Winamax Poker Open Bratislava 2024-Rubriques - Autres tournois

[BenjoDiMeo]

Les dix commandements d’un WPO réussi

Bienvenue à Bratislava ! Avant d'aller vous installer pour votre premier tournoi du festival, prenez le temps de découvrir nos dix conseils pour passer une semaine aussi fluide que le Danube...

1. Aux canaux d'information tu t'abonneras

L'avion s'est posé à l'heure, le bus vous attendait comme prévu, et votre chambre est aussi propre et confortable que sur la photo. Bref, vous êtes prêt ! Première étape avant de se jeter dans l'arène du Winamax Poker Open Bratislava : installer sur votre smartphone l'appli Winamax Live, et scanner le QR code ci-contre pour vous abonner au canal Whatsapp officiel mis en place pour l'occasion. Dans les deux cas, pensez à bien activer les notifications ! Ainsi, vous ne manquerez aucune breaking news de dernière minute tout au long de la semaine. Chip-counts, résultats, infos pratiques : sur l'appli comme sur Whatsapp, vous serez informés en continu et en temps réel.

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2. En cas de doute, le staff tu consulteras

Même si on fait le max pour que toutes les infos WPO soient disponibles sur votre tél à toute heure du jour et de la nuit, rien ne remplace le bon vieux contact humain. Après tout, c'est pour cela qu'on se démène pour vous organiser de beaux festivals en live ! On ne pourra donc que vous suggérer de passer faire un coucou au bureau d'accueil situé dans le lobby du Crowne Plaza : le staff Winamax se fera un plaisir de répondre à toutes vos questions pressantes, vous fournir le programme du festival au format papier, et vous guider à travers la jungle des différentes salles de l'hôtel et du casino. Vous verrez : ils sont sympas, nos collègues !

3. Pas seulement au poker tu joueras

La chose est connue de tous, mais il n'est pas inutile de faire un rappel pour les nouveaux : sur les festivals Winamax, on ne joue pas qu'au poker. Depuis la compétition de pingathlon jusqu'au blind test, en passant par l'incontournable Beer Pong Open, les occasions de démontrer vos talents autrement qu'avec des cartes et jetons en main seront légion. Bien entendu, toutes les activités annexes proposées durant la semaine sont gratuites. On vous demandera juste de vous inscrire sur place, le jour même, une ou deux heures en amont.

WPO : le programme fiesta

4. Des limites tu fixeras

Que ce soit en termes d'investissement financier, de temps passé à jouer, ou de consommation de pintes au bar : restez vigilants et mesurés ! Pour que le WPO Bratislava reste un plaisir, fixez-vous des limites à ne pas dépasser au cours de la semaine. Si la chance ne vous sourit pas, n'insistez pas. Après tout, il y a une capitale à explorer au-delà des portes de l'hôtel...

5. Bratislava tu exploreras

Plutôt petite pour une capitale européenne (430 000 habitants environ, c'est moins que Toulouse), Bratislava ne manque de rien côté charme. Avantage de sa taille modeste : vous la visiterez aisément à pied, dans le calme et en sécurité. Prenez le temps de rejoindre le centre-ville piétonnier, à cinq minutes du Crowne Plaza, et de découvrir ses vieilles pierres, dans une atmosphère simple et authentique. Les boutiques, bars et restaurants à prix doux ne manquent pas, et très vite vous grimperez vous rejoindre le château et son panorama unique sur la ville et le Danube. Dans la vieille ville, parviendrez-vous à trouver la célèbre statue Cumil, représentant un homme sortant d'une bouche d'égout, qui a servi d'inspiration à Sattu Rodrigues, auteur de toutes les affiches du WPO depuis 2014 ?

6. Les Deglingos tu ne louperas pas

On pourra difficilement qualifier de "poker" le jeu qui se pratique tous les soirs à minuit dans le lobby du Crowne Plaza... car le seul jeton qui vous sera fourni en échange d'une inscription fixée à 10 €, vous serez obligé de le miser dès la première main. Et pourtant : un séjour sur le Winamax Poker Open ne serait pas complet sans une participation aux Midnight Deglingos. Un grand n'importe quoi absolument indispensable, le pic d'ambiance de chaque journée et, pour une poignée de chattards de l'extrême, des gains qui atteignent régulièrement les quatre chiffres... Attention : boules Quiès fortement recommandées.

