Hey you (8) (ça pourrait rappeler de la musique à certains),
ça fait un bout de temps que j’ai pas posté on dirait, comme d’hab me direz-vous et vous n’aurez pas tort. A vrai dire je n’ai eu guère de temps et je ne l’ai pas pris non plus (quand on veut on peut) pour rédiger un nouveau billet et pourtant je sais que ça fait du bien : remise en question sur son propre jeu, ça motive et on se sent soutenu par d’autres joueurs (ou pas 
).
Bon avant de répondre à la question du jour, qu’est ce qu’un bon ou mauvais joueur, ptit détour personnel : j’ai déménagé à 1km de chez moi. Oh yeah !!! Pourquoi avoir déménager pour un km ? Passage d’appartement à maison, ça fait du bien 
(les 150 cartons voire plus un peu moins !). On a ainsi le droit à une salle de bain digne d’un hôtel 3 étoiles (et encore pas dans tous !) dans un quartier bien tranquille. Ok j’arrête de me la péter, promis. Reste à emménager au fur et à mesure mais les vacs tombent bien 
A vrai dire c’est la première fois que je déménage et c’est vrai qu’au début on se sent clairement chez quelqu’un d’autre, perdu, pas de repères et je pense qu’il me faudra un bout de temps pour m’habituer (au début je mettais 5 minutes pour trouver un bol, jsuis rentrer dans les toilettes au lieu de la chambre de mon frangin, gros bad beat quoi).
Bref, on est pas sur ted-est-un-connard.com heu merde qu’est-ce que je raconte (I love how I met your mother, peut-être un peu trop d’ailleurs), on est pas sur jeracontemavie.com alors parlons peu parlons poker.
Etant donné que j’ai déménagé, je n’ai pas pu beaucoup jouer fin mars, pas grave, vu le bad run que je me suis cogné depuis que j’ai repris en NL10 sur unibet (ai-je bien fait ?), je m’étais dit qu’un bon break ne fait de mal à personne. C’est alors que vint début avril et les vacances, play pokerrrrrrrrrr, go go go, run good, crush les limites !!
Et boum, toujours pareil, le run bad ne s’est pas terminé comme par magie. Il va falloir continuer à batailler dur à cette foutue NL10. Moi l’ex reg de NL30, quasi NL50, je n’arrive pas à battre la NL10 ! Suis-je passé du côté obscur de la force (= des fishs) ? C’est alors que survient la notion de bons joueurs, mais vraiment bons. Un bon joueur, premièrement joue et jouera de nombreuses mains sur internet. Deuxièmement, il résistera à cette foutue variance. Rien que d’écrire ce mot, cela va me provoquer quelques cauchemars pour cette nuit et je me réveillerai probablement demain matin avec des boutons partout sur le corps. Un joueur qui pendant 1 mois va run good puis pendant 2 mois va run bad et va finir par abandonner n’est à mes yeux pas un excellent joueur, loin de là. Même s’il prend toutes les bonnes décisions, possède les reads de Negreanu, et raise des millions de dollars en une seconde like durrrr, il ne sera jamais un VRAI joueur de poker s’il ne résiste pas à la variance intense de ce jeu. C’est d’ailleurs l’une des principales qualités qu’ont tous les bons joueurs. Tenace le joueur devra être, mathématiquement, il finira sur le long terme par gagner. Mais mathématiquement, le long terme signifie l’infini, ainsi une vie est-elle suffisante à limiter la variance ? Quelqu’un peut-il avoir la poisse toute sa vie à ce jeu ? Et surtout, ne lâchera-t-il pas avant ? Quand on y pense, se plaindre sur un forum d’une soirée ou l’on a vraiment eu pas de chance est ridicule vue à cette échelle mais ainsi est la nature humaine et nous ne pourrons pas changer totalement notre comportement pour gagner à ce jeu. Il va falloir faire avec et seuls les joueurs les plus féroces, agressifs, tenaces réussiront dans ce que j’appelle cette jungle de chips et de cartes. Ainsi, même si c’est loin d’être évident, je vais repartir à l’assaut de cette limite afin de (peut-être) être enfin positif.
-Sangoku66-