Vegas Show - WSOP 2016 - Juillet - 9

Samedi 9 juillet : demandez le programme !

On y est ! La 68ème épreuve des WSOP débute enfin... Et c'est la plus attendue de tous : le Main Event des championnats du monde de poker ! Et comme si ça ne suffisait pas, nous suivrons à côté le Big One for One Drop à 111 111$, avec Davidi Kitai.

10h (19h en France) : Multiplex Poker en direct des WSOP !

On ne change pas une équipe qui gagne : votre émission radiophone favorite fait son show au coeur des Championnats du Monde, pour un décrochage quotidien en direct de 19 à 21h (heure Française). Les invités de prestige s'enchaînent à notre micro, en même temps que les anecdotes croustillantes et les tickets de tournoi... ainsi qu'un voyage pour deux à Vegas ! Autrement dit, tous les ingrédients sont réunis pour vous faire passer une nouvelle soirée de rêve en notre compagnie.

11h : Main Event - No-Limit Hold'em 10 000$ (Day 1A)

La date est cochée dans le calendrier de tous les passionnés de poker depuis de longs mois désormais. En ce samedi 9 juillet débute le plus beau tournoi du monde, celui qui fait fantasmer quiconque à déjà touché des cartes : le Main Event des championnats du monde de poker. Avec son prix d'entrée de 10 000 dollars et son affluence oscillant entre 6 000 et 7 000 joueurs, il assure à son vainqueur un radical changement de vie. En plus du prestige du titre, il empochera plusieurs millions de dollars... Et avec 50 000 jetons au départ et des niveaux de deux heures, il y a de quoi poser son jeu. Gaëlle Baumann, Pierre Calamusa ou encore Alexandre Luneau débuteront leur tournoi aujourd'hui.

12h : Event #63 - No-Limit Hold'em 1 000$ (Day 3 et Finale)

Sur les 2 452 entrants, un Français fait encore de la résistance parmi les 25 survivants... Christophe Pommier va encore devoir lutter une troisième et dernière journée, même s'il est dernier au chipcount, avec 108 000 jetons, soit 9 blindes. L'Italien Raffaele Castro est chipleader de ce tournoi, qui compte encore quelques noms connus de la scène internationale, comme Matas Cimbolas ou Tony Dunst. Le vainqueur de ce tournoi empochera 339 254 dollars. Tous sont pour le moment assurés de gagner 10 979$.

12h : Event #65 - Ladies NLHE Championship 10 000$ (Day 2)

Ne vous fiez pas au prix d'entrée exorbitant de ce tournoi cher à la gente féminine, puisqu'il offre à ces derniers une réduction du 90%, ce qui équivaut finalement à un prix d'entrée de 1 000 dollars. Avec donc la structure qui va avec, à savoir un turbo. Des 819 entrants, elles ne sont plus que 112 à la fin de cette première journée ! Et il reste une seule et unique Française : Sarah "delamaisondubluff" Ennebati. Elle reviendra avec un tapis proche de la moyenne (56e avec 31 400 jetons), assurée de remporter au minimum 1 520$. Avec cette performance, elle réussit là son 2e cash en carrière. Désormais, elle visera le bracelet et les 149 000$ promis au vainqueur, et pour cela, il faudra encore se débarrasser de quelques très bonnes joueuses, telles que Vanessa Selbst (9e), Amanda Musumeci (12e), Natalia Breviglieri (13e) et Elisabeth Hille (14e).

14h : Event #62 - High-Roller Pot-Limit Omaha 25 000$ (Finale)

Avec les éliminations des frères Mizrachi (Michael termine douzième, Robert neuvième), les yeux sont désormais tournés vers l'ancienne légende du poker en ligne Jens Kyllonen, qui limite ses apparitions autour des tables en dur, ainsi que Ryan D'Angelo, Dan Smith et Tommy Le, encore présents à quatre joueurs restants à l'heure où nous écrivons ces lignes. Le vainqueur empochera un chèque de 1,12 million de dollars.

14h : Event #64 - Pot-Limit Omaha Hi-Lo Split 8 or Better 3 000$ (Day 3 et Finale)

Suite à l'élimination de Fabrice Soulier en 59ème place (4 873 dollars), plus aucun Français n'est en course. L'Américain Scott Clements, le Canadien Timothy Vukson ou l'Anglais Richard Ashby sont actuellement bien placés. Il y a 294 960 dollars qui sont offerts au futur vainqueur.

14h : Event #67 - NLHE High Roller for One Drop 111 111$ (Day 2)

Avec 171 inscriptions pour le moment (re-entry inclus), ce One Drop 2016 dépasse largement l'affluence de l'an passé (135). Il sera encore possible de s'enregistrer juste avant le début du Day 2, raison pour laquelle le payout n'est pas encore connu, même si on connait le prizepool actuel : 18 millions de dollars ! Si Sylvain Loosli, Patrick ■■■■■ et Adrien Allain n'ont pas réussi à passer cette première journée, tous les regards sont désormais tournés vers Davidi Kitai, qui a réussi à se qualifier pour la suite du tournoi avec 800 000 jetons, soit 40 blindes pour la suite du tournoi. Le chipleader est un Autrichien, Koray Aldemir. Il a réussi à monter un tapis de 3,789 millions (190bb).

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Le tournoi qui fait oublier tous les autres tournois

Event #68 : Main Event 10 000$ (Day 1A)

Comme toujours, on peut compter Michel Abécassis pour décrire la situation avec justesse et éloquence :

Par son histoire, ses enjeux fabuleux, sa structure, le MainEvent WSOP surpasse tous les rêves. Et c'est aujourd'hui! #let'sdothis @Winamax

— Michel Abécassis (@MIK_22) July 9, 2016

Car c'est bel et bien une vérité immuable depuis maintenant 46 ans : le Main Event des World Series of Poker ne ressemble à nul autre tournoi. Chaque année, il est le point culminant de l'été à Las Vegas, et le rendez-vous incontournable de l'année pour tous les joueurs de poker du monde entier, qu'ils soient amateurs ou professionnels.

Pour les premiers, le disputer est déjà un accomplissement en soi, et souvent la concrétisation d'un rêve de longue date. Et les seconds, souvent blasés par la succession des épreuves tout au long de l'année, retrouvent soudain une âme d'enfant à la simple évocation de cette épreuve mythique.

Pour nous, observateurs privilégiés du monde du poker tout au long de l'année, que ce soit lors des rendez-vous amateurs du Winamax Poker Tour, des grandes fêtes populaires de Dublin ou Marrakech, ou des rassemblements d'experts à Monte Carlo, Barcelone ou Malte, c'est aussi un moment immanquable, et c'est avec une excitation non dissimulée que nous nous attaquons ce marathon de dix jours qui verra plus de 6000 joueurs (au moins) se presser sur la ligne de départ.

A tournoi exceptionnel, dispositif exceptionnel : nous serons sur le pont non-stop pour vous raconter le Main Event quasiment en temps réel, à raison d'un article par heure tout au long de l'évènement. Sachant que dix heures de poker seront jouées chaque jour jusqu'au 18 juillet, cela représente un joli paquet d'infos, photos, hand histories, anecdotes croustillantes, statistiques pointues et rumeurs non-vérifiées !

Parmi les joueurs au départ du premier des trois Day 1, trois pros du Team Winamax : Gaëlle Baumann, Pierre Calamusa et Alexandre Luneau, et plusieurs joueurs qualifiés via nos satellites organisés sur Wina, dont Alexandre Amiel et Ivan « ValueMerguez » Deyra. Le coup d'envoi ne va pas tarder à être donner : à très bientôt pour une présentation plus complète des joueurs du Day 1A !