7. Le stream tu regarderas

Un conseil qui s'adresse surtout à ceux qui n'ont pas pu venir, mais qui est suivi par de nombreux participants au festival, qui ne disent pas non à un peu de divertissement entre deux décisions tendues. PonceP, Londam, Flavien Guénan et Juaniitoooo animeront le stream "cards up" à partir de mercredi 19 h 30 (pour suivre la finale du Battle Royale) avant d'enchaîner sur le Main Event, couvert en intégralité à partir du Day 1B. Que vous soyez porté sur les analyses stratégiques pointues ou les jeux de mots les plus navrants, un seul rendez-vous cette semaine pour consommer du bon poker : Winamax TV !

8. Auprès des couvreurs tu te dévoileras

La couverture du WPO, ce n'est pas seulement un stream, loin de là. Si vous lisez ceci, cela signifie que vous savez déjà où vous sera raconté le festival heure par heure (voire minute par minute) tout au long de la semaine, par une équipe de "couvreurs" tout entière dédiée à votre cause. Calepin et stylo en main ou appareil photo en bandoulière, nos reporters vont slalomer entre les tables du festival de jour comme de nuit pour raconter vos histoires, les petites comme les grandes, et immortaliser vos exploits (ou l'horrible bad beat qui vous a empêché de le signer). On compte sur vous pour leur faire part de vos anecdotes les plus barrées !

9. Fair-play en tous points tu resteras

On l'a déjà dit et on le dira encore : tout cela, ce n'est qu'un jeu ! Peu importe le résultat, peu importent les cartes qui tombent, peu importe la stratégie de vos adversaires : le respect de l'autre doit rester la priorité. L'équipe d'arbitrage du Winamax Poker Open (les hommes et femmes en noir) est là pour s'assurer que les parties se déroulent avec calme, intégrité, et respect (le respect du règlement comme de l'adversaire). Vous êtes témoin d'un comportement limite ? N'hésitez pas à faire appel à eux.

10. Et avant toute chose... tu t'amuseras !

Au-delà de la gloire (incertaine et éphémère), au-delà de la richesse (pas du tout garantie), l'important, c'est d'abord que l'on passe tous une chouette semaine. C'est pour cela qu'on est tous venus à Bratislava. On vous attend de pied ferme !

Benjo

[BenjoDiMeo]

Battle Royale : Skyyart bien placé aux portes de la finale

Battle Royale 750 € (Coup d'envoi du Day 2 à 14 heures)

Dans l'ombre du Main Event (qui débute officiellement ce mercredi, avec le coup d'envoi à midi du premier des quatre Day 1), le Battle Royale à 750 € l'entrée constituera le premier moment fort du WPO Bratislava à vivre en direct sur Winamax TV. Les caméras s'allumeront une fois atteinte la table finale, en fin d'après-midi. On espère y admirer un certain Willy Dos Reis Dias... infiniment plus connu de la communauté sous son pseudo Skyyart (photo).

Pour l'heure, 18 joueurs seront sur la ligne de départ du Day 2 à 14 heures, formant les trois dernières tables d'un tournoi ayant rassemblé 106 inscrits (re-entries inclus). La star de l'e-sport affrontera un field où l'on reconnait entre autres Victor Fryda (troisième du Main Event du WPO Bratislava il y a un an tout pile), Paul Amsellem avec un short-stack, et Christopher Marcadet.

Première étape de la journée pour ces 18 compétiteurs : franchir la bulle. Hé oui : seulement 14 d'entre eux seront payés ! Le Day 2 débutera aux blindes 3 000 / 7 000, BB ante 7 000.

NOM	Prénom	Pays	Chips
PERRIN	Thomas	France	742 000
ALORIC	Milan	Serbie	697 000
FRYDA	Victor	France	475 000
DOS REIS DIAS	Willy	France	418 000
LINDBERG	Bo	Suède	362 000
IHNATOVICH	Mikalai	Biélorussie	360 000
WOLF	Iury	Israël	351 000
MARKACHEV	Anton	Russie	346 000
MARCADET	Christopher	France	343 000
TIMOTHEE	Rey	France	333 000
HALIN	Bastien	France	325 000
KRYLOU	Andrei	Biélorussie	218 000
DA SILVA	Julien	France	215 000
GOETTLER	Anton	Danemark	183 000
AMSELLEM	Paul	France	153 000
MARTIN	Alexis	France	128 000
MONTIANO MORAL	Manuel	Espagne	106 000
FUNFROCK	Jérôme	France	62 000

L'échelle des prix

Les montants indiqués ne prennent pas en compte les primes que récoltent les joueurs à chaque élimination.

