Un dixième anniversaire qui va secouer
Put*** dix ans ! Dix ans que le SISMIX premier du nom s'est installé à Marrakech, bouleverant le paysage du poker live avec une offre unique au monde mixant tables de jeu en 6-max et festival electro. Dix ans, mais pas dix éditions, la nuance est de taille. Vous le savez aussi bien que nous, entre 2020 et 2021, une pandémie mondiale est notamment passée par là, puis la reprise de nos festivals live est passée par Madrid, pour une édition spéciale de notre deuxième événement signature, le Winamax Poker Open. En 2019, c'est du côté de la Costa Brava, à Lloret de Mar que le SISMIX a posé ses festivals. Une semaine façon épisode spin-off considéré comme "non-canon" par les puristes.
Car le cœur du SISMIX, il se trouve ici, au Es Saadi Resort, dans ce quartier de l'Hivernage qui n'en finit plus de s'étendre, de gagner en luxe et en prestige. À l'image d'un Strip de Las Vegas en perpétuelle mutation, ici les hôtels, restaurants ou centres commerciaux poussent comme des petits pains. Et si vous n'avez pas mis les pieds dans ce coin de Marrakech depuis dix ans, vous risquez d'être un peu déboussolés. D'ailleurs, la comparaison avec Sin City ne s'arrête pas là. C'est ce qu'est venu nous dire à midi Matthieu Duran, responsable du pôle live. "Ça fait dix ans que je ressers le même speech, mais le concept du SISMIX, c'est de proposer un mini Las Vegas à trois heures en avion de Paris. Du poker 24 heures sur 24 – grâce au cash game et aux jeux de tables proposés dans le casino – une hôtellerie de super qualité et bien sûr de la teuf en continu, le soir comme la journée."
Si le discours n'a donc pas changé – et heureusement – le temps et la manière de préparer l'événement n'ont plus grand-chose à voir avec 2014. "À l'époque, poursuit Matthieu, j'étais allé voir les boss de Winamax au printemps, en leur présentant un concept génial à mettre en place... en 2015. Sans surprise, ils se sont tout de suite montrés partant, mais à un léger détail près : pourquoi attendre 2015 ? Pourquoi ne pas faire ça dès cette année ! C'est alors que l'on s'est retrouvés à devoir tout mettre en place en moins de trois mois." Un premier aller-retour au Maroc pour rencontrer les décideurs du coin, mettre en place une première affiche artistique, concocter une ébauche de programme poker et la grande machine se mettait en route. Rien ne pouvait plus l'arrêter, pas même une hospitalisation prolongée pour Matthieu, des suites de complications liées à une opération chirurgicale. "J'ai passé cinq semaines à bosser depuis mon lit, la jambe en l'air."
De nos jours, le SISMIX, comme chacun de nos événements live, est le fruit d'un processus bien rodé, pensé et agencé bien plus longtemps à l'avance. "Après chaque festival, on donne deux mois à chacune des parties prenantes pour faire son post mortem dans son coin. On note ce qui a plus ou moins bien fonctionné, et dans le cas du SISMIX, on se retrouve en juillet/août, après les WSOP, pour savoir si on repart ou pas l'année suivante, et à quelles dates." Il faut dire que d'une année sur l'autre, c'est l'ensemble du Es Saadi qui est occupé par une armada de qualifiés, que l'on se chargera de vous présenter dans ces colonnes. "Il y a même trop de qualifiés par rapport au nombre de chambres, on a dû se contenter de donner du cash dans les derniers packages."