Main Event : la structure du Day 1

Tapis de départ : 50 000 (contre 30 000 l’an passé !) Durée des niveau : 120 minutes

Coup d’envoi : 11 heures (20h en France)

Progression des blindes 75/150 150/300 150/300, ante 25 200/400, ante 50 250/500, ante 75

Une pause de vingt minutes aura lieu entre chaque niveau, avec une pause-dîner de 90 minutes après le troisième niveau. Le Day 1 se terminera aux alentours de 23 heures 30.

Main Event : le programme

Samedi 9 juillet : Day 1A Dimanche 10 juillet : Day 1B Lundi 11 juillet : Day 1C Mardi 12 juillet : Day 2A et Day 2B Mercredi 13 juillet : Day 2C Jeudi 14 juillet : Day 3 (rassemblement des fields) Vendredi 15 juillet : Day 4 Samedi 16 juillet : Day 5 Dimanche 17 juillet : Day 6 Lundi 18 juillet : Day 7 (jusque la finale)

Go le Team !
Good luck pour ce ME ! :wink: :slight_smile:

Level 1, aux cartes citoyens

Blindes 150/300

Un bon reportage Main Event, c'est un reportage qui commence par un tour complet de la salle, histoire d'identifier les forces en présence, et pourquoi pas d'assister aux premiers coups fumants du tournoi. Allez hop, let's go.

Brasilia Room : 0 tables

Ca commence bien : la Brasilia est complètement vide, si ce n'est pour quelques croupiers et surviseurs en train de déballer les sacs de jetons pour ce qui me semble être le Day 2 du Ladies. OK, donc pas de Main Event dans la Brasilia aujourd'hui. Poursuivons.

Pavilion Room : 0 tables

Il y a des tas de joueurs dans la plus grande salle du centre de convention du Rio, mais ils sont occupés à jouer une partie de cash-game, ou l'un des nombreux satellites pour le Main Event programmés tout au long de la journée. Circulez, y'a rien à voir !


Amazon Room

Ah, tout de même : l'Amazon est remplie. Je commençais à me demander si le Main Event n'avait pas été annulé, faute de joueurs. C'est dans l'Amazon Room que le coup d'envoi du Day 1A a été donné. Avant que Jack Effel (l'arbitre en chef) ne fasse un petit discours, les joueurs ont eu droit au fameux remix du thème principal de Le Bon, la Brute et le Truand d'Ennio Morricone (frissons garantis), puis à un court montage vidéo montrant la conclusion de quelques Main Event de ces trente dernières années, avec les visages réjouis de Johnny Chan, Phil Hellmuth, Stu Ungar, Chris Moneymaker ou encore Pius Heinz au moment de jouer, et gagner leur dernière main. Parfait pour se mettre dans l'ambiance avant un bref rappel des règles principales et des quelques changements de structures opérés cette année. Principale révolution : chacun débute désormais le tournoi avec 50,000 jetons, contre 30,000 les éditions précédentes. Aussi, un minimum de 1000 joueurs seront récompensés.

Zone Violette (40 tables)

La plupart des tables étaient clairsemées au moment où les mots « shuffle up and deal » ont été prononcés. Parmi les joueurs arrivés à l'heure dans la zone Violette de l'Amazon Room : une écrasante majorité de visages anonymes, mais aussi quelques pros, dont Thor Hansen, Eugene Katchalov, Luca Pagano, Marc-Etienne McLaughlin (finaliste en 2013) et deux pros du Team Winamax.

« Tu reconnais quelqu'un à ma table ? » me demande Alexandre Luneau. Je lui réponds que, à peu de choses près, je ne reconnais personne dans la salle entière. « Mon voisin de table est en train de chercher qui je suis sur Google ! » Le pouvoir du logo Team Pro !

Sur un turn 65310, Gaëlle Baumann mise 1200 depuis la SB et se fait payer par le joueur au cut-off. La rivière est un 5 et Gaëlle checke. Son adversaire mise 1500. Gaëlle sourit, et paie avec un résigné. Son adversaire est un peu perdu, et attend de se faire rappeler à l'ordre par le croupier avant de réveler ses cartes. Il montre KQ pour une couleur gagnante : nous n'aurons attendu que dix minutes avant d'assister au premier slowroll de ce Main Event 2016.
Aussi aperçus dans l'Amazon Room : un beau virage Matt Ashton / Andy Black (à la même table se trouve Alex Jacobs, qu'on ne voit plus trop en tournoi mais qui a récemment participé à la version américaine du jeu télé Jeopardy (un truc qui n'existe plus en France depuis longtemps) : il a gagné haut la main !

Zone Orange (42 tables)

Ronan « Roroflush » Monfort a opté pour le Day 1A, et son émotion est palpable, en témoigne ce post sur Instagram : « Ça fait des années que je fais ce métier mais il y a des tournois qui font toujours un pincement au cœur au moment de s'asseoir à la table. »

Au milieu des tables "full random", on tombe sur des castings relevés, comme ce virage Billy Baxter (sept bracelets WSOP), Mikiyo Aoki (2e sur le Ladies en 2014), et Damien Lhommeau.

Statistiques, anecdotes, et citations à la con

Nombre de tables actives en ce début de Day 1A : 82 Nombre de joueurs maximum par table : 9 Affluence théorique maximum de ce Day 1A : 738 (mais des tables supplémentaires seront ouvertes en cas de besoin, bien entendu) Affluence du Day 1A de l'édition 2016 : 741 Journalistes aperçus en train de prendre des photos avec un vieux téléphone portable : 1

Un joueur a rapporté son propre chariot et y a posé son ordinateur portable (actuellement branché sur un match de foot US). Nous avons affaire à quelqu'un qui a peur de s'ennuyer aujourd'hui.

Level 1, y’a encore peu d’humains

Blindes 75/150

Gaëlle a gagné à la loterie

« Je jubile intérieurement ! » À sa table, Gaëlle Baumann a du mal à se contenir. « Dès la première main, un joueur a limp 75 au lieu des 150 en tremblant comme un ouf. Il a dit : "désolé, c'est tout nouveau pour moi !". Il s'est alors fait relancer à 600 et n'avait aucune idée de ce qu'il devait faire ! Il a falli retourner sa main avant la rivière... » Mais quelle est cette affaire ? Il voulait acheter une place pour aller au cinéma et s'est trompé de caisse ? « Il a gagné son ticket à la loterie ! » poursuit la joueuse du Team Winamax avec la banane. Il, c'est le joueur en photo, tout à gauche. C'est une des façons de se qualifier : des jeux de grattage organisés à travers les États-Unis où quelques heureuses personnes voient apparaitre une place pour le Main Event... Et, souvent, elles ne connaissent même pas l'ordre des mains.

Néanmoins, la (presque) finaliste du Main Event 2012 a déchanté vingt minutes plus tard : « j'ai fait deuxième couleur contre sa couleur max, heureusement, il n'a pas jugé bon de relancer... Puis deux paires contre sa couleur avant de faire deux paires contre quinte ! » Un départ l'ayant amputé d'un tiers de son tapis avant qu'arrive la main suivante. « J'ai décidé de tout limp contre lui » précise Gaëlle. « Quand il a limp, j'ai donc payé derrière avec K3 et trouvé le jackpot sur un flop AQ2. J'ai alors fait la bouchère pour rentabiliser : il a misé 200, j'ai fait 1 800, il a payé. J'ai ensuite envoyé 6 500 sur un K au turn et 17 000 sur un 7 rivière... Il a payé avec Q7 ! ». C'était grosso modo la 20ème meilleure main possible sur ce board ! Ce pot lui permet de grimper à 67 000 jetons. « Idéalement, il faudrait qu'il regagne des jetons contre le reste de sa table et que je touche quelques mains de plus contre lui » sourit Gaëlle.

