EPT Deauville 2015 - 1A et B

EPT Deauville 2015

Deauville fait sans conteste partie des étapes incontournables du circuit européen. Une escale hivernale où les joueurs hexagonaux - qu'ils soient amateurs ou professionnels - sortent de leur tanière pour se mesurer à la crème du poker international. La charmante bourgade normande va donc vivre pendant une dizaine de jours au rythme de notre jeu de cartes favori.

Au programme des festivités : plus de quarante tournois qui vont animer jour et nuit le Centre International - annexe du Casino Barrière, avec notamment le Main Event à 5 300€ l'entrée. Le Team Winamax sera au grand complet pour ce premier grand rendez-vous de 2015.

Reportage écrit à suivre à partir du dimanche 1er février !

Buy-in : 5 300€ Joueurs du Team Winamax présents : Davidi Kitai, Sylvain Loosli, Michel Abécassis, Kool Shen, Gaëlle Baumann, Ludovic Riehl, Guillaume Diaz et le Top Shark Adrien Guyon.

Programme Dimanche 1er février : Day 1A du Main Event Lundi 2 février : Day 1B du Main Event Mardi 3 février : Day 2 du Main Event Mercredi 4 février : Day 3 du Main Event Jeudi 5 février : Day 4 du Main Event Vendredi 6 février : Day 5 du Main Event Samedi 7 février : Table finale du Main Event

Toutes les journées débuteront à midi

Good Luck à la Team et à shakkkira ! :mrgreen:

1ère perf et 1ère place Itm pour waka waka avec le logo de la Team W !

Samedi 31 janvier
21:00 - side n°10 - NLH Turbo 8 Handed - €1,000 + €100

Shakkkira bust 15ème sur 181 pour 2,6 K€

Un petit village d’irréductibles Gaulois

Si on vous ressort la même photo chaque année, c'est parce que le décor ne change jamais

Vent glacial, crachin insistant, rues glissantes et désertes, nuages lourds et gris rasant les toits des villas cossues de style angais, russe, et hollandais : chaque hiver, le comité d’accueil que réserve Deauville aux joueurs de poker de France et d’Europe est identiquement glacial. Et comme chaque année, les centaines de joueurs en question vont tâcher de sortir la cité balnéaire Normande de sa torpeur deux semaines durant, le temps de disputer quelques cinquante épreuves au sein de l’historique casino cher à Hercule Poirot, Coco Chanel et Jacques Mesrine.

Alors que nous autres reporters arrivons en ville juste à temps pour assister au lancement du tournoi principal de la quinzaine (5,300€ l’entrée), le festival a débuté depuis quelque jours déjà, avec notamment le Main Event des France Poker Series (1,100€) qui a battu tous les records de participation et se terminera aujourd’hui : on vous en reparle dans un prochain article.

Le coup d’envoi du Main Event de l’European Poker Tour sera donné aujourd’hui aux alentours de midi. Comme d’ordinaire, les joueurs ont le choix entre deux journées de départ (1A et 1B), et comme d’ordinaire, c’est comme un seul homme que le Team Winamax se présentera au complet au départ du Day 1B, à l’exception notable de Patrick Bruel, qui n’a pour une fois pas fait le déplacement en terres Normandes. Que les fans du boss se rassurent cependant : P14B sera très vite de retour sur le circuit.

Plus de deux ans après que le Partouche Poker Tour se soit fait hara-kiri, et alors que le poker Parisien ploie sous les coups de pression de la justice hexagonale, l’European Poker Tour Deauville fait figure de survivant. De facto le plus anciens des festivals de poker encore en activité en France, présent au programme de l’EPT chaque année ou presque depuis la création du circuit en 2004, on y retrouvera logiquement un panorama exhaustif de ce qu’est le poker Français de haut niveau aujourd'hui : un mélange de réguliers des gros tournois, de pros sponsorisés, de jeunes grinders aux dents longues, de VIP passionnés, d’amateurs éclairés et de talents en devenir, et nombre de semi-retraités sortant de leur tanière pour participer à ce rendez-vous incontournable.

Un panorama que nous allons tenter de décrire dans toute son étendue tout au long de la semaine : tous les jours, nous serons sur le pont pour vous raconter le festival de A à Z, depuis les escarmouches des premiers jours jusqu’aux épiques joutes de la table finale du Main Event, d’où plusieurs joueurs repartiront enrichis de quelques centaines de milliers d’euros.

