EPT Varsovie PokerStars - Day1A

RECETTE A L’ANCIENNE

Pas de répit pour les braves. C’est ce qu’ont sans doute songé les organisateurs de l’European Poker Tour en mettant au point le programme de la saison 2007/2008. Les tournois du plus prestigieux circuit Européen s’enchaînent à une vitesse folle, ne laissant que peu de repos aux guerriers du circuit assez téméraires pour oser vouloir tous les affronter.

Cette semaine, c’est à Varsovie que nos gladiateurs des temps modernes ont posé leur attelage. Pour la deuxième année consécutive, la capitale Polonaise accueille une étape de l’EPT, après la très réussie édition 2007 qui avait vu l’ancien soldat Danois Peter Jepsen triompher du Français Farid Meraghni.

A l’image des étapes de Copenhague et Prague, le tournoi se déroule dans un hôtel faisant aussi office de casino. Pas sectaires, les organisateurs de l’EPT ont cette fois-ci opté pour la chaîne d’hôtels Hyatt, pour changer des Hilton et autres Radisson. Des détails qui n’ont au final que très peu d’importance.

En revanche, le casino qui nous intéresse aujourd’hui est plutôt singulier : situé au sous-sol, il s’agit en fait d’un ancien bunker reconverti en salon de jeux. La Pologne ayant encore réussi à passer entre les gouttes des lois anti-tabac devenues la règle en Europe, la fumée est de mise autour des tables de roulette et de black-jack. Le tournoi, lui, est censé être non-fumeur, mais on ne s’étonnera pas de voir joueurs et spectateurs tirer une bouffée à quelques centimètres des tables.

Une ambiance définitivement old-school, donc, renforcée par le fait que l’épreuve ne sera pas filmée par les équipes de télévision de l’EPT, nous donnant l’occasion à nous, les jeunots, d’avoir une idée de ce qu’était le poker de compétition avant le boom. Des tables entassées tant bien que mal dans une salle enfumée, mal éclairée et basse de plafond : bienvenue aux WSOP il y a 30 ans.

Bienvenue à Varsovie.

Team Winamax

Day 1A
Anthony « xxTallxx » Roux
Ludovic « Sir Cuts » Lacay

Day 1B
Arnaud « -FrenchKiss- » Mattern
Alexia « Neechie Girl » Portal
Almira « ChessBaby » Skripchenko

Infos, photos, chip-counts, coups fumants, c’est toute la journée en direct sur Winamax.com !

French Report

Parmi la grosse dizaine de noms français aperçus sur la liste que l’on vient de me faire parvenir, on trouve des noms connus et inconnus.

Brice Cournut en compagnie de notre Roux favori, Anthony, dit « Tall »

Sur la liste (presque complète) des joueurs au départ du Day 1A, il y a :

Patrick Bueno
Ludovic Lacay
Yann Monnier
Andre Pallin
Guillaume Plantiveau
Jean-François Rigollet
Anthony Roux
Alain Roy
Paul Testud

Name dropping

Parmi les joueurs forts et/ou connus (les deux n’étant pas automatiquement liés, loin de là) au départ, on trouve :

Gino Alacqua
Marcel Brran
Cristiano Blanco
Lars Bonding
Anthony Chatelain
Woody Deck
Trond Eidsvig
Jopseh Elpayaa
Marc Goodwin
Christian Grundtvig
Ramzi Jelassi
Peter Jepsen
Casey Kastle
Juha Lauttamus
Patric Martensson
Dario Minieri
Simon Munoz
Vladimir Pokeschuk
Mats Rahm
Joseph Serock
Jani Sointula
Johan Storakers
Johannes Srrassmann
Julian Thew

Funny European-looking money

L’Euro n’ayant pas encore fait son entrée en Pologne - ça ne saurait tarder, si je ne m’abuse - c’est en zlotys (certainement la devise au nom le plus rigolo du monde) qu’est exprimé le prix d’entrée du tournoi : 21,000. Ce qui représente grosso modo 6,000 euros.

Somme qui, multipliée par le nombre de joueurs (400 environ) nous donnera un bon gros prize-pool bien juteux, typique des EPT cette saison.

Cette semaine en Pologne se déroulera sans l’oeil des caméras de télévision, mais cela ne semble pas avoir rebuté les joueurs, qui ont répondu présent sans sourciller.