Les qualifiés se rencontrent

« C'est qui l'autre Winamax en face de moi ? » Alors que je lui remets un W rouge à apposer sur sa poitrine, Vincent MysclicRiver Martel aperçoit un autre qualifié Winamax face à lui. Son nom ? Alexandre 'AbePetrovsky' Amiel, l'homme aux 470 000 dollars de gains et aux multiples qualifications sur notre plateforme. Clairement pas le genre de qualifié qu'on aime recevoir à table. Mais Vincent n'est pas un tendre non plus : ce fan de Sean Penn (son pseudo est une référence au film Mystic River) sort d'une place payée sur l'épreuve à 1 000 dollars. Il dispute là son premier Main Event des championnats du monde...

BvB

Tout le monde passe jusque Alexandre Luneau qui, de petite blinde, veut voler son voisin de gauche avec une relance à 375. Ce dernier n’est pas impressionné : c’est payé.

Flop K63

Alex c-bet pour 250. Son voisin reste dans le coup.

Turn : 4. Alex ralentit et checke, avant de payer une mise de 600.

La rivière 3 est checkée. La grosse blinde montre K9 pour la top-paire : le 106 d’Alex est battu.

Statistiques, anecdotes, et citations à la con

- Nombre de reporters à l'affut du premier sortant : 2 (plus l'auteur de la photo) - Nombre de premiers sortants à l'issue de la main observée : 0 -Nombre de sortants à l'issue du premier niveau de deux heures : au moins 1 (brelan contre brelan)

Les organisateurs ont dévoilé le look du bracelet de Champion du Monde, modèle 2016. A priori, la photo a été prise sur une table de poker de l'Amazon : étant donné que le logo des WSOP imprimé sur chaque table fait bien 20 centimètres de diamètre, on dirait bien que le trophée a gagné en taille. On n'est pas loin de la ceinture de type "trophée de boxe" !

Sonny Franco au moment de découvrir qu’il n’y a aucun pro connu à sa table

Spotté au fond de l’Amazon Room, dans la zone Orange : Hugo Pingray

Davidi est en mission

Event #67: NLHE High Roller for One Drop 111 111$

Folie folle au Rio aujourd'hui, puisqu'en plus du Main Event, le spectacle va également se poursuivre sur le tournoi One Drop à 111 111$ l'entrée. C'est le Day 2, l'heure de passer aux choses sérieuses et Davidi Kitai est chauuud d'action : « Une bonne nuit, un bon petit déjeuner avec du bon bacon, je suis fin prêt ! », déclarait-il tout enjoué dans les couloirs du casino, afin de rejoindre sa nouvelle table.

Et celle ci s'annonce compliqué pour Davidi, c'est lui même qui le dit.

Day2 va démarrer table compliquée mais on pouvait s'y attendre! #onedrop @Winamax

— Kitai Davidi (@KitBul) 9 juillet 2016

Siège 1 : Jake Schindler - 310 100 Siège 2 : Dario Sammartino - 500 000 Siège 3 : Zachary Hyman - 567 000 Siège 4 : Davidi Kitai - 800 000 Siège 5 : Kyle Julius - 2 000 000 Siège 6 : Sean Winter - 365 000 Siège 8 : Dominik Nitsche - 2 150 000

Le temps d'écrire ces quelques premières lignes, sachez que Davidi a déjà remporté un gros pot pour grimper à 1,3 million de jetons ! Et un Davidi avec des jetons, attention...

Quelques joueurs ont rejoint ce field, puisqu'il était encore possible de s'enregistrer jusqu'au début de ce day 2. On attend avec impatience les chiffres de l'affluence, et surtout, surtout, le payout complet pour savoir pour combien tous ces joueurs se battent.

Le chipleader Koray Aldemir est arrivé un peu en avance. En même temps, il a quelques piles à construire, et ça peut lui prendre du temps

Level 2, y’a de plus en plus de Bleus

Blindes 150/300

Michel a une histoire pour vous

Ah, voilà une image qui fait plaisir : Michel Abécassis avec une banane remontant presque jusqu'aux oreilles ! Il faut dire que l'ambiance a l'air particulièrement détendue à sa table. « J'ai quelques trucs à te raconter » sourit MIK. Mais avant cela, je le vois défendre sa blinde puis check-raise un flop KJ2 de 1 200 à 2 700. Il est payé et envoie une petite pépite à 4 000 sur un 8 au turn avant de finaliser la main par une mise de 11 000 sur une rivière K. C'est sur cette dernière carte que son adversaire abandonne en montrant 9T pour un tirage quinte et couleur non matérialisé. Alors, cette anecdote Michel ? Mais voilà qu'il paye encore une mise depuis la petite blinde et attaque à hauteur de 2 000 sur un Roi au turn ! Relancé, il passe. Alors, cette histoire ? Mais ce n'est pas possible, encore une relance au bouton de notre Doc ! Bon, il a l'air chaud, je le laisse avec ses 60 000 jetons et on se délectera de ses anecdotes plus tard.

L'homme qui a mis Davidi en kilt

Son pseudo ne peut vous être indifférent si vous participez/suivez les sessions en ligne du dimanche. Fabrice 'KiltBulle' est un des meilleurs artificiers du site. Pour ce Main Event, il a remporté quatre packages, rien que ça ! Pas marre de prendre toutes ces places, Fabrice ? « Il m'en manquait six pour faire le One Drop ! » plaisantait-il dans la matinée au micro du Multiplex Poker. Et vous vous en doutez, un joueur de son calibre ne vient pas avec l'objectif de simplement empaqueter des jetons à la fin de la journée. « Il y a énormément de joueurs donc il faudra beaucoup de réussite... » se contente-il de répondre quant à savoir ce qu'il souhaite vraiment. Mais son regard ne trompe pas : Fabrice n'est pas le genre de joueur à se contenter des places payées.

Darcourt bouillon

Sur un flop K6J, Guillaume Darcourt est au bouton et paie une mise de 1600 envoyée par le cut-off. Deux autres joueurs sont dans le coup : un mec en milieu de parole (il paie les 1600) et le hi-jack (il abandonne).

Le turn est un 6 et c’est Darcourt qui prend l’initiative avec une mise de 3700. Il ne trouve qu’un seul client : le joueur en MP.

Rivière : 7, et l’initiative change de camp une dernière fois : MP envoie 7,250. Darcourt se tâte quelques instants avant d’égaliser la mise. Il se voit montrer AJ : quel que soit son jeu, il est battu.

The Table of Death ©®™

Le Bordelais Mathieu « Sixcoups » Lamagnère (à droite sur la photo) s’est installé à ce qui est incontestablement la table de la mort du Day 1A : on y retrouve Andy Black (finaliste du Main Event en 2005), Matt Ashton (vainqueur du PPC 50K en 2013), Greg Mueller (deux bracelets en 2009), James Akenhead (finaliste du Main en 2009) et, assis à sa droite, Alex Jacob, qui sera peut-être moins dangereux car il n’est plus professionnel du poker, il est maintenant trader pour une firme basée à Chicago.

Il n’est pas fort qu’au poker

Ah, et le même Alex Jacob joue aussi à Jeopardy, ce jeu (qui n’est plus diffusé en France) où l’on doit deviner les questions à partir des réponses. Ses six victoires consécutives lui ont tout de même rapporté plus de 150,000 balles. Découvrez ci-dessus un extrait de son impressionnant parcours dans l’émission.

All-in

Ce n’est pas parce que chacun a entamé le tournoi avec plus de 300 blindes qu’il ne se passe rien aux tables. A la table d’Alexandre Luneau, on a déjà vu un joueur partir à tapis pour 20,000 sur un board 59K106. En face, le double vainqueur WPT/WSOP Matthew Waxman s’est tâté cinq bonnes minutes avant de lâcher l’affaire.

Statistiques, anecdotes, et citations à la con

"Je reviens du tournoi Ladies, on se croirait chez Séphora" - Signé : le plus sexiste des quatre reporters Winamax.

