de chambres, on a dû se contenter de donner du cash dans les derniers packages."

Encore plus de travail pour nous, ce qui nécessite bien une équipe élargie cette année à cinq reporters et une photographe (l'inégalable Caroline Darcourt, qui commence déjà à réfléchir à SISMIX Coverage

Put*** dix ans ! Dix ans que le SISMIX premier du nom s'est installé à Marrakech, bouleverant le paysage du poker live avec une offre unique au monde mixant tables de jeu en 6-max et festival electro. Dix ans, mais pas dix éditions, la nuance est de taille. Vous le savez aussi bien que nous, entre 2020 et 2021, une pandémie mondiale est notamment passée par là, puis la reprise de nos festivals live est passée par Madrid, pour une édition spéciale de notre deuxième événement signature, le Winamax Poker Open. En 2019, c'est du côté de la Costa Brava, à Lloret de Mar que le SISMIX a posé ses festivals. Une semaine façon épisode spin-off considéré comme "non-canon" par les puristes.

Car le cœur du SISMIX, il se trouve ici, au Es Saadi Resort, dans ce quartier de l'Hivernage qui n'en finit plus de s'étendre, de gagner en luxe et en prestige. À l'image d'un Strip de Las Vegas en perpétuelle mutation, ici les hôtels, restaurants ou centres commerciaux poussent comme des petits pains. Et si vous n'avez pas mis les pieds dans ce coin de Marrakech depuis dix ans, vous risquez d'être un peu déboussolés. D'ailleurs, la comparaison avec Sin City ne s'arrête pas là. C'est ce qu'est venu nous dire à midi Matthieu Duran, responsable du pôle live. "Ça fait dix ans que je ressers le même speech, mais le concept du SISMIX, c'est de proposer un mini Las Vegas à trois heures en avion de Paris. Du poker 24 heures sur 24 – grâce au cash game et aux jeux de tables proposés dans le casino – une hôtellerie de super qualité et bien sûr de la teuf en continu, le soir comme la journée."

Si le discours n'a donc pas changé – et heureusement – le temps et la manière de préparer l'événement n'ont plus grand-chose à voir avec 2014. "À l'époque, poursuit Matthieu, j'étais allé voir les boss de Winamax au printemps, en leur présentant un concept génial à mettre en place... en 2015. Sans surprise, ils se sont tout de suite montrés partant, mais à un léger détail près : pourquoi attendre 2015 ? Pourquoi ne pas faire ça dès cette année ! C'est alors que l'on s'est retrouvés à devoir tout mettre en place en moins de trois mois." Un premier aller-retour au Maroc pour rencontrer les décideurs du coin, mettre en place une première affiche artistique, concocter une ébauche de programme poker et la grande machine se mettait en route. Rien ne pouvait plus l'arrêter, pas même une hospitalisation prolongée pour Matthieu, des suites de complications liées à une opération chirurgicale. "J'ai passé cinq semaines à bosser depuis mon lit, la jambe en l'air."

De nos jours, le SISMIX, comme chacun de nos événements live, est le fruit d'un processus bien rodé, pensé et agencé bien plus longtemps à l'avance. "Après chaque festival, on donne deux mois à chacune des parties prenantes pour faire son post mortem dans son coin. On note ce qui a plus ou moins bien fonctionné, et dans le cas du SISMIX, on se retrouve en juillet/août, après les WSOP, pour savoir si on repart ou pas l'année suivante, et à quelles dates." Il faut dire que d'une année sur l'autre, c'est l'ensemble du Es Saadi qui est occupé par une armada de qualifiés, que l'on se chargera de vous présenter dans ces colonnes. "Il y a même trop de qualifiés par rapport au nombre de chambres, on a dû se contenter de donner du cash dans les derniers packages."

Encore plus de travail pour nous, ce qui nécessite bien une équipe élargie cette année à cinq reporters et une photographe (l'inégalable Caroline Darcourt, qui commence déjà à réfléchir à ses photos de vainqueurs de Side Events) 

" target="_blank">ses photos de vainqueurs de Side Events), rien que pour la partie française. Et au vu des chiffres de fréquentation des premiers tournois à l'affiche, déjà proprement hallucinants (on vous en parle très vite dans nos prochains articles), cela ne sera pas de trop. Les World Series of Poker ont beau démarrer, eux aussi, ce mardi 28 mai, on peut vous garantir qu'ici, on sera au moins aussi bien qu'à Vegas.

Let’s get this party started

Un premier record de fréquentation tombe en quelques heures ! Event #1 - Starter 3 000 MAD

salle

Ce SISMIX démarre en trombe ! Sur le Starter, premier tournoi au programme sur un total de 26, seulement quatre niveaux ont suffi pour battre l'affluence de l'année passée. Les 226 inscriptions comptabilisées en 2023 constituaient déjà un record à Marrakech, mais aujourd'hui, le tableau d'affichage est grimpé à pas moins de 273 entrées, alors que nous ne sommes qu'au niveau 8 ! Il reste encore trois levels d'inscriptions tardives pour les retardataires, qui sont encore nombreux à vouloir inaugurer ce festival de la meilleure des manières.

VienMonAgno

Parmi eux, on a reconnu de nombreuses têtes dont celle d'Hadrien Gallois. Celui qui sévit sur nos tables sous le pseudo ViensMonAgno a gentiment décliné l'invitation de ses amis de participer au Battle Royale. "J'ai vu le field et j'ai senti que l'agneau risquait de passer à la broche", nous a-t-il confié juste avant de prendre place dans ce Starter.

Juani

Le Toulousain sera tout de même bien accompagné, à commencer par son acolyte de toujours Juanitoooo, paré de son plus beau chapeau. On se souvient de son deep run sur le Main Event l'an passé, qui l'avait vu pousser le bouchon jusqu'en 21ᵉ position. Depuis, le membre du Winamax Stream Gang a continué de progresser, avec de nombreux résultats chez nous, accrochant même un premier titre Winamax Series en janvier. On lui souhaite de trouver la même réussite sur ce festival.

On aurait pu croire qu'il allait tomber les gants pour aller profiter des pools party et autres festivités... c'est mal connaître notre WIP Édouard Bernadou. Le quadruple champion du monde de full contact n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, encore moins cartes en main. Assis en table 38, il a trouvé un partenaire de jeu qui risque de lui donner du fil à retordre en la personne de Mathieu Pontin. Si les gros high kicks ne sont pas autorisés dans notre discipline, il usera d'autres méthodes pour envoyer des parpaings avec pour objectif la même finalité : celle de mettre tout le monde KO.