Buy-in : 5 300€ Joueurs du Team Winamax présents : Davidi Kitai, Sylvain Loosli, Michel Abécassis, Kool Shen, Gaëlle Baumann, Ludovic Riehl, Guillaume Diaz et le Top Shark Adrien Guyon.

Programme Dimanche 1er février : Day 1A Lundi 2 février : Day 1B Mardi 3 février : Day 2 Mercredi 4 février : Day 3 Jeudi 5 février : Day 4 Vendredi 6 février : Day 5 Samedi 7 février : Table finale

Let’s go ! :smiley:

GL aux W
En attendant le début du streaming, il y a la fin du FPS today!

Et a tout les Frenchies , Go go go !!!

Des tournois en veux-tu en voilà

Je reviens de ma première visite à l’intérieur de la salle de tournoi (qui est située, non pas à l’intérieur du casino comme ce fut le cas lors des premières éditions de l’EPT Français, mais de l’autre côté de la route, au sein du Centre International, où la place disponible est beaucoup plus importante). Quatre épreuves battent leur plein en ce début d’après-midi (et d’autres viendront s’ajouter plus tard), voici le menu :

Main Event 5 300€ - European Poker Tour (Day 1A) Démarrage en douceur pour le tournoi phare de la quinzaine : 90 minutes après le coup d’envoi, seulement 175 joueurs sont assis. Ce chiffre va continuer d’augmenter tout au long de la journée, puisque les inscriptions vont rester ouvertes jusqu’à la pause-dîner, mais on peut supposer que, sauf Day 1B mastodonte, la participation totale sera similaire, sinon inférieure à celle de l'édition 2014 (671 joueurs), une affluence elle-même en déca des audiences des beaux jours (ils étaient près de 900 au départ des éditions 2011 et 2012 du tournoi).

Parmi les joueurs en course : des têtes connues et reconnues comme celles de Ronan Monfort, Steven Moreau, Franck Kalfon, des vieux briscards tels que Jan Boubli, champion EPT à Barcelone durant la deuxième saison de l’EPT, des collègues Winamax comme Guignol ou JP (un petit nouveau qui s’occupe des paris sportifs mais qui touche bien sa bille au poker aussi), et au moins un joueur qualifié via les satellites Winamax : Pierre Fehner, que vous connaissiez auparavant sous le pseudonyme d’indypandas, mais il a changé depuis.

Main Event 1 100€ - France Poker Series (Day 4)
L’épreuve de tous les records (1 355 inscrits, sans possibilité de re-entry), elle se terminera aujourd’hui : 22 joueurs étaient au départ du Day 4 à midi, il ne sont plus que 16 une heure plus tard, parmi lesquels Anthony Picault (photo) en mode short-stack. Un peu plus de la moitié des joueurs restants sont Français, mais je dois admettre que je ne reconnais pas la plupart d’entre eux. Quoi qu’il en soit, le vainqueur empochera près de 200 000 euros.

High-Roller 2 200€ - France Poker Series (Day 2) De 415 joueurs au départ hier (suffisant pour créer une cagnotte de 830 000€), ils ne sont plus qu’une centaine à revenir pour le coup d’envoi du Day 2. Pas mal de têtes connues autour des tables : Alexandre Amiel, Paul Testud, Matthieu « sixcoups » Lamagnère, le rubgyman David Susigan, Benjamin Pollak, Gabriel Nassif… Et le pro du Team Winamax Sylvain Loosli, qui partage une table avec un certain ElkY.

La structure prévoit de payer 55 joueurs, qui empocheront une récompense comprise en 3 900 et 141 000 euros.

Seniors 550€ (Day 1) Une petite centaine de joueurs (tous âgés de 50 ans au moins, c’est la règle) ont pris le départ de cette épreuve.

Est-ce le dernier EPT organisé à Deauville ?

La question est sur toutes les lèvres, le téléphone arabe marche à plein tube, certains enlèvent même le point d’interrogation de la question car ils en sont persuadés : entre Deauville et l’European Poker Tour, le divorce est consommé, et le Main Event qui vient de débuter aujourd’hui sera bel et bien le dernier organisé dans la station balnéaire Normande, dix ans après la tenue de sa première édition.

Qu'en est-il vraiment ?