19 : En minutes, le temps qu'a mis un joueur pour revenir de pause à la table de Michel Abécassis. 3 : En litres, l'eau qu'a dû perdre le joueur en question, essoufflé après avoir couru à travers le Rio. « Tu t'es perdu ? » demande un adversaire. « Non, il fallait que je récupère une chambre pour ce soir ! »

0 : le nombre de jetons en la possession du joueur ayant gagné son inscription à la loterie à la table de Gaëlle Baumann.

Aide au profiling des joueurs à table : quand votre adversaire joue aux machines à sous en play money sur sa tablette, ne vous attendez pas à ce qu'il passe un tirage couleur.
Bonne chance à tous les Français du Main Event ! Nous écouterons vos récits et anecdotes avec grand plaisir, mais attention : pas le droit de se plaindre !
Le mouvement punk, ce n’est pas seulement les blousons noirs, les piercing avec des épingles à nourrice, des têtes de mort et le slogan « No Future ». Témoin ce punk joyeux aux couleurs de l’arc en ciel.

Cinq millions de dollars à aller chercher !

Event #67: NLHE High Roller for One Drop 111 111$ (day2) 28 joueurs payés et une somme colossale pour le vainqueur

Les chiffres sont tombés, accrochez vous bien, ils font tourner la tête : 4 981 775 dollars, c'est la somme que le vainqueur de ce tournoi empochera, soit un million de dollars de plus que ce qu'a pu prendre Jonathan Duhamel en 2015 sur ce même tournoi. Au total, ce ne sont pas moins de 183 inscriptions qui ont été enregistrées pour ce High Roller (48 de plus qu'il y a un an).

Mais tous ne pourront pas avoir leur part du gateau : ils seront 28 à repartir avec un petit souvenir, à hauteur de 166 212$. Quant à ceux qui ont re-entry, il faudra au moins terminer dans les 14 premiers pour espérer gagner un peu d'argent.

Davidi Kitai, a pris un départ canon dans ce Day 2, ayant déjà réussi à doubler son tapis. Je vous parlais d'un gros coup dans le post précédent, notre Belge préféré me l'a rejoué. Davidi a open UTG+1 et un adversaire au bouton l'a payé. Puis Kitbul a envoyé trois pralines sur un board 79J6Q. 28 000 au flop, 112 000 sur la turn et 295 000 sur la river. Sa main ? Roi-Dix, pour la fameuse "quintepapa" trouvée sur la rivière.

Peu de temps après, Jake Schindler décide d'envoyer valser ses 240 000 jetons restants (12bb) avec As-Six... Davidi se réveille avec deux beaux valets en grosse blinde et n'a pas eu beaucoup de mal à payer. Un board sans problème plus tard, et Davidi continuait de collecter gentiment mais surement tous les jetons de ses adversaires. Attention tout de même à Kyle Julius juste à sa gauche, avec deux millions devant lui, même si le génie ne craint pas plus que cela l'Américain.

Dan Smith a terminé sur le podium du 25k PLO et a réussi à s'inscrire à temps : « C’est de la merde 3e ! », voilà sa réaction en arrivant à table (il a pris 487 000$ au passage)

Level 2, déjà un Français nous dit adieu

Blindes 150/300

Darcourt terme

Le Main Event 2016 de Guillaume Darcourt n'aura guère duré plus de trois heures. Après avoir relaté ce gros pot perdu contre une couleur max, nous retrouvons la table du champion WPT alors qu'il check/raise l'intégralité de son tapis (12,525) sur un flop 1042. Son unique adversaire est lui aussi short-stack et de décide de se commit avec la top paire K10. Avec son 97, Guillaume est mal en point mais pas dépourvu de jokers. Las, le turn 4 et la rivière J ne lui sont d'aucune aide. Guillaume tombe à 2400, soit moins de dix blindes, qu'il engagera sans plus de succès quelques minutes plus tard. En 2011, Guillaume Darcourt avait été le meilleur Français du Main Event avec une belle 35ème place parmi 6825 joueurs. Cette fois, il semblerait bien qu'il en soit le premier éliminé.

Dan Fleyshman ne réfléchit pas comme vous

Éliminé du Big One for One Drop, Michael Gathy a directement rejoint le Main Event. Il s'est retrouvé assis aux côtés de Dan Fleyshman (photo, au centre), un entrepreneur parti de quelques milliers de dollars pour gagner 9,5 millions avant ses 20 ans grâce à la boisson énergisante Who's your Daddy. Depuis, l'Américain multiplie les business et a récemment sorti l'ouvrage Comment monter sa société avec moins de 1 000 dollars. Auteur d'une table finale sur le Main Event des WSOP Europe en 2010, Dan est surtout connu dans le milieu du poker pour avoir lancé la poker room Victory Poker. Sa recette à l'époque ? Faire jouer des top modèles ne tenant pas vraiment bien les cartes mais attirant inlassablement l'oeil des photographes pour mettre en avant son logo. C'était notamment le cas de la Playmate Sara Underwood, ici immortalisée par vos reporters préférés durant le Main Event 2010. Etant donné que Victory Poker n'est plus en activité depuis bien longtemps, on est en droit de douter de la pertinence de cette stratégie (tout en remerciant Dan pour la vue)

La tête du mec fier de lui

Oh, qu'il est content ! Ça aussi, ce sont des visages qu'on aime voir sur les championnats du monde de poker. Des joueurs tellement heureux quand ils gagnent un coup qu'ils claquent leurs cartes sur la table. C'était le cas de ce Monsieur, opposé à Ronan Monfort qui a envoyé trois salves sur un tableau A96-K-5 avec un deuxième coeur apparu sur le turn. La dernière mise à 4 100 du Français est check-raise à 12 000 et, après une hésitation d'une minute, Ronan passe. C'est le moment où notre ami s'extasie en claquant K7 sur la table ! Pas de panique pour notre petit Bleu à qui il reste 46 000 jetons.

Ouvrez l'oeil, et le bon

« Tu veux entendre un coup sympa ? » Avec plaisir : nous sommes là pour ça. La proposition vient d’Aubin Cazals, qui s’est installé en table 436 durant le niveau2. « C’est un pot limpé, je suis au bouton avec K6, on est cinq dans le coup. Flop QJ4. Tout le monde checke jusque moi, je mise 1000, y’a trois payeurs. Turn 5. La petite blinde donk-bet assez cher, le papy à ma droite paie, je paie aussi. Rivière 3. La SB donk encore cher. Le papy paie, je passe. La SB montre Dame-Valet pour deux paires, et le papy montre… 97, hauteur neuf ! Il a mal lu le board, il croyait avoir vu deux trèfles sur le flop. » Moralité : n’hésitez pas à bien vérifier vos cartes et le tableau avant de payer une grosse mise rivière.

Statistiques, anecdotes, et citations à la con

« I guess it's time to go home ! » - Signé : un joueur ayant fait tapis à la rivière pour trois fois le pot sur la rivière d'un tableau TJ8-2-T. On ne vous fait pas de dessin : il avait sûrement paire de Valets ou, au pire, Valet-Dix.

1 : Le nombre de masseuses sussurant des mots à l'oreille d'un reporter Winamax devenu excité et curieux. Après enquête, elle voulait simplement connaître le nombre de joueurs en course sur le Main Event pour savoir si elle allait pouvoir rentabiliser sa journée.

Toi aussi, tente d'impressionner tes adversaires en portant un faux bracelet de champion du monde de poker ! À retrouver dans tous les bons paquets de céréales.