C’est la même chanson

Loin de moi l’envie de me répeter, mais il me faut tout de même toucher un mot sur la structure, qui, vous l’avez sans doute déjà deviné, est exactement la même que d’habitude, suivant la bonne vieille routine avec un tapis de départ de 10,000, et huit niveaux de 60 minutes à jouer aujourd’hui :

25/50
50/100
75/150
100/200
150/300
150/300 ante 25
200/400 ante 50
300/600 ante 75

Attention Mesdames et Messieurs

Le tournoi vient de commencer, disent les rumeurs en salle de presse. Il est donc temps de descendre quatre à quatre les deux étages me séparant du casino, pour aller récolter premières infos et photos.

Keep your friends close

Je vous en parlais en début de reportage, deux membres du Team Winamax sont au départ aujourd’hui. Hasard du tirage au sort, c’est face à face qu’ils vont entamer cet EPT Polonais !

La bataille risque d’être féroce entre les deux membres de l’équipe… forcés de devenir ennemis le temps d’une partie. Au poker, il n’y a pas d’amitié qui compte, et l’on peut compter sur les deux pros pour ne pas se faire de cadeaux !

Sir Cuts, les yeux fermés, sans doute en train d’invoquer la déesse Chatte dans une prière silencieuse.

Tall, concentré sur son tournoi. Contrairement à certains, dont je ne citerai pas les noms, ses lunettes noires ne sont pas là dissimuler des yeux rougis par la fatigue et l’alcool accumulés la veille, à l’occasion de l’anniversaire d’un cameraman bien connu de l’équipe Winamax. Pas son genre, à Tall, de vider les mini-bars. Sérieux, le gars.

Dans un des premiers coups de la partie, Tall paie une relance à 400 avant le flop, et trois autres joueurs font de même. L’action se calme ensuite, et chacun checke à son tour jusqu’à la rivière sur un board

[AD] [TC] [5H] [2S] [KS]

où un des joueurs montre

[KC] [6C], jugeant bon de justifier son call pre-flop (UTG+1) par le bien connu « It’s my lucky hand ! »

Danny Ryan fait déjà parler de lui

Un habitué de nos reportages, Danny Ryan… Et pour cause : l’Américain enchaine les bons résultats, avec en l’espace de quelques semaines une place en demi-finales à Dortmund et une finale à Copenhague.

A peine une heure après le début de la partie, Danny est déjà aux commandes…

Sur le tableau final

[2C] [7D] [2H] [5S] [4C]

Danny se fait check-raiser à tapis. Pas question de passer, vu les côtes offertes, mais c’est avec réticence que Blondin paie, murmurant « tu as surement deux 5 en main… », en retournant

[4S] [4D]

En fait, pas du tout, puisque son adversaire est déjà en train de ramasser ses affaires, ne pouvant montrer qu’une quinte archi-battue qu’il aurait sans doute préférée ne pas trouver sur la rivière :

[8C] [6C]

En se levant, j’apercois le nom du joueur éliminé sur son badge porté autour du coup : il s’agit du Français Alain Roy. Je ne connaissais pas ce joueur, et malheureusement ce n’est pas cette semaine que ça changera.

Un air de famille

En observant le Viking Finlandais Jani Sointula de dos, impossible de ne pas penser au Cousin Itt de la Famille Addams :

Des Siamois séparés à la naissance, j’en mettrais ma main à couper.

Voilà ce que ca donne vu de face :

En salle de presse, la rumeur dit qu’une grosse prime sera reservée à celui qui arrive à prendre un cliché de Jani en train de sourire… Chou blanc jusqu’à présent.

Une bande de mecs sympa

Côte à côte, deux joueurs que personnelement j’apprécie beaucoup : Julian Thew, vainqueur cette saison à Baden (entre autres succès) et Patric « Crackus » Martensson. La présence du Suédois lors des grands tournois est irrégulière, au contraire de son talent : son taux de money finishes est proprement hallucinant, avec nottament pas moins de trois finales EPT. Bref, pour reprendre une expression chère aux commentateurs de la télé, Patric ne fait jamais le voyage pour rien.

Tchin

J’en profite au passage pour souhaiter un très bon anniversaire à l’un des hommes de l’ombre de l’équipe Winamax, j’ai nommé Paco. C’est à lui (et Régis, absent cette semaine) que l’on doit les chef-d’oeuvre régulièrement publiés lors de nos reportages.