Ces rumeurs et affirmations se basent principalement sur les déclarations d’un des responsables de l’organisation des évènements live de PokerStars, Cédric Billot, des déclarations faites au site d'informations PokerNews France :

« Aujourd'hui, il y a très peu de chances de voir un second EPT en France, parce que la France n'est pas le marché le plus dynamique en terme de poker, soyons réalistes. »

Si l’on considère, pour simplifier, que la Grande Finale de l’EPT à Monte Carlo est un EPT Français, et que cette dernière n’est pas menacée, prestige oblige, nul besoin de faire preuve d’une grande imagination pour interpréter cette déclaration de Cédric comme annonciatrice de la fin de l’EPT Deauville.

Croisé en salle de presse cet après-midi, Cédric a quelque peu démenti cette déduction, m’affirmant que ses propos avaient été déformées par PokerNews pour les rendre plus alarmistes qu'ils ne sont. Tout en admettant qu’effectivement, le contrat passé en PokerStars et le groupe casinotier Barrière, hôte de l’EPT Normand, arrivait à son terme en 2015, et que le renouvellement du dit contrat était encore en suspens. On peut donc supposer que l’affluence aux différentes épreuves du festival, en premier lieu celle du Main Event, vont peser dans la décision de PokerStars… Tandis que ce festival a débuté par une polémique à caractère équestre dont les pontes de Barrière se seraient sans doute bien passé (on vous en reparle un peu plus tard).

Concernant les rumeurs d’un futur EPT Enghien ou EPT Cannes : malgré qu'elles soient reprises argent comptant par nombre de sites et joueurs, elles ne se basent que sur l’imagination débordante d’un pseudo-Nostradamus.

Part en couille le pokar. Savoure ta première étape de l’année même si c’est la dernière édition en France !

Moundir toujours in sur la Deauville Poker Cup !
Donnez nous des news les gars :wink:

il est fat apparament a 30 left , l ai entendu brailler sur le coverage fps !!! du paw en veut tu en voila !!!

Deauville Cup : Moundir à l’attaque

Sylvain Loosli a quitté le High-Roller du FPS après un coin-flip perdu (77 contre As-8) alors qu’il lui restait moins de dix blindes, mais tout n’est pas perdu aujourd’hui pour les porteurs du logo au W rouge…

Car en troisième journée de la Deauville Poker Cup (un tournoi à 330 balles dont je viens de remarquer les tables, car il a commencé un poil plus tard que les autres épreuves du jour), un certain Moundir est en train de faire des étincelles.

De 1 120 joueurs au départ, ils ne sont plus que 20, est notre aventurier du poker préféré est en train d’empiler de très jolies tours de jetons après avoir éliminé Mathieu Philbert (à gaiche sur la photo ci-dessous), le vainqueur de la deuxième édition du Winamax Poker Tour en 2013.

Le coup est plus ou moins un setup, jugez plutôt :

Mathieu relance en début de parole et Moundir, assis deux crans derrière, complète.

Les deux joueurs sont en tête à tête pour voir tomber le flop J85.

Mathieu c-bet, Moundir paie à tempo.

Le turn est un 2, et tout se passe très vite : Mathieu mise à nouveau, Moundir annonce « tapis », et Mathieu paie dans la foulée. Les jeux sont retournés :

Une logique paire AA chez Mathieu, qui est couvert.
Un énorme tirage KJ pour Moundir : il peut constituer la meilleure main de 13 façons différentes (8 trèfles, 3 Rois, 2 Valets). Mais attention, cela ne représente qu’une chance sur quatre de gagner le coup.

Plutôt que de regarder la carte que retourne le croupier en guise de rivière, je me concentre sur le visage de Moundir.

Un instant passe, et je vois celui-ci se lever, et lancer un « OUI ! » bref et sonore. Le croupier lui a effectivement offert un 4c gagnant.

L’excitation retombée, Moundir serre la main de Mathieu Philbert, et se rassoit pour empiler ses jetons.

Notre WIP possède 1,2 millions (75BB, deux fois la moyenne), et la table finale n’est plus très loin... Avec plus de 62 000 euros à la gagne.

Paw !!!

Barrière, tu nous fous les jetons

Entre Barrière et ce qu’on appelle dans le jargon des casinos la « jetonnerie », c’est pas le grand amour… La preuve en deux temps.

Voici le tapis de Moundir dans la Deauville Cup, suite à son gros coup remporté contre Mathieu Philbert (voir article précédent). On remarquera le nombre important de jetons qui compose ce stack de 1,2 millions : une vingtaine de piles, composées de vingt jetons chacune, soit un total de 400 jetons environ. De quoi remplir une mallette de jetons de chez Carrefour presque intégralement, mais en pratique, ce stack représente seulement 75 grosses blindes au moment où j’ai pris la photo, aux blindes 8,000/16,000, ante 2,000.