Toujours dans la moyenne

Event #67: NLHE High Roller for One Drop 111 111$ (day2) Davidi se maintient bien, avec 40 blindes au premier break

Davidi Kitai avait prévenu sur Twitter hier que ce Day 2 serait un poil turbo, il n'a pas menti. Au premier break, il ne restait plus que 67 joueurs (sur une bonne centaine au départ de la journée) ! Dieu des flips merci, Davidi est toujours in, malgré un pot perdu lors de ce dernier face à Kyle Julius : « Je ne sais pas trop si j’ai fait un bon fold… » se demandait le Belge avant d'aller prendre l'air dehors 15 minutes.

Kyle Julius a ouvert en position d'UTG à 50 000. Le joueur au bouton a call, imité par Davidi Kitai qui a défendu sa BB avec KQ. Sur le flop K56, les trois joueurs ont check. Du coup, sur une turn J, Davidi a pris le lead, en misant 100 000. Seul Julius n'abandonne pas, pour voir arriver un 5 sur la rivière. Davidi Kitai mise de nouveau 145 000 et doit répondre d'une relance de l'Américain à 430 000.

La suite, vous la connaissez déjà, Davidi va prendre la décision de ne pas payer : « Je pense qu’il est assez bon pour bluff ici… mais bon, je bloque des quintes, une flush avec ma dame de carreau… raaah » Le génie Belge est parti en break en se posant quelques questions quand même.

La vie est presque belle avec encore 40 blindes, mais désormais, l'erreur ne sera plus trop autorisée pour continuer à rêver. Quant à Julius, il possède désormais 3,4 millions, soit plus d'une centaine de blindes.

Tout en haut du classement, on retrouve toujours le petit autrichien Koray Aldemir, avec 5 millions de jetons. Il est suivi par Scott Seiver, Michael Baxter, Kyle Julius, Adrien Mateos, Jack Salter et Niall Farrell.

Isaac Kawa, le cousin de Davidi, porte fièrement les couleurs de la Belgique aujoud'hui. Pour lui, car il joue le Main Event de son côté, mais aussi et surtout pour soutenir la famille

John Morgan, le vétéran de ce tournoi One Drop, n'en reste pas moins un filou plein de vitamines. Entre deux mains, téléphone à la main, je l'ai surpris dans une conversation avec quelques jeunes grinders de sa table. Il montrait alors une photo d'une ravissante femme descendant les marches d'un jet privé : « Tu vois, quand t’as ça (en montrant le jet privé), tu peux aussi avoir ça (en montrant la charmante jeune femme) » Renard, chenapan.

Dominik Nitsche vit un début de tournoi compliqué. Tombé à 1 million (alors qu'il démarrait avec 2,1 millions), le voilà en train de cold4bet à tapis. Après de longues minutes de réflexion, Jeff Gross a fini par rendre ses cartes

Level 3, il fait tout de même un peu froid

Blindes 150/300 ante 25

Les dernières nouvelles en direct d’une Amazon Room qui est plus que jamais un congélateur géant…

Le dernier vainqueur de bracelet français

26 juin 2014. C’est le jour de la dernière victoire Française aux World Series of Poker. Cette victoire, elle avait été signée Hugo Pingray, vainqueur du Monster Stack pour plus de 1,3 million de dollars. Et il n’est pas du genre à claquer son pognon sur le circuit depuis. Non, le Tricolore s’est installé à Dubai, où il exerce un métier qui génère souvent autant d’adrénaline que le poker : trader. Avec, tout de même, un détour obligatoire chaque année pour disputer le Main Event. Mais son début de tournoi n’est pas franchement une réussite. « J’ai eu deux Rois contre deux As… » soupire-t-il. Sur de nombreux tournois, cela se serait soldé par une élimination directe. Mais ce tournoi offre assez de profondeur. « J’ai simplement payé un 3-bet puis trois mises sur un petit tableau » précise-t-il. Le voilà avec 22 000 jetons sur les 50 000 initiaux.

Le bon départ de Lamagnère

Assis à la table de la mort en compagnie d’Andy Black, Matt Ashton, Greg Mueller, James Akenhead et Alex Jacob, le Français Matthieu Lamagnère a réussi à prendre un excellent départ. « J’ai 4-bet avec Roi-Valet et j’ai trouvé une quinte sur le turn ! » précise-t-il avec le sourire. Et une mise rentabilisée de 12 500 sur la rivière lui permet de grimper à 90 000 jetons.

La pile du Doc

Michel Abécassis possède déjà un joli tas de jetons. « 87 000 », dit-il après avoir soigneusement compté ses jetons. « Aujourd’hui, les cartes sont un peu plus avec moi » confie le Doc qui a jusque-là connu des championnats du monde difficiles. Et surtout une table sympathique : « c’est bien quand le joueur à ma droite gagne des jetons, après ils vont dans ma direction » sourit-il. Comme sur cette main où il a floppé un brelan de Rois dans un pot sur-relancé sur un flop K72 et que son adversaire a tenté un double donk-bet en bluff. C’est raté, Monsieur.

On se calme et on boit frais dans l'Amazon

« Il faut que je me calme ! Qu’est-ce qu’il est frustrant, ce jeu ! » Mais que se passe t-il, Dan O’Brien ? D’ordinaire jovial en toutes circonstances, l’Américain semble quelque peu nerveux au beau milieu du Day 1. Je jette un oeil à son tapis : Dan gravite aux alentours des 50,000 distribués à chaque participant. Pas de raison de s’énerver, non ? « C’est juste que j’ai une table absolument géniale et je n’arrive pas à en profiter ! J’ai gagné quelques coups au début, mais ensuite j’ai lâché plein de gros pots. »

Allez Dan, on se détend : le Main Event dure sept jours, tu as tout le temps de trouver des beaux spots. Tiens, d'ailleurs, en voilà un, quelques minutes plus tard :

Flop 25J

Dan paie une mise de 1400, un autre joueur fait de même.

Turn : K

Dan paie une seconde mise (2200) et se retrouve en duel.

Rivière : 9

Face à une ultime salve de 4000, Dan relance à 15,000. Son adversaire se tête mais refuse finalement la proposition.

Statistiques, anecdotes, et citations à la con

Pour eux, le Main Event est déjà terminé, après cinq heures de jeu à peine :

-Billy Baxter
-David Paredes
-Alexandre Luneau
. Hé oui ! On vous raconte ça dans le prochain article…

2 : En mètres, la distance maximale entre la table de Mike Matusow et sa mini-voiture électrique. Et s'il doit changer de table, il vaut mieux vous ôter de leur chemin.

Fan de Michael Jackson ? Chirurgien ? Maniaque ? Réincarnation de la Reine des Neiges ? L'homme aux gants est un mystère...

« C'est mieux de commencer à la table la plus difficile du field avec 75 000 jetons ou à la table la plus facile avec 25 000 ? » Signé : un couvreur qui de toute façon ne jouera pas le tournoi.

Elles nous font de plus en plus flipper, les caméras de l’équipe télé officielle…

Level 3, celui où Alex tomba

Blindes 150/300, ante 25

Les World Series of Poker d'Alexandre Luneau sont terminées. Un peu trop tôt, à notre goût, mais le spécialiste ès high-stakes du Team avait pris un bien mauvais départ dans son premier Main Event aux couleurs du Team, perdant plus de la moitié de sa cave au cours des deux premiers niveau de jeu, après une succession de coups perdus : folds avant showdown, suckouts, etc. C'est un avec stack de 22,000 et une paire de Dames qu'il joue son dernier coup.

« Un joueur limpe UTG - il limpait tout le temps. Je relance à 1000. Derrière, un joueur que j’ai catégorisé comme ‹ nit › sur-relance à 3000. Le limpeur overcall. Je préfère jouer low-variance : je paie. Flop : 10-9-2 avec un tirage couleur. Check, check, c-bet à 5000, le limpeur paie. Il me reste 15,000 de stack… » Il n’y a plus de ‹ low variance › qui tienne : Alex envoie son tapis. Le limpeur passe, mais pas le joueur qui avait sur-relancé préflop : ce dernier n’est que trop heureux de s’engager avec les As, et aucun miracle ne vient sauver Alex sur le turn et la rivière.

