WSOP Circuit - Paris 2016 - Main Event - 2

957 entrées, 1,3 million d’euros de dotation !

Carton plein pour le Main Event du WSOP Circuit Paris

Le tournoi principal de la première tentative d'organiser un circuit WSOP à Paris confirme le carton du festival dans son ensemble, élargissant encore un peu plus le sourire sur les visages des responsables du cercle Clichy-Montmartre : 957 entrées à 1500€ (comprenant 191 re-entry), créant une dotation de 1,291 million d'euros. "C'est le plus gros Main Event de l'histoire du Circuit organisé en dehors des USA", nous glissait tout à l'heure un organisateur. Nos amis de la place Clichy peuvent être fier : ce succès confirme l'attractivité toujours croissante du dernier cercle parisien proposant encore du poker, et ne pourront que motiver les pouvoirs en place à Las Vegas à continuer de traiter les joueurs Français avec les meilleurs égards.

Le premier des deux Day 2 (ca fait beaucoup de chiffres en seulement six mots, ça) est en cours depuis dix heures ce matin. Plus de 200 joueurs étaient au départ et le rythme des éliminations est rapide : la moitié des partants ont déjà tiré leur révérence à l’heure où j’écris ces lignes (15h30), dont nombre de têtes connues du circuit Français. Citons en vrac : Xavier Detournel, Massou Cohen, Sami Torbey, Michel Pomaret, Jérôme Zerbib, Arnaud Mattern, Antonin Teisseire, Jérémy Nock, Robert Cohen, Etwann Pecheux, Yehoram Houri, Sylvain « Sylleo » Roullet, Quentin Lecomte, Otto Richard, Mustapha Amaouche… Déception dans le clan des « couvreurs » : Victor « Tapis Volant » Saumont a vécu, selon ses propres termes, une « journée en enfer » avec seulement « deux coups gagnés sur quinze. » A l’international, on note la sortie du toujours très francophile Barny Boatman, tandis qu’Adrien Guyon a profité d’un temps mort entre deux sessions Top Shark pour disputer ce Main Event : son parcours s’est arrêté en milieu d’après-midi.

Deux membres du Team Pro Winamax étaient sur la feuille de match du Day 2A, mais leurs parcours ont tourné court : le As-Dame de Gaëlle Baumann s'est heurté à deux As juste avant midi, et Guillaume Diaz a vu son As-Roi battu par As-Dame sur un pot à 80,000.

En parralèle, la finale du tournoi de Heads Up va enfin se jouer, après avoir été mise en sommeil le temps que ses protagonistes jouent le Main Event et le High-Roller. Elle opposera deux joueurs bien connus de Winamax : Aurélien Guiglini et Ivan « ValueMerguez » Deyra. On ne devrait pas s’ennuyer !

Main Event : 70 joueurs franchissent le Day 2A

Le "premier second tour" (le Day 2A, quoi) du Main Event s'est achevé après huit heures de jeu, aux alentours de 18 heures. Une heure plus tôt que prévu, donc. La raison : un rythme d'éliminations rapide qui a forcé les organisateurs à jouer la sécurité en sifflant la trêve en avance. Il fallait en effet s'assurer que pas moins de 119 joueurs (chiffre correspondant au nombre de places payées) ne soient au départ du Day 3.

70 joueurs ont survécu au Day 2A, grosso modo les deux tiers du field. Ceux qui s'en sortent le mieux sont…

Le Top 10

Chip-leader : EMRE PELIT 539 000
2/ VICTOR DELMAS 486 500
3/ Vlad-victor DARIE 383 000
4/ Nadim HAGE ALI 380 000
5/ Said EL-YOUSFI 340 000
6/ PHILIPPE BAROUK 330 000
7/ Karim REBEI 328 500
8/ DAMIEN CAYET 300 000
9/ Carole BENAROYA 289 000
10/ DAVID JAOUI 288 500

Ils seront aussi au Day 3 :

16/ Lucien Cohen 251 000
19/ Suat Uyanik 227 000
23/ Gabriel Nassif 198 500
33/ Johan Guilbert 159 000
41/ Florence Allera 133 500
62/ Brian Benhamou 75 000
69/ Marc Trjiaud 42 000
70/ Ludovic Sultan 35 000

Ces joueurs-là sont libres jusqu'à dimanche 15 heures. Pendant ce temps, les 257 joueurs du Day 2B (dont un Aurélien Guiglini tout juste sorti de son duel dans le tournoi de Heads Up) vont faire leur entrée au CCM : leur objectif est de tenir jusque quatre heures du matin environ.

Day 2B : le service de nuit

Bienvenue au royaume des oiseaux de nuit, des vampires qui n'aiment pas la lumière du jour, des couche-tellement-tard que parfois il est trop tard pour aller se coucher, des mecs qui dînent à l'heure devant William Lemeyrgie : la session de nuit du cercle Clichy-Montmartre.

Les 257 joueurs du Day 2B du Main Event ont tous le même objectif : tenir jusqu'aux petites heures du matin, ce qui signifierait une qualification pour le Day 2, elle-même synonyme d'entrée dans les places payées, ou presque. Pour plus de cinquante joueurs, cet objectif a déjà été rangé aux oubliettes, deux heures après le coup d'envoi. Citons Jimmy Guerrero, Jessy Marillaud, Gilbert Diaz, Sébastien Boyard, et le joueur au nom le plus court du field, Yi Li.

Ivan Deyra a lui aussi pris la direction de la sortie, mentionnant une confrontation full contre full avant de nous faire exactement la même déclaration que sur chacune de ses éliminations ces douze derniers mois : "Je me plains pas !"

Alexandre Réard (aussi appelé M. Aurélie Quélain depuis peu) et son gros stack débutent leur Day 2 assis à côté de la révélation de la dernière édition du Winamax Poker Open, Cyril Loichot. L’amateur de Dijon a créé la surprise avec une prestation sans failles en table finale, donnant même du fil à retordre à son dernier adversaire, Antonin Teisseire.

David Tavernier n'est pas un homme d'émotions : cette photo a été prise pile au moment où l'anesthésiste parisien remportait un crucial coin-flip (deux Dames qui tiennent face à As-Roi) pour doubler à 40,000 (20BB).
La quantité de vieux briscards du poker parisien en lice dans ce Main Event me donne parfois l'impression de déambuler au milieu des tables de feu l'Aviation Club de France. Stéphane Benadiba est loin d'être vieux, mais comme l'expression "jeune briscard" n'est que très peu usitée, je n'avais pas trop le choix.
Dans la famille des jeunes pousses, je demande Romain Lewis, installé à la même table que son ami et colloc Saber Harrazi.
Un vainqueur World Poker Tour se cache sur cette photo. Cherchez bien et vous reconnaîtrez Grégory Benac, vainqueur de l'étape WPT National Series en mars 2012.
Toujours dans la catégorie des grands habitués, voici Vivian Anseline. Les milliers d'adversaires qu'il a croisé en cash-game dans les salons de la capitale ces quinze dernières années sont unanimes : il est l'un des meilleurs joueurs de Paris.
Pour remplir le quota de champions EPT, on peut compter sur Jean Montury.