Mathis

Vous l'avez compris, les festivités ont démarré sur les chapeaux de roue. Avec une telle affluence, il va d'ores et déjà falloir pousser les murs, mais rassurez-vous : nous sommes équipés en conséquence. Avec un soleil radieux, des sourires chaleureux et une joyeuse bande de joueurs aussi motivés, ce SISMIX s'annonce des plus caliente.

Il ne pourra en rester qu’un

Les sharks sont à l'heure sur le Battle Royale Thomas "Inaus" Santerne dispute son premier SISMIX Event #2 : Battle Royale 8 500 MAD (Day 1)

Thomas Santerne

Quoi de mieux pour se chauffer sur ce SISMIX qu'un petit Battle Royale à 8 500 MAD ? En parallèle du Starter se dispute le deuxième plus gros tournoi du festival en terme de buy-in. Autant dire que c'est là où l'on retrouve les visages connus du circuit et les habitués des festivals Winamax, les joueurs à l'heure qui ont décidé de ne pas rater une miette de cette édition anniversaire du SISMIX.

C'est toujours un plaisir de retrouver des joueurs qui évoluent dans les hautes sphères du poker mondial sur un festival comme ici à Marrakech. Tout juste auréolé de sa place de runner-up sur le Main Event à 100 000 € du Triton pour 1,7 million, Thomas Santerne dispute son premier Sismix. A la question naïve du couvreur "Mais pourquoi t'es là ? ", une réponse limpide : "J'aime trop le jeu ". Les yeux encore brillants, il me reparle de cette performance du côté du Montenegro, il y a dix jours à peine, où il est passé tout proche du titre sur l'une des plus prestigieuses épreuves du festival. "Je n'ai aucun regret, en plus je fais le heads-up contre Alex Kulev, le mec qui me stakait et me coachait quelques mois plus tôt, un vrai bon gars qui mérite beaucoup. J'aurais pu bust 5ème si j'avais pas chatté As-Dix contre As-Roi chez lui. Du coup, c'était que du bonus ". Inaus n'oublie pas d'où il vient et a soif de cartes et garde intacte sa motivation sur un tournoi plus de cent fois moins cher, on devrait le voir sur tous les plus gros tournois prévus cette semaine. "Je joue le Battle Royale, le Main Event et le High-Roller si je deep run pas le Main ", ajoute-t-il avant d'aller fumer une clope, une fois son bouton passé à la table du redoutable espagnol Javier Tsunamy.

Maxime Chilaud

Du côté des joueurs qui sont passés également par la case one time, un certain Maxime Chilaud, qui m'assure n'avoir raté aucune édition du SISMIX depuis sa création. On ira vérifier, bien entendu, mais le 11e du WPT Championship 2023 pour 456 500 $ avait l'air ravi de se retrouver ici pour jouer dans son format préféré, le 6-Max. Evidemment, vous devez le savoir, vu que vous suivez/jouez ce tournoi depuis des années, mais c'est sans nul doute le format qui attire la plupart des joueurs ici au Es Saadi Resort, que ce soit des Top regs ou des joueurs récréatifs, tous habitués à jouer en 6-Max sur leur room préférée online, et qui ont une occasion unique de jouer en live dans un format si propice à l'action.

Mathieu Lamagnere

Si l'on parle de top reg, comment ne pas citer Mathieu Lamagnère, incontournable performeur des festivals Winamax, au départ de ce Battle Royale qu'il a buy-in avec ses miles en bon habitué qu'il est. Vainqueur du High-Roller ici-même en 2017, 3e du WPO Dublin et runner-up du WPO Madrid, Sixcoups est à son aise sur les festivals Winamax et sera à surveiller de près ces prochains jours.

Nemo Israel

J'ai également reconnu dans le field de ce Battle Royale quelques fines gâchettes de la nouvelle génération comme Matthieu Choffardet ou Nemo "Koering" Israel (photo), deux habitués de la Grindhouse Marc "Lima-Europa" et Nicolas "Chevre.Miel" Vayssières, le récent vainqueur du BPC Namur Rayane Mokhtar mais aussi quelques WIP parmi lesquels Fred Chau.

Pïerre Calamusa

Côté Team Winamax, un seul joueur pour l'instant au départ de l'épreuve au 7e niveau de la journée, Pierre Calamusa, qui a pris un excellent départ avec un tapis déjà multiplié par 2,5, et un ancien du Team, Aurélien "Guignol" Guiglini, venu taper le carton et profiter pendant une semaine à Marrakech, après avoir quitté l'entreprise l'an dernier après plus de 15 ans de bons et loyaux services.

Battle Royale

Le tournoi est prévu sur deux jours et avec déjà 185 entrées, le chiffre de l'an passé (213 entrées) ne devrait être qu'une formalité à dépasser. L'an dernier, c'est Baptiste Bensadi qui s'était imposé sur l'épreuve pour 145 000 MAD (sans les bounties).

Battle Field

Pierre Calamusa et Romain Lewis parmi les 27 joueurs au Day 2 du Battle Royale Event #2 : Battle Royale 8 500 MAD (Day 2) LE CHIPCOUNT COMPLET DU DAY 2

Winamax

Comme d'habitude, le Battle Royale est le tournoi de début de festival réservé aux bankrolls les plus fournies puisqu'il fallait se délester de 8 500 dirhams pour y participer. Les 212 inscrits d'hier (soit juste un de moins que l'an dernier) ont permis de constituer un prizepool de 825 200 dirhams, mais aujourd'hui, ils ne seront plus que 27 à déballer les jetons de leurs sacs pour croiser le fer. Si certains comme Matthieu Choffardet ou Maxime Chilaud ont été désarçonnés au cours de la journée inaugurale, d'autres têtes bien connues sont encore présentes aujourd'hui pour jouter et aller chercher les 145 000 dirhams promis au gagnant (hors primes).

Parmi eux, deux Team Pro Winamax, Pierre Calamusa et Romain Lewis qui s'affronteront sur la même table dès le début de journée. On retrouvera également l'homme en forme du moment,Thomas Santerne, qui abordera cette ultime journée avec le troisième plus gros tapis. Par ailleurs, le nom qui apparaît tout en haut du classement provisoire ne nous est pas inconnu puisqu'il s'agit de Victor Fryda, un joueur régulier de nos festivals. On se souvient qu'il avait particulièrement brillé sur le Main Event du WPO Brastislava en septembre dernier où il avait terminé troisième. Vous l'avez compris, ce Battle Royale est une épreuve de spécialiste, dans laquelle chaque coup porté sera millimétré. Actuellement assurés d'un billet de 8 400 dirhams, tous n'auront qu'un seul objectif : la victoire.