« Direction la Bobby’s Room ! » sourit Alex, qui a prévu de rester à Vegas jusque le 13 juillet, et va donc profiter des jours à venir pour s’installer dans la mythique salle de poker du Bellagio, où dix variantes de poker sont jouées en rotation, aux enchères 1500/3000 dollars. Parmi les réguliers de cette énorme partie : une myriade de joueurs Internet, David Oppenheim, et un certain Doyle Brunson qui, s’il n’a plus la motivation de jouer des tournois au Rio, passe des journées entières dans la Bobby’s…

Alex Amiel, le verre à moitié plein

« C’est un cauchemar ! » Avec son maigre tapis de 17 000, Alex Amiel tire la tronche. « J’ai perdu 120% des coups que j’ai joués ! » poursuit-il en retrouvant le sourire. « Oui car sur certains, ils m’ont même pris la TVA… » Dans le désordre : trois brelans inférieurs aux mains adverses et une couleur contre couleur supérieure… « Heureusement, je me suis contenté de payer sur la rivière après une sur-relance. On était trois dans le coup et une quinte était également possible… » La casse est donc limitée et le roi des qualifications sur Winamax tente de voir le verre à moitié plein : « Je me dis que 17 000, c’est encore 55 blindes, j’ai quand même le temps de voir venir ! »

Statistiques, anecdotes, et citations à la con

La réaction d’un couvreur de Winamax ayant approché d’un peu trop près le stand de nourriture (réputé sain) d’All Americain Dave.

3 000 : En jetons, le bénéfice, au cours des trois premiers niveaux, du qualifié Winamax Ivan ‹ ValueMerguez › Deyra, repéré dans la partie violette de l’Amazon Room.

Au cas où vous vous demandiez ce qu’il est advenu du dernier Français de l’Event #63 (une boucherie à 1000 dollars) : Christophe Pommier a rapidement perdu ses derniers jetons, son tournoi se soldant par une élimination en 25ème place, pour un prix de 10,979 dollars. « GG », comme on dit.

Le gros tournoi de Pot-Limit Omaha (25,000 balles l’entrée !) s’est terminé il y a peu par la victoire d’un héros de la galaxie high-stakes online, le finlandais Jens Kyllonen. Un titre somme toute méritée lorsque l’on considère que « Jeans » a gagné près de 5 millions de dollars en PLO ces cinq dernières années, au cours de 630,000 mains jouées sur les plus grosses tables d’Internet ! Il s’agit de sa première victoire majeure en tournoi depuis 2009, année de son sacre sur l’EPT Copenhague.

Parmi les joueurs éliminés juste avant la pause-dîner :

-Mikiyo Aoki (la voisine de table de Damien Lhommeau)
-Josh Arieh
-James Akenhad
-Matthew Waxman

-Le Français Kalidou Sow (il était en finale avec Guillaume Diaz lors du WPT du cercle Clichy-Montmartre en décembre dernier)

PAUSE-DINER JUSQUE 19H20 (4H20 EN FRANCE)

Le plan se déroule sans accroc

Event #67: NLHE High Roller for One Drop 111 111$ (day2) Tout se passe pour le mieux pour Davidi, Scott Seiver a bien aidé le génie

Quartozième niveau de ce High Roller, ils sont 52 joueurs à prier pour au moins accèder à l'une des 28 places payées. Le rythme s'est un peu calmé, les éliminations sont moins fréquentes. Jason Mercier est l'un des derniers sortants du tournoi. Il ne remportera peut-être plus de bracelets WSOP cette année, à moins d'aller arracher le Main Event. M'enfin, soyons honnête, il avait quand même plus de chances de faire quelque chose sur ce field de 183 inscriptions, plutôt que sur un Main qui devrait regrouper 38 fois plus de joueurs.

Joe Mckeehen, même pas peur de jouer des flips contre Jason Mercier

Pour éliminer Jason Mercier d'un tournoi, ça veut dire qu'il faut run encore mieux que Jason Mercier, pas simple sur le papier. Ils ne sont pas beaucoup sur cette planète à prétendre à pouvoir le faire. Le champion du monde Joe McKeehen fait partie de ces rares personnes, alors quand il s'agit de jouer un flip contre Mercier, ça ne lui fait pas peur. AK pour Mercier, contre 88 pour Joe. La paire de McKeehen est resté devant jusqu'au bout, et le jeune marié a pu remballer ses affaires. McKeehen lui, se rapproche de plus en plus du chiplead avec ces nouveaux jetons.

Scott Seiver a été bien accueilli sur sa nouvelle table...

Davidi Kitai poursuit quant à lui son petit bonhomme de chemin. Il a trouvé Scott Seiver comme nouveau compagnon de tables, et les deux joueurs n'ont pas mis de temps à se chauffer. Tout est parti d'une relance de Davidi à 75 000 (sur 15k/30k), payé par Kyle Julius. Scott Seiver découvre As-Dame et prend l'option de squeeze à 300 000. La parole revient à Davidi, qui pousse sa quarantaine de blindes au milieu de la table. Julius s'efface et Seiver finit par payer. Davidi montre AK et Seiver fait la gueule : QK9KA est un board qui offre un full house pour le Belge. Et le voilà désormais à 2,5 millions !

Le coach Stephane Matheu vient prendre des nouvelles de son élève Davidi Kitai. Alors coach ? « Tout va bien. »

Coucou David Steicke

En faisant le tour des tables, je me suis demandé s'il pouvait rester un ou deux clients égarés (oui bon, parlons franco, des fishs en fait) et je pense que la réponse est oui. J'en entends déjà certain s'insurger « mais comment tu peux les traiter de fish, ils ont mis 111 111$ sur la table, ils savent surement jouer ». Ce serait mal connaitre le monde des highstakes que d'en arriver à cette conclusion là. Sur cette terre, il existe des gens très riches et complètement amateurs à la fois, passionnés de poker. Pourquoi les empecherait-on de claquer une minuscule partie de leur fortune sur des tournois comme le One Drop ? Tout ça pour dire que j'ai des doutes sur un certain David Steicke, qui vivrait à Honk Kong, si on en croit le petit drapeau que les WSOP lui ont collé sur la tête. Je l'ai vu disputé la fin d'un coup face à Michael Mizrachi, qui a bien fait sourire toute la table, à savoir son frère Robert juste à côté, mais aussi Jack Salter, Dan Colman et Igor Kurganov (sympa cette table). Sur la rivière d'un tableau 6-5-4-3-2, Mizrachi a pris une énorme poignée de jetons (500 000), équivalent à plus de la moitié de son tapis, et Steicke a call. « Straight » a alors annoncé Mizrachi, en retournant T9. Il jouait évidemment le board. « Me too », lui a répondu Steicke après avoir just call, avec une paire de 7 ! Petit coup marrant, qui prouve bien que n'importe qui peut y arriver à ce jeu, même les vieux roublards.

Les frères Mizrachi, côte à côté, Michael et Robert, hallucinent un peu quand il s'agit d'observer David Steicke

A noter, l'élimination de Daniel Colman, qui ne réalisera donc pas une 3e table finale de suite sur ce One Drop

Level 4, ils n’ont pas fini de débattre

Blindes 200/400, ante 50

La technique de l'interviewée

Ça, c'est le tapis de Gaëlle Baumann alors qu'elle me raconte une main. Alors, forcément, sa table se dit qu'elle n'est pas très concentrée. Dès lors qu'elle relance à 1 000 au cut-off, le bouton s'empresse de 3-bet à 3 100. Gaëlle est seulement à moitié tournée vers la table, poursuivant son récit, et elle 4-bet à 9 300. Son adversaire se prend la tête... « Elle ne va tout de même pas faire ça avec une sale main alors qu'elle n'était pas concentrée et parle à un journaliste ? » le sent-on se dire intérieurement. Il finit alors par passer et, malicieuse, Gaëlle nous montre discrètement QT. La fameuse technique du joueur qui profite d'une interview !