Le problème, c’est que seulement deux types de jetons sont utilisés : 1,000 et 5,000. Le tapis moyen est de 600,000, à ce stade de la partie on devrait déjà avoir des jetons de 25,000, voire 100,000, mais non. De fait, les stacks de tous les joueurs en course, du short-stack au chip-leader, ressemblent à des murs de fortifications. Dès qu’on veut 3-bet, il faut s’emparer de trois piles de 20, le foutoir complet.

Autre exemple… Voici un tapis selectionné au hasard, cette fois dans le Day 1A du Main Event à 5,300€. On remarquera plusieurs choses :

1/ Il ne s’agit pas des beaux jetons utilisés sur la plupart des EPT, mais des jetons de chez Barrière, vieux de plusieurs saisons et aux couleurs délavées qui rendent la lecture plutôt difficile à moins de 30cm de distance. Par exemple, sur cette photo, il y a des jetons de 25 (jaune), des jetons de 100 (turquoise), des jetons de 500 (rouge), des jetons de 1000 (vert), mais aussi… des jetons de 5000, presque invisibles au fond de la pile à gauche ! Ce qui la fout un peu mal puisque ce sont les jetons les plus chers, donc les plus importants.

2/ Ces jetons made in Barrière sont les mêmes que ceux utilisés lors des tournois à 570€ régulièrement organisés par le groupe casinotier (Barrière Poker Tour), comme le fait remarquer plusieurs pros dont Erwan Pecheux, pointant du doigt les abus rendus possibles par ce double-emploi :

Pour un festival de tournois aussi prestigieux, on est en droit de se dire que les joueurs pouvaient espérer un poil mieux.

MISE A JOUR (Quelques heures plus tard) : Au retour du dîner, discussion avec un superviseur en charge, entre autres, de la Deauville Cup, objet du premier paragraphe de cet article. Apparemment, j’aurais manqué de très peu le chip-race, qui a été effectué immédiatement après mon cliché du stack de Moundir. Des jetons de 20,000 et des plaques de 100,000 ont donc fait leur apparition au moment de la publication de cet article, donnant un peu d’air aux joueurs et aux croupiers. Une précision qui méritait d’être faite !

Le point à 18 heures 36

Je m’apprête à mettre ce reportage en pause pour une durée assez longue, car une pause-dîner en deux temps se présente à moi : un changement de chambre d’hôtel d’abord, puis le traditionnel repas avec le Team Winamax au complet aux Vapeurs, notre brasserie préférée à Trouville.

Avant de partir, quelques nouvelles :

La finale du Main Event des France Poker Series a débuté sur un mini podium télévisé aménagé au fond de la salle. On y retrouve six Français, dont Anthony Picault.

Après une interminable période de ‘main-par-main’, la bulle a éclaté dans le tournoi High Roller des France Poker Series.

On compte une dizaine de joueurs de sexe masculin dans le Ladies Event à 200 euros qui a débuté en milieu d’après-midi.

On a failli voir éclater sous nos yeux un nouveau scandale. Dans le tournoi Seniors réservé aux 50 ans et plus, un observateur consciencieux s’aperçoit qu’un des joueurs en course est âgé de… 49 ans seulement. Que faire ? On dénonce ? On le vire ? Tant pis ? Renseignement pris auprès des organisateurs, « C’est pareil que les Ladies, y’a pas de restriction, n’importe qui peut s’inscrire à ces tournois, on peut pas faire de discrimination, c’est la loi. » Le scandale retombe comme un soufflé, et l’on s’apercevra dans la foulée qu’un des participants est âgé de… 18 ans et deux jours, soit 58 ans de moins que le participants le plus âgé. Mais finalement, ce point de règlement est beaucoup moins connu des joueurs que pour les Ladies, où l’on est maintenant habitué aux tristes sires venant gâcher la fête des joueuses.

Il ne reste plus que deux tables dans la Deauville Poker Cup, et Moundir est toujours bien placé. Allez !

Main Event EPT : on atteint péniblement les 200 inscrits en ce Day 1A. Une trentaine d’éliminations à déplorer après six heures de jeu, dont celle du semi-retraité Arnaud Mattern. Aurélien Guiglini est désespérément stable à 30,000, et pour soigner son mal de crâne me demande une aspirine que je ne peux hélas lui fournir. Le qualifié Winamax Pierre Fehner n’est pas au mieux avec 12,000.

