Trop tendres, surcotés ou tout simplement pas au niveau attendu, ils symbolisent les errements du PSG en Ligue des champions.
Les nouveaux supporters du PSG habitués au caviar n’ont pas connu tous les acteurs de ce #TopFive. Et pour cause ! Trop limités pour la Ligue des Champions, certains de ses joueurs ont participé aux pires désillusions de l’histoire européenne du club.
1. Laurent Fournier
Laurent Fournier incarne bien le PSG des années creuses, malheureux en coupe d’Europe et souvent décevant en championnat : avec sa mine triste et ses yeux de cocker, le milieu de terrain s’est particulièrement distingué dans l’édition 97-98 de la Ligue des champions. Il joue à Bucarest lors du tour préliminaire aller alors qu’il est suspendu, son club ayant égaré le fax de l’UEFA. Malgré ce match perdu 3-0 sur tapis vert, le PSG s’impose 5-0 au retour. Mais Fournier est ensuite fautif sur l’ouverture de score d’Elber lors du déplacement en Allemagne face au Bayern Munich (5-1). Avec Algérino, Rabesandratana et Llacer, la défense parisienne était trop faible pour espérer mieux qu’une élimination au premier tour.
2. Christophe Revault
Le PSG est connu pour avoir enterré la carrière de nombreux espoirs du football français, tétanisés par la pression. Christophe Revault fut l’un d’entre eux. Le gardien, recruté au Havre en 1997, multiplie les bourdes lors de la Ligue des champions 1997-1998. Face au Bayern, il manque un contrôle devant Jancker, buteur, puis adresse une relance suspecte qui profite à Elber. Le successeur de Bernard Lama ne s’adaptera pas et filera à Rennes dès l’année suivante. « À Paris, tu loupes trois matches, tu as loupé ta saison ! », rappelle le nouveau coach du Havre, nommé cette semaine.
3. Luis Fernandez
Le coaching de Luis Fernandez contre la Corogne le 7 mars 2003 est encore régulièrement montré dans les écoles d’entraîneurs comme l’exemple à ne pas suivre. Le PSG mène 3-0 quand son entraîneur sort Arteta pour Luccin afin de préserver le score. La Corogne revient à 3-2. Alors que son club ne touche plus un ballon, « Luis attaque » joue la défense et remplace Benarbia par Rabesandratana puis Okocha par Yanovski. 3-3 puis 4-3 : la Corogne s’impose grâce à un triplé de Pandiani, entré à la pause. Depuis, Fernandez traîne son spleen en sélection nationale de Guinée.
4. Helder
Difficile de choisir parmi les légendes parisiennes présentes dans l’effectif en cette année 2004 : Helder, Pierre-Fanfan, Mbami, Coridon, Ateba et Ogbeche auront chacun leur tour contribué à l’élimination dès le premier tour. Coupable lors du premier match sur le coup franc transformé par Didier Drogba, le Portugais Helder reçoit notre voix. Vice-champion de France, le PSG avait, il est vrai, hérité d’un groupe difficile avec Chelsea, Porto et le CSKA Moscou. En Ligue 1, le club termine neuvième, intercalé entre Sochaux et Auxerre. Une autre époque, définitivement.
5. Zlatan Ibrahimovic
Zlatan trop petit pour la Ligue des champions ? Un troll ? Pas forcément, si l’on se souvient que l’arrivée du géant suédois devait permettre au PSG de franchir un cap en Ligue des champions et de la remporter. Trois de ses quinze buts marqués en Ligue des champions l’ont été après le premier tour. Redoutable contre Anderlecht (quadruplé), Kiev ou Olympiakos, Ibrahimovic peine dès que le niveau s’élève au-dessus de son mètre 95. Cette saison sera-t-elle la bonne ? Ou bien le PSG se mordra-t-il les doigts d'avoir prêté Bahebeck à Saint-Étienne ?