Romain Lewis atteint la table finale du Battle Royale

Event #2 : Battle Royale 8 500 MAD (Table finale)

Romain Lewis

Pour inaugurer le Dôme sous lequel quelques privilégiés du Main Event viendront jouer sous le feu des projecteurs et dévoiler leurs secrets sur le Streaming Live proposé par Winamax tout au long du SISMIX, quoi de mieux que la table finale du premier gros tournoi du festival, le Battle Royale qui a comptabilisé 212 entrants à 8 500 MAD ?

Au départ de ce Day 2, avec une reprise à 27 joueurs restants, on était en droit de rêver à un casting 4 étoiles, d’autant plus que Romain Lewis, Pierre Calamusa et Thomas Santerne montaient des jetons. Après 20 éliminations, l’ultime table de ce Battle Royale est privée de deux de ces favoris, LeVietf0u prenant la porte en 14eme position et Inaus héritant du statut de bubble-boy de cette table finale.

Ne boudons pas notre plaisir, Romain Lewis atteint sa première table finale sur un event Winamax, lui qui pour l’instant devait se contenter de min-cashs sur les Main Event, dont son plus gros avant qu'il ne porte le logo Winamax (22e en 2016). "Je crois que je n'avais jamais joué le Battle Royale, et je n’ai pas trop l’habitude de jouer des formats en Progressive Bounty en live", me confiait-il avant l’ultime combat qui se présentait à lui sur ce tournoi. Pas très original dans sa réponse, le membre du Team loue l'expérience du 6-Max en live. "On joue vraiment plein de coups, c'est vraiment fun, j'ai passé une superbe journée hier. Les tables sont petites, c'est convivial, quand tu bluffes, on te regarde de près, t'es pas là à bluffer un mec à l'autre bout de la table. La structure est rapide, mais comme on joue beaucoup de mains, la moyenne reste dans les 50/60 blindes tout le long, c'est vraiment hyper plaisant."

Pour résumer ce qui s’est passé pour lui sur ce tournoi pour monter autant de jetons, Romain évoque le départ tonitruant qui l’a vu passer de 50 000 à 750 000 en quelques heures sur le Day 1, accumulant les bounties. Une fin de journée difficile a vu son stack amputé de moitié, avant que le run ne se poursuive aujourd’hui, avec un gros flip passé avec As-Roi contre les Dames, puis l’élimination de Thomas Santerne pour composer la table finale. "Après une relance à 65 000 du chipleader, je fais 235 000 avec As-Roi de SB et Inaus envoie son tapis de 490 000 avec As-7 suité." Vous l'aurez deviné, la premium du Team Pro a tenu et Inaus a dû se résoudre à rejoindre le field du Main Event.

L’attraction de ce tournoi chute donc aux portes de la table finale, permettant à notre Team Pro de l’aborder avec un tapis de 1,5 million, le plaçant en 3e position derrière Victor Fryda (3,9 million) et Alexandre de Zutter (2,9 millions).

Victor Fryda

Le chipleader de cette table finale, Victor Fryda, est loin d'être inconnu de nos services, puisqu'on se rappelle de sa démonstration de force sur la table finale du WPO Bratislava en septembre dernier, 3e de l'épreuve pour 42 000 € après avoir été longtemps chipleader. Il aborde cette table finale avec 130 blindes devant lui.

Alexandre de Zutter

Alexandre de Zutter a également eu son heure de gloire. C'était en 2019 quand il avait deep run le premier PSPC de l'Histoire aux Bahamas après avoir gagné son ticket en remportant le PokerStars Festival de Lille. Régulier des tournois live de Winamax, on l'avait également vu à son aise sur le King5, où il avait atteint les quart de finales juste avant le COVID.

Sacha Cohen

On trouve également sur cette table finale un ancien WIP en la personne de Sacha "PyroSC" Cohen, streameur de jeux vidéos qui avait passé un bout de temps au sein du Stream Gang et dont la meilleure perf' sur un event Winamax restait pour l'instant sa 28ème place du WPO Dublin en 2019. "On ne peut pas rêver mieux comme début de festival", nous confiait Pyro avant de rejoindre son siège sur l'ultime table de ce Battle Royale.

Daniel Boissard

Mais la belle histoire de cette table finale se trouve au siège 7, avec la présence de Daniel Boissard, un joueur d'une cinquantaine d'années qui dispute sur ce SISMIX son tout premier festival de poker. Venu avec un groupe de potes de Nantes qui se retrouvent souvent pour taper le carton au Casino de Pornic, Daniel a fait ses armes au Club Associatif de La Baule Poker et avait coché précisément ce Battle Royale, "pour se faire un kif". "J'avais envie d'affronter des gros joueurs", me confiait l'un de ses potes dans le rail. Assis à quelques mètres de la table finale télévisée, pour l'encourager jusqu'au bout de ce rêve, ses potes du club tiennent à me préciser que Daniel n'ose même pas jouer les 250€ de Pornic habituellement, que c'est surtout un joueur d'Expresso et que c'est la première fois qu'il se décide à venir jouer un tournoi live.

Ses potes ont eu droit à un coverage personnalisé via WhatsApp. "Il a même bust Pierre Calamusa !", me soufflait l'un de des supporters, preuve à l'appui (Daniel a demandé à Pierre juste après l'avoir bust deux Dames contre As-Roi) . Daniel avait d'abord pour objectif d'atteindre le Day 2, puis de gratter quelques paliers. Puis, il a commencé à se dire qu'il pourrait peut-être accéder à la table finale, étape par étape. A l'heure où j'écris ces lignes, il dispute la table finale, d'ores et déjà assuré de remporter un minimum de 26 800 MAD (sans compter les Bounties) et est en train de vibrer comme jamais sur son premier gros tournoi live.

TABLE FINALE À SUIVRE SUR LE STREAMING LIVE

Table finale BR

La table finale de ce Battle Royale signe le début du Streaming Live proposé par Winamax sur ce SISMIX, avec Londam et Flavien Guenan aux commentaires. Les 7 derniers joueurs en lice jouent pour les 146 000 MAD prévus pour les 2 premières places, à quoi s'ajouteront les bounties récoltés pendant ces deux jours de tournoi. Ils sont d'ores et déjà assurés de remporter un minimum de 26 800 MAD.