Encore plus de travail pour nous, ce qui nécessite bien une équipe élargie cette année à cinq reporters et une photographe (l'inégalable Caroline Darcourt, qui commence déjà à réfléchir à
Put*** dix ans ! Dix ans que le SISMIX premier du nom s'est installé à Marrakech, bouleverant le paysage du poker live avec une offre unique au monde mixant tables de jeu en 6-max et festival electro. Dix ans, mais pas dix éditions, la nuance est de taille. Vous le savez aussi bien que nous, entre 2020 et 2021, une pandémie mondiale est notamment passée par là, puis la reprise de nos festivals live est passée par Madrid, pour une édition spéciale de notre deuxième événement signature, le Winamax Poker Open. En 2019, c'est du côté de la Costa Brava, à Lloret de Mar que le SISMIX a posé ses festivals. Une semaine façon épisode spin-off considéré comme "non-canon" par les puristes.
Car le cœur du SISMIX, il se trouve ici, au Es Saadi Resort, dans ce quartier de l'Hivernage qui n'en finit plus de s'étendre, de gagner en luxe et en prestige. À l'image d'un Strip de Las Vegas en perpétuelle mutation, ici les hôtels, restaurants ou centres commerciaux poussent comme des petits pains. Et si vous n'avez pas mis les pieds dans ce coin de Marrakech depuis dix ans, vous risquez d'être un peu déboussolés. D'ailleurs, la comparaison avec Sin City ne s'arrête pas là. C'est ce qu'est venu nous dire à midi Matthieu Duran, responsable du pôle live. "Ça fait dix ans que je ressers le même speech, mais le concept du SISMIX, c'est de proposer un mini Las Vegas à trois heures en avion de Paris. Du poker 24 heures sur 24 – grâce au cash game et aux jeux de tables proposés dans le casino – une hôtellerie de super qualité et bien sûr de la teuf en continu, le soir comme la journée."
Si le discours n'a donc pas changé – et heureusement – le temps et la manière de préparer l'événement n'ont plus grand-chose à voir avec 2014. "À l'époque, poursuit Matthieu, j'étais allé voir les boss de Winamax au printemps, en leur présentant un concept génial à mettre en place... en 2015. Sans surprise, ils se sont tout de suite montrés partant, mais à un léger détail près : pourquoi attendre 2015 ? Pourquoi ne pas faire ça dès cette année ! C'est alors que l'on s'est retrouvés à devoir tout mettre en place en moins de trois mois." Un premier aller-retour au Maroc pour rencontrer les décideurs du coin, mettre en place une première affiche artistique, concocter une ébauche de programme poker et la grande machine se mettait en route. Rien ne pouvait plus l'arrêter, pas même une hospitalisation prolongée pour Matthieu, des suites de complications liées à une opération chirurgicale. "J'ai passé cinq semaines à bosser depuis mon lit, la jambe en l'air."
De nos jours, le SISMIX, comme chacun de nos événements live, est le fruit d'un processus bien rodé, pensé et agencé bien plus longtemps à l'avance. "Après chaque festival, on donne deux mois à chacune des parties prenantes pour faire son post mortem dans son coin. On note ce qui a plus ou moins bien fonctionné, et dans le cas du SISMIX, on se retrouve en juillet/août, après les WSOP, pour savoir si on repart ou pas l'année suivante, et à quelles dates." Il faut dire que d'une année sur l'autre, c'est l'ensemble du Es Saadi qui est occupé par une armada de qualifiés, que l'on se chargera de vous présenter dans ces colonnes. "Il y a même trop de qualifiés par rapport au nombre de chambres, on a dû se contenter de donner du cash dans les derniers packages."
Encore plus de travail pour nous, ce qui nécessite bien une équipe élargie cette année à cinq reporters et une photographe (l'inégalable Caroline Darcourt, qui commence déjà à réfléchir à ses photos de vainqueurs de Side Events)
" target="_blank">ses photos de vainqueurs de Side Events), rien que pour la partie française. Et au vu des chiffres de fréquentation des premiers tournois à l'affiche, déjà proprement hallucinants (on vous en parle très vite dans nos prochains articles), cela ne sera pas de trop. Les World Series of Poker ont beau démarrer, eux aussi, ce mardi 28 mai, on peut vous garantir qu'ici, on sera au moins aussi bien qu'à Vegas.