Une minute plus tard, derrière une relance à 1 000 payée, Gaëlle place un squeeze à 3 500. Les deux joueurs paient ! Sur un flop 789, le joueur intercalé place un donk bet à 6 000 et Gaëlle est la seule à payer. Le turn K et la rivière 7 sont alors checkés par les deux joueurs et l'adversaire de la pro Winamax balance directement ses cartes au centre de la table ! Gaëlle n'est pas obligée de montrer ses cartes et s'empare de ce pot pour monter au classement. La voilà avec 97 000.

Les tapis des Français

Gaelle Baumann (Team Pro Winamax) 97 000 Michel Abécassis (Team Pro Winamax) 94 000 Matthieu Lamagnère 87 000 Aubin Cazals 80 000 Sonny Franco 77 000 Damien Lhommeau 73 000 Ivan « ValueMerguez » Deyra (Qualifié Wina) 58 000 Vincent « MysclicRiver » Martel (Qualifié Wina) 43 000 Quentin Lecomte 38 000 Hugo Pingray 36 000 Ronan Monfort 35 000 Fabrice « KiltBulle » Bettochi (Qualifié Wina) 31 000 ("Les As et un brelan craqués") Carlos Da Silva 23 000 Alexandre « AbePetrovsky » Amiel (Qualifié Wina) 9000

Edouard Mignot - Inconnu Yann « Bloody.NL » Linka (Qualifié Wina) - Inconnu ——————————————- Guillaume Darcourt OUT Kalidou Sow OUT Alexandre Luneau OUT

Statistiques, anecdotes, et citations à la con

Les inscriptions pour le Day 1A ont fermé durant la pause-dîner. Les chiffres officiels de la participation sont connus : 764 joueurs ont pris part à la première des trois journées de départ du plus gros tournoi du monde. Une petite hausse par rapport à l’édition 2015 (741 inscrits), mais un petit Day 1A tout de même. Comme chaque année, quoi : les Day 1B et 1C seront assurément beaucoup plus populaires auprès des joueurs (ils sont plusieurs milliers à avoir participé aujourd’hui à la dizaine de satellites au programme, et je ne parle même pas des SNG à 1000$ qui tournent 24h/24), et l’affluence totale devrait sans problème dépasser les 6000 joueurs.

Certains Français ne sont pas pressés de débuter leur Main Event, comme Sylvain Loosli, Manuel Bevand et Benjamin Pollak, qui ont comme point commun avec Zlatan Ibrahimovic d'aimer l'Ultimate Fighting, et d'assister à la 200ème réunion UFC, qui se déroule actuellement à la T-Mobile Arena, nouvelle giga salle de spectacle construite entre les casinos Monte Carlo et New York New York.

« Les temps sont durs pour tout le monde. Récemment, j’ai même été obligé de vendre mon avion. » - Signé : Mike Matusow. Heu, Mike, ton bluff, on le paie debout sur la table avec hauteur Valet.

Bois : la matière de la casquette de Lisa Hamilton. Pratique quand on a rien sous la main pour craquer une allumette.

Le point OptaSushi

33 : le nombre de sushis dévorés par Alex Amiel dans le restaurant japonais à volonté. Rentabilité.
8 : le nombre de sushis dévorés par Gaëlle Baumann dans le restaurant japonais à volonté. Missvalue.

La déception est grande

Event #67: NLHE High Roller for One Drop 111 111$ (day2) Davidi est éliminé, à neuf places de l'argent

Pas certain que Davidi Kitai fasse de beaux rêves cette nuit : en deux coups, deux bad beats, son tournoi à 111 111$ l'entrée a subitement pris fin, alors que tout se passait si bien jusque là. Lors de ce dernier niveau, le Belge a été changé de table, installé à la droite d'un certain... Adrian Mateos Diaz. S'il y a bien un jeune homme que personne n'aimerait croiser à une table de poker, c'est lui. Vainqueur d'un event WSOP il y a trois semaines (le Summer Solstice à 1 500$ pour plus de 400 000$ de gains) alors qu'il n'effectue que son deuxième passage sur le sol Américain (il a soufflé sa 22e bougie le 1er juillet), l'Espagnol est une véritable terreur une fois assis à table, de surcroit avec une montagne de jetons. Davidi le savait très bien, et avait pris l'option de jouer assez tight. Sauf qu'un moment donné, il paraissait presque évident qu'un gros pot allait se construire entre les deux joueurs.

C'est Mustafa Kanit qui a mis de l'huile sur le feu en relancant à 110 000 en MP, Davidi et Mateos Diaz ont payé depuis les blindes. Bien cachées sous les mains de Davidi, deux cartes qui se comportent plutôt bien après le flop, AT. Surtout quand le flop vient 49T, offrant une top paire au génie Belge. Les trois joueurs vont check le flop et Mateos Diaz va prendre l'initiative sur une turn 2, en misant 220 000. Payé Kanit et payé par Davidi. La rivière 3 fait son apparition et après avoir check une troisième fois, Davidi doit maintenant répondre d'une mise de 700 000 de la part du vainqueur de l'EPT Monaco 2015. Kanit passe sa main, mais pas Davidi qui va réflechir... et payer. Mateos Diaz va retourner très vite sa main, T3, conscient qu'il a probablement bien chatté et que Davidi n'a pas mieux ici. Ce qui est le cas.

La réaction de Caroline, la copine de Davidi, quand elle voit la direction que prennent les jetons

Davidi prend une claque dans cette histoire, et son tapis aussi, qui tombe à 1 million, ce qui représente 20 blindes exactement. Patient, il fait exactement ce qu'il faut faire dans cette situation : jetter ses cartes et attendre LE bon moment. Et ce moment va arriver plus vite que prévu.

Suite à une ouverture de Noah Schwartz à 140 000, l'Américain Brandon Steven annonce tapis pour 345 000. Davidi Kitai est au siège suivant et annonce tapis à son tour, pour 750 000. C'est de nouveau à Schwartz de payer et il semble bien embêté. Après un bon moment de réfléxion, il va abandonner ce coup.

Brandon Steven découvre les cartes de Davidi en premier et fait la moue : QQ. Une moue logique, puisqu'il va à son tour tabler ses cartes, QT. Mais en l'espace de trois secondes, les sourires vont changer de visage, puisque le croupier apporte un flop 9JK. Quinte floppée pour Brandon Steven ! Davidi lève les bras au ciel, comme pour se demander pourquoi les dieux de la chance lui tournent le dos comme ça.

Tombé à six blindes, Davidi va se retrouver à tapis la main suivante, avec K9 et ne va pas réussir à remporter le coup face à AJ. L'aventure est terminée, Davidi Kitai échoue aux portes des places payées.

Busto à 8places de l'argent.. Ce jeu est qd m cruel! Ce qui ne tue pas rend plus fort, il paraît.. #onedrop @Winamax

— Kitai Davidi (@KitBul) 10 juillet 2016

Le tournoi se poursuit, mais probablement sans nous. Désormais, le Main Event est le prochain objectif de Davidi, et le notre aussi. On va laisser Igor Kurganov (chipleader actuel) et tous ses petits copains habitués des High Rollers aussi cher, remporter les millions de dollars. Sont encore présents, dans le top 10 : Joe McKeehen, Adrien Mateos, Brian Green, Koray Aldemir, Niall Farrell, Kyle Julius, Fedor Holz, Scott Seiver et Dan Smith.