Composition de la table finale :

Siège Nom Jetons Blindes
1 Victor Fryda 3925000 131
2 Alexandre de Zutter 2960000 99
3 Rafik Chelihi 610000 20
4 Romain Lewis (Team Winamax) 1515000 51
5 Driss Zemmouri 965000 32
6 Sacha "PyroSC" Cohen 835000 28
7 Daniel Boissard 880000 29

Le Streaming Live sur Twitch Le Streaming Live sur Youtube

Victime de son succès

La très forte affluence nous oblige à apporter quelques modifications au programme

SISMIX files

Vous êtes nombreux sur ce SISMIX 2024. Très nombreux. Trop nombreux ? Nous n'oserions pas ! Un festival de cette qualité et de cette ampleur mérite d'être partagé avec le plus possible d'entre vous. Simplement, accueillir un tel contingent de joueurs surmotivés à l'idée de taper le carton en 6-max sous le soleil de Marrakech, cela ne se fait pas sans quelques ajustements. Sans plus de préambule, les voici de la façon la plus claire possible :

L'Event #11, le Bounty ITM à 1 700 MAD prévu initialement à 16 heures est décalé à 17 heures et strictement limité à 48 joueurs. L'Event #12, le Sat Hit&Run à 1 200 MAD pour le Main Event est strictement limité à 48 joueurs. L'Event #13, le Sat Hit&Run à 2 200 MAD pour le Highroller est strictement limité à 48 joueurs. L'Event #14, le Sprint du jeudi à 1 700 MAD est limité à 20 tables, soit 120 joueurs, préalablement pré-inscrits.

SISMIX files

Le problème qui se pose ici est simple : en compilant la Salle Jean Bauchet, le dôme installé juste en face et le salon égyptien, il n'y a plus de tables disponibles pour tous vous faire jouer. Fort logiquement, la priorité est donnée au Main Event cet après-midi qui, avec plus de 700 entrées à l'heure où ces lignes sont tapées, et encore cinq niveaux d'enregistrement tardif, est d'ores et déjà le plus gros Day 1A de l'histoire du SISMIX. Dix ans après sa création, le seul festival electro-poker au monde continue de nous impressionner.

Pour finir, et même si nous l'avons déjà mentionné dans notre article d'introduction du jour, si vous souhaitez jouer le Day 1C de vendredi, nous ne pouvons que vous encourager à vous inscrire dès aujourd'hui. Non seulement cela vous assurera votre place, mais en plus vous vous éviterez de devoir commencer votre journée par une potentiellement longue file d'attente. Et enfin, assurez-vous de télécharger l'application Winamax Live (disponible sur Android et iOS) pour recevoir les notifications à chaque futur changement au programme. Bonne chance à tous.

‹ ‹ En plein kiff › à Marrakech ! ›’

Luis Rayon vainqueur Starter #2

Au poker comme dans la vie, il y a des moments où tout va dans notre sens. Depuis deux jours, c'est exactement ce qu'est en train de vivre Luis Rayón (en blanc, au milieu). Originaire des Asturies, dans le nord-ouest de l'Espagne, "fish1chips" (son pseudo sur nos tables online), n'est pas venu au SISMIX pour faire de la figuration. Car environ 24 heures avant de franchir le Day 1A avec un tapis le plaçant en sixième position parmi les 91 qualifiés, il a démarré la semaine de la meilleure des manières en remportant le Starter pour 14 500 €.

Un premier titre en live symbolique à plus d'un titre pour ce jeune homme de 33 ans. "J'avais très envie de ramener un trophée, je suis super content, nous a-t-il raconté. Je vais pouvoir le montrer à mes parents, c'était vraiment une expérience folle." Le poker, Luis l'a découvert grâce à ses amis, qui sont également la raison de sa venue à Marrakech. "Mon pote Carlos a gagné un package et j'ai décidé de venir avec lui, nous explique celui qui se considère aujourd'hui comme un joueur professionnel. J'ai surtout l'habitude des Expresso, mais j'aime beaucoup l'énergie et l'ambiance du live."

Luis Rayon vainqueur Starter

Son Starter fut une histoire de hauts et de bas. "Je suis longtemps resté au-dessus de la moyenne puis, une fois arrivé en table finale, je suis passé un peu short. Je n'avais pas grand-chose à faire, alors j'ai attendu mon heure. En heads-up, j'ai réduit l'écart petit à petit avec mon dernier adversaire, jusqu'à réussir à lui passer devant. Honnêtement, je suis en plein kiff' à Marrakech !"

Et la semaine est encore loin d'être terminée, avec donc un Day 2 de Main Event à jouer dans d'excellentes conditions, et peut-être une ou deux soirées au Es Saadi ou au Theatro ? "Je dois avouer que je suis plutôt là pour le poker. J'ai envie de jouer le Main jusqu'au bout. D'ailleurs, quand je peux, je me lève tôt et je me pose tranquillement à la piscine. Il n'y a pas mieux..." Quand on entend ça, on ne peut que lui souhaiter de poursuivre sur sa lancée. Félicitations champion et à très vite !

Traduction et adaptation par Flegmatic

Pietro Palomba, l’âme d’un ambassadeur

Vainqueur de l'Event #7, un Mystery KO à 1 700 MAD, Pietro Palomba s'est confié sur sa vision du monde du poker et pourquoi Winamax est le meilleur acteur du marché (c'est lui qui le dit !).

Pietro Palomba

Italien de naissance, Pietro est un Espagnol d'adoption, lui qui s'est exilé aux Iles Canaries il y a plus de 30 ans. Grand connaisseur du monde du poker – il a commencé à jouer en 2006 – le Transalpin a pour meilleur résultat en live une deuxième place lors du Spanish Poker Tour en 2008, bonne pour 45 000 €. Sa victoire sur l'Event #7 de ce SISMIX ne lui a pas rapporté autant. En revanche, elle nous a permis de faire plus ample connaissance avec le bonhomme. Et rien que pour ça, on est très contents.

"J'ai été short stack pendant tout le tournoi. À 18 left, j'ai commencé à gagner des coups pour remonter au classement. Mais je suis arrivé en table finale sans le moindre bounty. Heureusement, j'ai éliminé mes quatre derniers adversaires pour corriger tout ça." Voilà pour le parcours de Pietro dans ce Mystery Bounty. Car son parcours de vie et de joueur est encore plus intéressant.

"Jusqu'en 2015-2016, je jouais des MTT online, essentiellement sur PokerStars. Puis, j'ai décidé de changer pour Winamax. Je ne le regrette pas. L'univers graphique chez vous est incroyable et le support est vraiment au top. C'est important de comprendre que le poker est un jeu sérieux, mais qu'on est aussi là pour s'amuser. J'ai d'ailleurs dit aux gens de PS il y a quelques années (lors d'un festival à Barcelone) "Winamax est en train de vous manger". Ils m'ont répondu "Pas de souci, on est en train de préparer des choses, ça va aller". Résultat, ils n'ont fait rien du tout et Winamax est bel et bien en train de manger son concurrent." C'est Pietro qui le dit...