Les trente ans (30 ans, vous vous rendez compte) de Sebastien ont été dignement fêtés hier soir. Les vidéos tournées à cette occasion sont malheureusement (ou pas) indiffusables : le mini-bar de notre chambre au Sheraton à pris cher, très cher.

Le reportage d’aujourd’hui est donc largement sponsorisé par Doliprane et Dafalgan (des mecs sympa aussi, ceux là)

Je l’ai déjà dit, et je le dirai encore :Merci Paco pour les vidéos !

Il craint dégun

L’Américain Joseph Elpayaa, découvert en finale de l’EPT des Bahamas en janvier dernier semble être un fan acharné d’un célèbre club de football Phocéen :

Kinder Surprise

Inutile de présenter Patrick Bueno, régulier du circuit depuis de nombreuses années. Ses faits d’armes comprennent plusieurs finales aux WSOP, à l’EPT et aux Master Classics d’Amsterdam.

Au moment ou je capture un cliché de l’ami Patrick, je le vois miser 350 sur la rivière

[7C] [JD] [2D] [3S] [4C]

et obtenir un fold rapide de la part de son adversaire.

Voiçi la ravissante Kara Scott. Vous connaissez sans doute déjà son joli minois : Kara présente habituellement les EPT, interviewant et réconfortant les joueurs après leur élimination.

L’absence des caméras de télévision cette semaine a mis l’Anglaise en chomâge technique : une bonne raison pour se jeter à son tour dans l’arène, et disputer le tournoi. Reste à découvrir si Kara sera aussi douée pour battre ses adversaires qu’elle ne l’est pour les interviewer…

Level 3 = 75/150

Les deux premières heures de jeu sont passées à toute vitesse. Après une courte pause, on est déjà passé au round 75/150.

Sir Cuts affiche une excellente forme avec 18,000 de tapis. Toujours assis en face de lui, son collègue Tall dont le tapis n’a pas encore trop fait de vagues.

A bientôt pour la prochaine salve d’informations !

Tall joue un coin-flip

A la table « Team Winamax », un joueur relance à 400, payé par son voisin. Au bouton, Anthony Roux surrelance à 1,500.

Aussitôt, le relanceur initial (un imposant joueur Russe du nom de Sergey Indenok) envoie son tapis pour 3,550 au total. Son voisin sort du coup rapidement, et Tall complète la mise, bien entendu.

Showdown :

[AS] [KC] pour Tall

[3S] [3D] pour Sergey

Le joueur de l’équipe Winamax perd le 50/50 après un board dépourvu de grosses cartes et tombe à 3,500.

Guillaume Plantiveau

Voiçi un joueur français (qualifié sur Internet) dont je viens de faire la connaissance. Je n’ai pas d’informations sur son style de jeu pour l’instant, mais Guillaume est à priori respecté par ses adversaires à la table, qui passent tous docilement après une relance UTG de celui-çi.

Après être monté à 15,000, Plantiveau a perdu un gros pot dans une confrontation preflop JJ/99 qui s’est terminée avec un 9 sur le tableau.

Trophées de la mode

Le prix du camouflage le plus ensoleillé est attribué à :

Le prix de l’affront fait au bon goût est attribué à :

Y’a le printemps qui chante

Sur les 191 joueurs officiellement au départ du Day 1A, environ une trentaine ont sauté à l’heure où j’écris (milieu de level 4).

Un arrêt-dîner est au programme d’içi trente minutes. Cela tombe bien, j’ai une faim de Polonais.

Une pause s’impose

Les 150 joueurs restants sont partis manger, et ma foi, je ne vais pas me gêner pour faire de même.

Tall est remonté à 5,600 environ, tandis que Cuts, très actif, joue au yoyo avec son tapis qui pointe actuellement à 11,100.

Il me semble que Paul Testud a sauté. Son élimination a du survenir très vite car je n’ai pas eu l’occasion de l’observer jouer une seule fois aujourd’hui. Julian Thew, lui, fait figure de miraculé avec un tapis tombé à 600 en début de journée, qu’il a réussi à transformer en un stack de 12,000 !

On se donne rendez-vous dans une heure pour la suite des festivités dans ce très convivial EPT de Varsovie.