Il n'est plus dans le Top 10, mais attention à lui quand même, Fedor Holz est dans son jardin sur ce genre de tournois, tout le monde le sait très bien

Level 4, on est comme des coqs en plâtre

Blindes 200/400 ante 50

Assurons nos arrières dès à présent en parlant de nos cousins de la francophonie : cela nous fera des poulains de substitution si jamais les Français quittent le navire trop tôt...

Thomas voit loin

Avec 400 000 dollars engrangés sur Las Vegas (une victoire au Wynn et une demi-finale sur le 5 000$ 6-max des WSOP), Thomas Boivin vit un été sympathique. Et avec 130 000 de tapis, le high staker belge a également pris un bon départ sur le Main Event des championnats du monde. Alors, tu as eu une main intéressante ? « Non, rien de particulier... » bredouille Thomas. « Ah mais si ! Je suis fou ! J'ai fait une quinte flush ! » Ah oui quand même, c'est en effet pas mal. « On était cinq sur un flop KJ8 alors que j'avais QT en main. J'ai misé deux tiers du pot, un joueur a relancé et j'ai simplement payé. On check un T sur le turn et la rivière est un 9 ! Je mise 30% du pot pour me faire payer par une Dame et il me relance à 11 000, je lui fais 35 000 et il a très bien joué puisqu'il a réussi à passer la couleur max... »

J'suis d'accord avec Serge

Dans la famille « nos amis les francophones », poursuivons avec Serge Didisheim. Compagnon de route de longue date du Team Winamax via son amitié avec Michel Abécassis, le Suisse s’est un peu plus rapproché du groupe ces dernières années, intervenant lors des deux derniers séminaires du Team Winamax en sa qualité de directeur d’une clinique psychiatrique à Yverdon-les-bains. Forcément, cela fut l’occasion de discuter de psychologie, des types de joueurs que l’on peut croiser à une table de poker (un terrain d’observation naturel pour un psychiatre, tant on peut y croiser une infinité de personnalités différentes) et de la meilleure manière de s’y adapter en cours de partie.

Serge ne fréquente le circuit live que rarement, mais son palmarès comporte tout de même une victoire à 100,000€, c’était à Divonne lors de la saison 2010/2011 des France Poker Series. Son terrain de jeu favori est Internet, en MTT comme en cash-game, avec un gros travail de fond sur le jeu « GTO » (ie. optimal), grâce à des outils comme PokerSnowie, logiciel dont il a usé et abusé depuis ses premières éditions.

« C’est mon seul tournoi WSOP », explique Serge, « je suis arrivé lundi. Je me suis échauffé avec deux tournois au Venetian et au Wynn. » Serge s’interrompt afin de jouer la main venant d’être distribuée. « Je vais voir si la technique de Gaëlle que vous venez de raconter dans le coverage fonctionne. »

Et voilà Serge qui relance en début de parole… et voit tous ses adversaires jeter sagement leurs cartes. Un vol de blindes en mode « interview » réussi ! « J’avais 7 et 6, mais j’aurais relancé any two ! »

Serge gravite aux alentours de 57,000, et profitera de la journée de demain pour visiter Vegas en famille avec son frère et sa femme. « Je vais lui montrer le Venetian, qui représente le mieux le côté kitsch et extravagant de Vegas. Je pense qu’elle va détester : ça va être drôle ! »

Statistiques, anecdotes, et citations à la con

2 : En dollars, le prix (inchangé depuis de longues années) d'une minute de massage. Les papouilles ne connaissent pas l'inflation.

1 : Sur deux, le nombre de couvreurs Winamax qui pensent que Phil Ivey, grand absent de ces WSOP jusqu'à présent, va tout de même disputer le Main Event. « Bouarf, Day 1C imo », a soufflé ce dernier.

Nombre de supporters de Donald Trump venus nous déranger avec leur propagande à la con tandis que nous essayions de terminer cet article : 1.
En minutes, temps que nous a fait perdre le supporter de Donald Trump à nous expliquer que l'Amérique irait droit en enfer si Hillary Clinton était élue en Novembre, et que Donald Trump est le seul homme capable de faire oublier le calvaire des huit années de présidence de Barack Obama : 10.

Damien Lhommeau a vu sa table casser, et a été déplacé à la Table de la Mort, prenant place au siège occupé par James Akenhead. Il affrontera donc Greg Mueller, Mathieu Lamagnère, Alex Jacobs, Andy Black et Mathew Ashton. Ceci dans une journée où nous ne reconnaissons en moyenne que 0,5 joueur par table !

A votre avis, où est-ce que ce joueur a passé sa pause-dîner ? Un ticket à 10€ pour le premier lecteur qui donnera la bonne réponse sur le forum.

Level 5, c’est bientôt qu’on trinque

Blindes 250/500 ante 50

23 heures à Vegas : la dernière heure de la journée vient de débuter…

Gaëlle prend son envol

Gaëlle Baumann affiche son joli sourire, elle est derrière un tapis de 140 000 jetons, soit près de trois caves de départ ! La raison ? « J’ai défendu ma blinde avec 84, le flop est venu 567 et il y avait brelan de Sept en face ! Le tout devant les caméras d’ESPN bien sûr ! » se réjouit Gaëlle, suivie de près depuis le début de la journée pour la télévision américaine qui n’a pas oublié son deep run sur ce tournoi il y a quatre ans.

Les spéculations de Michel

Et Michel, comment ça va ? « Je stagne. Mais dans le bon sens ! » sourit-il. Avec 89 000 jetons alors que la moyenne est de 61 000, tout va bien en effet. « Je pense qu’on va perdre environ 28% des joueurs aujourd’hui », poursuit Michel Abécassis. « Donc la moyenne sera autour de 80 000. » Tout va pour le mieux, donc ? « Oui mais le plus important est la structure » poursuit le Doc. Et avec des blindes qui reprendront sur 300/600 ante 75 pour débuter le Day 2, les joueurs sont larges.

Aubin douche

Alors que je prends le Français Aubin Cazals en photo, bien en jambe avec son tapis de 120 000 jetons, un de ses adversaires m’interpelle : « Reste-là, je vais le sortir lui ! » Je lui rétorque alors que ça va être compliqué avec son maigre tapis de 40 000 jetons. « Ah ouais, je n’avais pas pensé à ça… » répond-il alors en affichant une grande tristesse. J’ai l’impression d’avoir brisé un coeur.

Amiel reprend des couleurs

Annoncé moribond au retour de la pause-dîner, avec à peine plus de vingt blindes, Alexandre Amiel s’est progressivement fait une santé ces trois dernières heures. Dernier bon coup en date : une mise de 3075 sur un turn 5638, payée par ses deux adversaires et suivie d’une mise de 5025 sur la rivière A. Il est payé par un seul joueur, et montre un As-7 gagnant. Bon, OK, il a très probablement eu besoin de la rivière pour montrer la meilleure main au showdown. Quoi qu’il en soit, le qualifié Winamax remonte à 40,000.

Statistiques, anecdotes, et citations à la con

Alors qu’un labrador et son maître passent dans l’Amazon Room…
« C’est autorisé les chiens ici ? »

  • Seulement les chiens d'assistance.
    -…
  • Tu crois que c'en est un ?
    -…
  • Pas sûr.
  • On fait comme si c'en était un ?
  • Ouais. »

C’était le dialogue entre deux agents assurant la sécurité des lieux.

Quand t’essayes le bracelet Power Balance, censé t’assurer un équilibre à toute épreuve, vendu dans les couloirs du Rio

3 : Le nombre de serveurs déambulant déjà entre les tables avec des bières - la tournée de fin de journée est une tradition ancestrale au Main Event.

Ils ont quitté le Main Event durant le niveau 5 :
David Bach
Mike Sowers
David Peters

Comme chaque année, nous dédions ce reportage en direct du Day 1A à la mémoire de Raymond Barre. Merci pour tout, Ray.

Passage direct par la case toilette pour ce jeune homme qui a surement trop mangé à l’American Dave ^^