On a alors demandé à l'Italien ce qu'il pensait du SISMIX. On avait une petite idée de la réponse : "C'est juste phénoménal, spectaculaire. Winamax a fait un travail de fou. Je suis venu à Marrakech avec deux personnes qui ne jouent pas au poker. Elles profitent à fond de toutes les festivités. Lors du SISMIX, il n'y a pas besoin de jouer au poker pour passer un super moment. C'est un festival unique en son genre. J'adore également le Winamax Poker Open (WPO). Je serai bien sûr à Bratislava en septembre."

Les festivals de Winamax donnent d'ailleurs quelques idées à l'ami Pietro, lui qui milite depuis des années pour que le monde du poker s'intéresse de nouveau aux Iles Canaries. "Depuis 2008, année où j'ai dealé en heads-up le Spanish Poker Tour organisé par Everest Poker à l'époque, il n'y a pas eu de gros tournois de poker sur notre île. Pourtant, elle réunit tout ce qu'il faut pour organiser un festival comparable au SISMIX : une météo idéale, des complexes hôteliers à la hauteur. Bref, le cadre parfait pour s'éclater en jouant aux cartes. J'ai bon espoir d'obtenir satisfaction un jour."

Sur le papier, l'ile espagnole a en effet tous les atouts pour être une destination poker privilégiée des joueurs et des fêtards. Alors qui sait ?

Tournois annexes : tous nos récits

Google Doc : tous les résultats

La victoire de l’outsider

Driss Zemmouri s'impose sur le Battle Royale (145 000 MAD + 131 000 MAD) Event #2 : Battle Royale 8 500 MAD (Table finale)

Driss Zemmouri

Entre un Team Pro (Romain Lewis), un streameur qui passé des heures à jouer online dans le StreamGang (Sacha « PyroSC » Cohen), un spécialiste de cash-game qui s’était illustré à Bratislava (Victor Fryda), le marocain Driss Zemmouri ne faisait clairement pas figure de favori sur la table finale du Battle Royale.

C'est pourtant lui qui est reparti avec le trophée après une table finale qu'il avait abordée avec l'un des plus petits tapis, après un heads-up de deux heures contre Alexandre de Zutter sur lequel les deux joueurs ont chacun eu leur chance avec deux balles de match chacun.

L'affaire s'est conclut entre les deux joueurs sur un board où tous deux ont trouvé une top paire suffiante pour tout mettre au milieu. Au kicker, Driss Zemmouri était devant et est parvenu à se faire payer pour achever son adversaire.

Vainqueur du Starter (ou Tournoi d’ouverture comme l’indique Hendon Mob) sur la version 2015 du SISMIX, il s’adjuge donc le premier très gros gain de ce festival, remportant le Battle Royale pour 145 000 MAD + 131 000 MAD en bounties, soit près de 25 000 €.

Après sa victoire, Driss n'avait qu'une envie : célébrer sa victoire en allant s'offrir un gros gueuleton avec sa compagne venue le soutenir jusqu'à la dernière main de cette table finale. "J'ai juste envie d'aller me régaler maintenant", dira-t-il au micro de Fausto, avant de confier qu'il était "tombé à 2,5 blindes avant l'ITM". Une belle remontada plus tard, comme ce qu'il fera en table finale, et le voici avec le trophée dans les mains, lui qui ne joue que très rarement et seulement à Marrakech depuis une dizaine d'années.

Romain Lewis

Pour sa première table finale sur un event Winamax, Romain Lewis s’arrête à la 4e place de l’épreuve, éliminé avec Roi-Valet contre As-3 d'Alexandre de Zutter alors qu'il lui restait une poignée de blindes. Card dead pendant toute la table finale, notre Team Pro aura seulement vibré en doublant son tapis sur un spot trips over trips contre Alexandre de Zutter.

Sacha Cohen

Sacha "PyroSC" Cohen n'aura pas vibré bien longtemps sur cette table finale, éliminé rapidement 7e par le grand animateur du début de TF, Rafik Chehili Roi-Valet contre Roi-Roi à tapis preflop.

Daniel Boissard

Daniel Boissard suivra dans le rail en 6e position, après avoir envoyé son tapis au milieu avec une top paire contre la couleur floppée de Alexandre de Zutter. Amateur complet qui s'est fait un kif sur ce Battle Royale pour jouer avec les meilleurs, il aura réalisé un parcours incroyable en atteignant l'ultime table de l'épreuve.

Rafik Chehili

C'est ensuite Rafik Chahili qui nous quitte ensuite en relançant le futur vainqueur avec Roi-Dame contre As-Valet.

Victor Fryda

Pour de nombreux observateurs de cette table finale, Victor Fryda était l'un des favoris. Et pourtant, après plusieurs coups malchanceux qui l'ont fait chuter à une quinzaine de blindes, il échoue une nouvelle fois en 3e position (comme à Bratislava en septembre dernier) après avoir perdu As-8 contre As-4 chez Alexandre de Zutter.

Alexandre de Zutter

Alexandre de Zutter, runner-up du Battle Royale

RÉSULTATS DE LA TABLE FINALE

Place Nom Pays Prix (MAD)
1 Driss Zemmouri Maroc 145 000
2 Alexandre De Zutter France 145 000
3 Victor Fryda France 104 000
4 Romain Lewis France 74 200
5 Rafik Chelihi France 52 900
6 Daniel Boissard France 37 700
7 Sacha "PyroSC" Cohen France 26 800

Revivez la table finale du Battle Royale

On fait pêter le Magnum ?

Le local Saber Elmouhtadi décroche sa première victoire en live sur le Magnum Event #10 : Magnum 3 000 MAD

magnum
Pour remporter un tournoi de poker, il faut parfois savoir faire des sacrifices. Saber en a lui fait un gros pour s'imposer sur le Magnum ce jeudi. Alors qu'il comptait s'installer confortablement à l'une des nombreuses tables de la salle Jean Bauchet pour prendre part au Day 1B du Main Event, le Marocain n'a finalement pas pu y prendre part. La raison ? Un Main Event plein à craquer, victime de son succès. "À ce moment-là, je me demande bien ce que je vais pouvoir jouer. Et là, on me dit qu'il est seulement possible de s'inscrire sur le Magnum, mais qu'il reste un seul niveau pour s'inscrire".

Emballé par l'idée, Saber n'hésite pas une seule seconde et saute aussitôt dans ce Side Event avec une quinzaine de blindes. Pas de quoi pour autant faire paniquer cet habitué du live qui n'en est pas à son coup d'essai, ici, à Marrakech. "Avec mes amis passionnés de poker, on passe beaucoup de temps ici, au Es Saadi. C'est un peu comme ma deuxième maison. Alors, quand j'ai su que le SISMIX revenait cette année à Marrakech, je ne pouvais pas passer à côté de ça.