Jean-Pierre Besancon est l’un de mes nombreux nouveaux collègues embauchés en masse au printemps 2014, à l’occasion de l’ouverture du département « Paris Sportifs » de Winamax. Je n’ai pas encore trouvé de pseudo à JP. Peut-être « Le tamponneur », ou « Le boucher », enfin un truc un peu bourrin qui réflète la propension du mec à envoyer des missiles Scud dès qu’on l’approche d’une grille de Loto Foot. Voilà en tout cas sa photo, avec son tapis de 36,000, une photo « pas trop moche » à sa demande, car « c’est pour ma copine ».

*** PAUSE-DINER ***

On se retrouve aux alentours de 22 heures pour un point sur les finales du jour, et la fin du Day 1A du Main Event…

Barrière ne se donne vraiment pas une bonne image sur ce festival…

Sylvain Loosli : tour de chauffe réussi en PLO

Après avoir entamé sa journée par un shooting photo costumé (qui est en train de devenir une tradition annuelle à Deauville pour les pros du Team), Sylvain Loosli a foncé vers le casino pour reprendre le tournoi High-Roller des France Poker Series.

Après avoir fait sauter ses dix blindes sur un coin-flip tombé du mauvais côté de la tartine, le November Nine s’est immédiatement engagé dans un tournoi de consolation convenant parfaitement à la situation : un Pot-Limit Omaha à mille balles, joué en turbo.

Sept heures et 72 joueurs plus tard, Sylvain inscrit son nom à la deuxième place du classement, manquant de très peu le titre contre un joueur Français.

Sylvain repart donc sans le symbolique mais convoité trophée (bouh !) mais tout de même enrichi de 13,700 euros (youpi !) On le retrouvera au départ du Day 1B lundi.

Main Event EPT : un Day 1A riquiqui

Minuit : l’heure de la trêve dans le tournoi principal de l’European Poker Tour, et le bon moment pour tirer un premier bilan. Un bilan tout ce qu’il y a de plus partiel puisqu’il ne s’agissait aujourd’hui que de la première des deux journées de départ.

Avec 199 inscrits, nous avons là affaire au Day 1A le plus riquiqui de récente mémoire à l’EPT Deauville. Je vous laisse constater la dégringolade avec les stats depuis 2009 :

Année / Day 1A / Total
2009 / 302 / 645
2010 / 339 / 768
2011 / 419 / 891
2012 / 339 / 889
2013 / 306 / 782
2014 / 234 / 671
2015 / 199 / ?

(Note : l’EPT Deauville n’a pas eu lieu en 2007 et 2008. Les deux premières saisons en 2005 et 2006 ont rassemblé 245 et 434 joueurs, respectivement)

Sauf Day 1B massif (plus de 450 joueurs, ce qui paraît peu probable), l’édition 2015 de l’EPT Deauville sera donc la moins courrue de ces sept dernières années. Ce qui, bien sûr, ne fait qu’aller dans le sens des oiseaux de mauvais augure qui prédisent que l’EPT ne remettra plus jamais les pieds en Normandie.

Cache ta joie, Guignol !

Au compteur, grosso modo 100 survivants, parmi lesquels mes deux collègues chez Winamax, le duo de parieurs magique qui fait pleurer la Française des Jeux : Aurélien Guiglini (44,000, honnête) et Jean-Pierre Besancon (91,000). Comble du hasard, les deux accros de la grille ont terminé leur journée à la même table, assis côte à côte, et JP a réussi à placer un petit 4-bet light gagnant à Guignol avec un simple J7.

Ils franchissent eux aussi le Day 1A : Giuseppe Zarbo, Jan Boubli, Frank Kalfon, Ronan Monfort, Steven Moreau, Benjamin Pollak… Ainsi que les étrangers Marcin Horecki (Pologne) et Davidi Vamplew (UK).

Ils ont sauté : Arnaud Mattern, Quentin Lecomte, Dominik Nitsche

On se retrouve dès midi en ce lundi pour la suite des festivités. On sera parés avec Kinshu pour suivre le départ du Team W presque au complet, y compris notre Top Shark Adrien Guyon, ainsi que plein de joueurs qu’on aime bien : les Chawips, Yuestud, Emile Petit, Guillaume Darcourt, et compagnie. Et on fera le point sur tous les tournois annexes importants (High-Roller FPS, Main Event FPS, ainsi que la Deauville Cup où Moundir a malheureusement manqué de peu la finale, terminant en 11e place)

Bonne nuit, les amis.