Grand bien lui a fait. Après avoir obtenu une honorable 25e place sur le Starter en début de festival, le Marocain s'en est donc allé décrocher, pour son plus grand bonheur, sa toute première victoire en live à domicile. "J'étais comme un fou. Ça fait déjà quelques années que je joue au poker et j'attendais vraiment cette première victoire avec impatience. Qui l'aurait cru qu'en rentrant avec à peine vingt blindes, j'allais remporter mon premier tournoi, sérieusement ? Je t'avoue que j'ai encore du mal à réaliser, c'est dingue".

Dingue comme sa victoire. Après un ITM sur le Main Event l'an passé, couplé à la victoire de son ami Issam Benhaddou sur ce même tournoi, Saber a donc trouvé la solution, sa solution, pour l'emporter : "il suffit de late reg au dernier moment, et si tout se passe bien, tu finis par être le grand gagnant". Vous avez compris ?

Un Bounty pour un max de Caluori

Jean-Luc Caluori remporte le Bounty ITM pour 15 700 MAD (Hors bounty).

Event #11 : Bounty ITM (1 700 MAD)

Jean-Luc Caluori

Jean-Luc est un homme heureux. Depuis peu à la retraite, il profite de son temps libre pour vivre sa passion pour le poker avec ses amis. Les cartes dans sa vie c'est une longue histoire : « J'ai fait 13e du WPT National Maurice. » D'après nos recherches dans les archives de l'INA, on retrouve une interview dans laquelle notre éminent collègue Mathieu Sustrac possédait encore des cheveux. Pour le gapençais le poker est surtout une source de partage, d'échange et de bon temps : « On fait les event winamax depuis très longtemps. on est toujours un groupe d'amis à venir. L'ambiance est sympa, on rigole bien. » Cette atmosphère chaleureuse, il l'insuffle dans le Club Poker05 dont il est le fondateur :« On essaie de faire bouger les gens de notre club en leur faisant gagner des packages pour qu'il découvre l'ambiance qui règne dans ce festival. » 3e l'an passé sur le Monster Stack gagné par Zchance44, c'est le genre d'expérience positive que ce président souhaite transmettre.

Mais revenons à ce Bounty ITM, le sudiste s'est inscrit un peu par dépit ne pouvant pas prendre place sur le Main Event. Son début de tournoi s'est déroulé façon « Poker panache », entendez par là que le monsieur n'a pas joué de manière conventionnelle, n'hésitant pas à envoyer des gros péchons. « Mon ami Juju était là, c'est mon coach, enfin… il me canalise parce que parfois je me laisse un peu aller. » C'est sur les précieux conseils de son ami que le sexagénaire s'est ressaisi avec un seul but : le titre.

Suite aux succès du Main Event ce Bounty ITM avait été capé à cinquante-huit participants pour désengorger les salles. Coach Juju étant passé par là pour recadrer notre personnage, Jean-Luc s'est repris en resserrant son jeu, les coups sont devenus moins nombreux et les jetons perdus aussi. « Je n'ai pas spécialement touché de jeu jusqu'à la table finale où les choses se sont mieux passé. » Arrivé en head's up face à un adversaire ayant fait le ménage à la table, Jean-Luc commence son tête-à-tête avec un déficit de 2,5/1. Concentré mais n'hésitant pas à échanger sympathiquement avec son adversaire, le haut alpin réalise même un fold de génie qui a laissé tout le monde pantois. Short stack avec un tapis avoisinant les 15 BB, il check/raise son adversaire sur un flop hauteur K, mais quand son adversaire annonce « All in » ce dernier hésite : « T'essaie d'arracher ? » demande-t-il tentant de glaner de l'information. « À ce moment-là je le sens trop fort, j'ai K9 et le flop est déconnecté je sens qu'il est devant moi et que je suis en mauvaise position. » « Pot commited » en ayant investi plus de la moitié de son capital dans ce coup, il se résigne à coucher là où de nombreux joueurs auraient payé pour une question de côte. Son adversaire admettra avoir AK confirmant ainsi son feeling. Par la suite, il remontera son déficit en doublant sur son adversaire avant de prendre l'avantage pour finalement porter l'estocade.

Pour fêter ça on est allé au Theatro, il y avait tous les copains, c'était vraiment génial. Du coup aujourd'hui je suis un peu fatigué, c'est pour ça que j'ai préféré jouer le Day 1D turbo du Main. Cette victoire lui permet d'engranger 32 000 MAD et une bonne dose de confiance pour cette fin de festival.

Courra bien qui courra le dernier

Romuald a pris part à la course à la dernière minute et il a coupé le cordon en premier #14 Sprint du jeudi 1 700 MAD

Romuald vainqueur Sprint

Il n'avait pas prévu de jouer ce tournoi, alors il l'a gagné. Ce son de cloche, on a l'impression de l'entendre énormément sur nos festivals live. Alors on préfère y voir le fait qu'il y a des bons coups à faire partout. Pour Romuald, tout commence par 45 minutes d'attente avant de vouloir s'inscrire au satellite Hit&Run pour le Main Event. "Et là on me répond : 'Mais monsieur, ça fait 45 minutes qu'il n'y a plus de places !' Je demande ce qu'il reste de disponible, et on me répond le satellite pour le Highroller et le Sprint. Bon, ça ne me dit pas grand-chose alors je fais deux pas pour partir. Et là, j'entends un floor annoncer 'Il ne reste plus que 26 places sur le Sprint !' Je suis quand même venu là pour jouer alors je décide de tenter le coup."

Structure extrêmement Turbo oblige (on parle de niveaux de dix minutes, pour rappel), Romuald survit en touchant "des belles mains". Jusqu'à se présenter en table finale avec un tapis assez conséquent. "À ce moment-là, ce n'est pas pour me la raconter, mais je me sens pas mal au-dessus." Bien aidé également par un petit coup de pouce du destin. "Je pars dans un bluff et je finis en quinte et je floppe brelan avec une paire de 9 contre une paire d'As. Tout part au flop et je finis en carré !"

À quatre joueurs restants, Romuald se retrouve en possession de 75% des jetons, mais perd de sa superbe en faisant doubler quatre fois des shorts. Cela ne l'empêche pas d'attaquer le heads-up en position de favori. "J'ai mis une grosse pression contre un joueur qui était un peu moins à l'aise, et c'est passé. 7 500 €, ça fait plaisir !" Car oui, le Rennais, opticien dans le civil, est un habitué des joutes en live, et ce depuis un bon bout de temps. "Je joue depuis 2005, exclusivement en live. Avec un pote, on va souvent jouer des FPS, j'ai quasiment joué toutes les Finales du Winamax Poker Tour, je suis allé deux fois à Vegas... D'ailleurs, j'ai pris pas mal de photos avec de très grands joueurs : Phil Ivey, Phil Hellmuth, Gus Hansen, Davidi Kitai..." Peut-être même va-t-il pouvoir taper le carton avec deux d'entre eux, s'il décide de se lancer dans le grand bain du Main Event ce vendredi soir. Au pire, il y aura toujours le Sprint...

La remontada d’un flambeur

Dorian Brisset remporte le Sprint du vendredi pour 46 700 MAD #16 Sprint du vendredi 1 700 MAD

Vainqueur Sprint 16

Propriétaire d'un magasin de location/réparation/vente de trottinettes électriques à Frontignan dans l'Hérault, Dorian "Dodo" Brisset n'avait plus que 500 € en poche au moment d'aller s'enregistrer sur le Sprint hier midi. "Avec mes collègues, on avait un budget pour ce SISMIX. Mais comme on est tous un peu des flambeurs, il ne restait pas grand chose après deux bullets dans le Main Event. Je mets 170€ sur le tournoi puis je vais perdre les 330€ restants en cash-game. C'était ma dernière chance du festival, et c'est la remontada !"

Dorian se définit comme un pur amateur, qui joue depuis de longues années mais principalement en cash-game du côté de la Grande-Motte. Très rare en tournoi, il a réalisé sa première ligne Hendon Mob ici-même, en finissant 176eme du Main Event du SISMIX l'an dernier.

"L'année dernière, on était venus juste pour le SIXMIX et on n'a pas trop pu profiter. Du coup, cette année, on a pris 4 jours de plus après le festival pour profiter, et pendant la semaine, c'est full poker. J'ai dormi 10 heures depuis lundi, entre le poker, les pool-partys, le beer-pong, c'est vraiment intense et fun. En 2023, j'étais venu avec deux "collègues". Cette année, on était 6, je pense que l'an prochain, on sera 20 à revenir."

Soudés, de bonne humeur, tous les potes de Dorian se sont livrés à une épique séance de shooting avec notre Caroline Darcourt nationale, allant jusqu'à décrocher la légendaire licorne à l'arrière-plan du Stream pour réaliser une épique photo qui restera dans les annales.

Vainqueur Sprint 16

Sur le Sprint, tout est allé dans le bon sens pour celui qui aime se faire appeler Dodo. "Le Sprint, c'est un tournoi pour moi. Des niveaux de 10 minutes, ça va vite, tu montes vite ou tu bust, t'es vite fixé. Ca ressemble un peu à du cash-game en mode short-stack."

"Le tournoi s'est passé comme un turbo, ça envoyait dans tous les sens, j'ai mal commencé mais après j'ai eu plein de bonnes recontres qui m'ont permis de monter un stack. Au moment de la table finale, je me retrouve avec 60 000 (pour des blindes à 80 000), je retourne un Roi... puis un deuxième Roi, et la remontada était alors enclenchée. Je fais plus que doubler, et après je bust un ou deux mecs, pour me replacer et finir en heads-up où on a dealé à deux."

Grâce à cette victoire, Dorian remporte 46 700 MAD (environ 4 200 €), de quoi aller buy-in quelques tournois pour finir en beauté ce festival, avec un objectif simple : décrocher un deuxième trophée. On se réjouit déjà d'avance pour le futur shooting photo de la victoire.

Maître en sa Demeure

Première victoire en live pour Maxime Demeure, qui s'impose sur le Desperado (14 700 MAD + 11 000 MAD de bounties)

Maxime Vainqueur Desperado

Premier SISMIX, première victoire en live : que demander de plus ? "Franchement, ça fait plaisir, en plus ça s'est bien passé tout le long," résume Maxime Demeure, tout frais vainqueur du Desperado, le tournoi KO à 1 700 Dirhams au programme ce vendredi. "Il y a quoi, une fois où tu es descendu un peu ? À 10 BB, et puis tu as doublé avec une paire d'As," précise son pote Sébastien, venu le soutenir dans le rail en finale après avoir baggué sur le Day 1C du Main Event. "C'est ça, reprend Maxime, et ensuite, la TF, c'était comme dans un rêve ! Il n'y a pas eu d'accrocs, j'ai passé mes flips, j'ai eu les bonnes rencontres..." Au point d'éliminer quatre joueurs sur ses six derniers adversaires, et faire gonfler le premier prix de 14 700 Dirhams de 11 000 Dirhams de bounties.

"C'est grâce à lui tout ça, c'est lui qui me coache !," enchaîne Maxime en désignant Seb. "Je joue tout entre 50 et 250 € sur Winamax, complète ce dernier. J'ai quatre titres Winamax Series, dont deux obtenus cette année, et quatre deuxièmes places. Mais par contre en live, c'est beaucoup plus compliqué, il y a un cap à franchir." C'est en tant que qualifié que Sébastien est arrivé au Es Saadi, avec donc Maxime dans ses valises, avec qui il partage sa chambre.

D'habitude, le terrain de jeu privilégié des deux hommes est plutôt la capitale, notamment le Club Circus. "On est aussi venus à la finale du Winamax Poker Tour ces deux dernières années. Ça nous fait un peu de route depuis Troyes, mais comme je viens souvent pour le boulot, ça ne me dérange pas. Je suis militaire, mais je ne peux pas en dire plus [rires]." Il faut dire que les bonnes parties se font rares en Champagne. Heureusement, il y a Winamax, qui a été partenaire du club de Benjamin Nivet du temps béni où l'ESTAC évoluait en Ligue 1. "On a joué plusieurs fois le tournoi organisé au stade, et on a gagné pas mal de places sur Winamax pour voir des matchs en loges." Deux amoureux du W rouge donc, enfin récompensés... du moins pour un. "On se revoie demain après le Mystery !", lâche Seb' en partant. Avec grand plaisir les gars.

Il a bien fait de craquer

Après avoir pris la décision de débarquer à Marrakech la veille du tournoi, Riad Benamar remporte le Royal Omaha (70 200 MAD) !

Omaha
"Je ne devais même pas venir..." Cette phrase, on l'a entendu des tonnes de fois de la bouche d'un vainqueur de tournoi. Et c'est aussi l'histoire de Riad Benamar, champion du tournoi de Pot Limit Omaha samedi soir. "J'ai vu les photos de mes potes sur place, et je me suis chauffé. Vendredi midi, j'ai acheté le billet d'avion. J'ai fait une soirée avec des amis jusqu'à trois heures du matin vendredi soir, j'ai embarqué à 6 heures du mat' le samedi. Je suis arrivé à Marrakech sans avoir dormi." Un plan à l'arrache qui a donc fonctionné à merveille. "Je savais que je pouvais le faire. Des fois, tu écris ton scénario idéal, et ça se réalise."

Mais si Riad s'est inscrit à ce Royal Omaha plutôt qu'à l'un des nombreux tournois de Hold'em au programme, ce n'est pas par hasard : "Je ne joue qu'à ça. J'ai fait du Hold'em pendant dix ans, et j'en ai eu assez des bad beats. Je ne prenais plus de plaisir, j'avais même arrêté. À coté, je lançais des tournois online d'Omaha pour me détendre. J'ai fini par monter une bankroll qui m'a permis de jouer tous les tournois d'Omaha des Wina Series. Et j'en ai gagné un en janvier 2023, sous le pseudo 'Bingo_Loto'. En live, j'ai joué quatre tournois d'Omaha, pour trois finales." Et visiblement, cette expérience du poker à quatre cartes a fait la différence sur ce Royal Omaha : "C'est un field avec des joueurs de Hold'em. Tu vois vite la différence avec les vrais joueurs d'Omaha. À trois joueurs restants, on a dealé, et un des joueurs voulait surtout le trophée. Nous étions deux gros tapis... et je lui ai dit que le trophée ne serait pas pour lui. Trois mains après, je lui avait tout pris."

Le membre du club Pokeralille, dont il fait partie depuis "6 ou 7 ans", a maintenant un nouveau challenge : "Faire le doublé en gagnant le Sunday Mystery. Tout est possible", explique ce joueur résident à Compiègne. Ingénieur dans l'automobile et du haut de ses 46 ans, confie également jouer plutôt pour les trophées que pour l'argent. Et dire qu'il ne devait même pas en jouer un, de tournoi...

Tournois annexes : tous nos récits

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On se marre et on win !

Marwin Gonnachon remporte le sprint du samedi soir et collecte 74 500 MAD

Event #21 : Sprint Saturday (1 700 MAD)

Marwin Gonnachon

Alors que ce SISMIX 2024 est sur le point de se conclure il est encore temps de gagner des trophées. Pour ça, rien ne sert de courrir il faut partir à point en saisissant la bonne opportunité quand elle se présente. Pour Marwin (prononcé Marvin) Gonnachon cette aubaine s'est présentée sur le Sprint du samedi soir. Après avoir passé une excellente semaine brassée entre la fiesta et le poker, il fallait conclure en beauté. Quand sur ce tournoi les piles sont devenues des montagnes, les espoirs ont commencé à naître. "Tout s'est débloqué quand un joueur qui avait beaucoup de jetons a commencé à tilter. Quelques mains plus tard, j'ai réussi à tout lui prendre dans un "3-way all in" avec paire de rois contre A10 et AJ." Par la suite, tout s'est déroulé comme dans un rêve arrivant au tête-à-tête final avec 95% des chips en circulation.

Dans sa vie, le poker est une passion qu’il garde à côté de sa vie professionnelle. Cet ancien opérateur de télésurveillance reconverti en pilote de drone participait ici à son premier SISMIX. « Je suis venu, avec des potes dont certains ne jouent pas du tout au poker, on était plutôt là pour faire la bringue et de ce côté-là, on s’est fait plaisir. » Côté cartes, le landais est également content de ses prestations : « J’ai directement ITM le Starter, ça m’a mis en confiance mais sur le Main ça n’a rien donné, j’ai mis deux cartouches pour me voir sauté à trente places du deuxième jour. » C’est d’ailleurs de là que l’histoire est partie, car le jeune homme de 26 ans n’était pas rassasié. C’est ainsi qu’il a sauté dans ce Sprint pour finir par le gagner.

Connu sous le pseudonyme -GM NutseY- sur Winamax, Marwin signe ça plus belle performance en encaissant les liasses de la première place : 74 500 dirhams.

Skyy is the limit!

Pour son premier SISMIX, Skyyart remporte le Rodéo (12 500 MAD + bounties)

Skyyart vainqueur Rodéo

Alors, oui, avec ses 57 entrants et son prix d'entrée de 1 700 Dirhams, le Rodéo le plus petit tournoi du festival. Mais encore fallait-il le gagner. Et même le plus expérimenté des joueurs vous le dira : remporter un tournoi en live, c'est une sensation inestimable. Alors décrocher un trophée pour son troisième festival live seulement, c'est une performance qui mérite d'être soulevée. Surtout quand le vainqueur en question porte un patch WIP, est le meneur d'une communauté de centaines de milliers de followers, et s'acharne depuis plusieurs mois à perfectionner son poker devant les yeux de ses viewers. Bienvenue dans le clan des vainqueurs Skyyart !

"Ça fait plaisir en vrai, même si c'était un petit tournoi, célèbre Willy. En plus, il y avait d'autres collègues WIP en finale, et le joueur que j'ai joué en heads-up était sympa." Sur ce petit tournoi, donc, tout s'est passé de manière fluide pour le streamer. "J'ai touché mes premières premiums du festival. J'ai eu deux fois les Rois en une heure et demie. Et ce qui est encore mieux, c'est qu'à chaque fois il y a eu du jeu en face." La première fois, il gagne un énorme pot contre une paire de Dames, et la deuxième, il prend tout à un adversaire qui s'était chauffé à le 4-bet shove avec As-Dame. "J'ai très vite monté un gros stack, j'ai perdu pas mal de coups contre des shorts mais j'ai quand même pris pas mal de bounties."

Skyyart vainqueur Rodéo

Au point de se présenter en table finale avec le costume de chipleader. "À quatre joueurs restants, j'avais 950 000 quand le deuxième avait 300 000. Et en heads-up, j'avais le double de mon adversaire. Il jouait bien d'ailleurs, mais il n'a pas eu de chance : dès son premier open shove, j'ai trouvé une grosse main." Nous n'en dirons pas plus, puisque Skyy a prévu de faire une grosse vidéo de ce Rodéo. "On a tout filmé. Ce sera un genre de Dans la Tête de Skyyart. Ça va sûrement durer plus d'une heure. L'idée c'est de commencer par parler de concepts simples, très basiques, de rappeler les règles du poker. Et plus on avance dans le tournoi, plus on attaque des concepts plus complexes."

Un trophée, un nouveau concept de vidéo : pour cette première venue au SISMIX, c'est ce qu'on appelle un carton plein. "Je venais surtout pour jouer donc je n'ai pas trop fait la fête, mais je me suis beaucoup amusé, j'ai kiffé l'ambiance." Rendez-vous à Bratislava pour tenter la passe de deux. Cette fois sur un plus gros tournoi ?

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