Rang	Prix
1	8 180 €
2	8 180 €
3	5 850 €
4	4 180 €
5	2 990 €
6	2 130 €
7	1 510 €
8	1 100 €
9	1 100 €
10	860 €
11	860 €
12	760 €
13	760 €
14	760 €

[BenjoDiMeo]

Colossus : le Stream Gang espagnol se fait remarquer

Autre grosse affaire du jour : le Colossus KO à 150 €, qui arrivera à son terme ce mercredi soir après cinq Day 1 enchaînés lundi et mardi. Chiffres officiels : 723 inscrits, pour une dotation globale de 93 990 €. Mais la structure des Day 1 fut sans pitié : avec seulement 5 % de qualifiés au terme de chaque "flight", le field s'est réduit à une poignée de prétendant : ils ne seront que 36 dans les starting blocks du Day 2 à 15 heures.

On ne connaît pas encore la répartition des prix… En revanche, le chip-leader ne nous est pas inconnu : Pablo Alvarez Gonzalez n'est autre que l'une des figures de proue du Stream Gang espagnol, sous le pseudo Gata Cattana. Avec un stack de 71 BB (1,425 m.), Pablo domine le field de la tête et des épaules. Son dauphin à la reprise se nomme Hugo Zanotti : on avait fait connaissance avec le Lyonnais lors de l'édition 2022 du WPO, suite à sa victoire sur le Magnum. Un peu plus bas dans le classement - reproduit en totalité ci-dessous - on repère un certain Matheo Manzone. Oui, le frère de Maxime, Top Shark 2023, et illustre vainqueur du Monster Stack de l'édition 2023.

Le Day 2 débutera aux blindes 10 000 / 20 000, BB ante 20 000…

Nom	Prénom	Pays	Jetons
ALVAREZ GONZALEZ	Pablo	Spain	1 425 000
ZANOTTI	Hugo	France	1 170 000
EL KHOURY	Pierre	France	1 150 000
MECHERI	Damien	France	960 000
WEBER	Robin	France	935 000
KOWALZCZYK	Romain	France	905 000
COLSON	Dylan	France	897 000
LUCKYPOKER			825 000
GROBETY	Marc	France	800 000
SKOVHUS	Christian	Denmark	742 000
MRUSKOVIC	Jozef	Slovaquie	730 000
CHIBA	Jean-Marc	France	710 000
PERRIER	Vincent	France	660 000
MATS		Suède	640 000
LARGE	Maxime	France	613 000
IZO	Gabriel	Slovaquie	530 000
CHAROULET	Arnaud	France	515 000
GOTAIL	Alexis	France	510 000
PIKKAT	Janno	Estonie	510 000
UGUEN	Killian	France	505 000
GINER	Brice	France	480 000
ROBERT	Amaury	France	465 000
MANZONE	Matheo	France	465 000
RAZANAJAONA	Eric	Madagascar	420 000
DELLIS	Quentin	France	380 000
STADTRUCKER	Fedor	Slovaquie	300 000
ALBERT	Clément	France	300 000
VACHEZ	Florian	France	285 000
TENDIL	Sébastien	France	270 000
LENIKAS	Lukas	Lituanie	255 000
SHMATKO	Andrii		230 000
MALET	Romain	France	210 000
LE DISSE	Quentin	France	205 000
THEPPOT	Natee	Thailande	203 000
RIBES	Jimmy	France	175 000
MAFTEI	Ciprian	Roumanie	102 000

[BenjoDiMeo]

Lukas a fait un go fast

Lukas Lenikas remporte le premier tournoi du festival sur le Sprint Monday

Il bondit du tram sur la photo souvenir, parce que c'est désormais une tradition au Winamax Poker Open : les gagnants des tournois annexes, on les fait monter à bord des transports en commun emblématiques de Bratislava. Mais pour remporter le premier trophée de cette édition 2024, Lukas Lenikas a pris le volant... avec le Red Diamond Dominykas Ruskys comme copilote.

« Il y a grosso modo 1 100 kilomètres de route depuis la Lituanie », explique ce dernier. « On a roulé onze heures », complète le vainqueur du Sprint Monday, première des sept éditions du traditionnel « turbo de 20 heures » du WPO, avec son tarif indéboulonnable de 100 €. Un périple qui les a fait traverser l'intégralité du territoire polonais en diagonale depuis la station balnéaire de Druskininkai, avant un bref passage par la République Tchèque… Moins de 24 heures après leur arrivée, les frais de péage et d'essence sont déjà largement remboursés : la première victoire en live de Lukas lui rapporte 2 445 euros.

« Je joue au poker depuis moins de deux ans, je pratique surtout les MTT », rembobine l'ancien pro de League of Legends. La carrière de Lukas dans le poker débute à peine, donc… mais le joueur de 29 ans se considère déjà comme un pro à plein temps, et c'est avec une bonne dose d'auto-dérision qu'il se remémore son premier festival live. C'était il y a un an tout pile, c'était déjà sur le WPO Bratislava. « J'étais teeeellement nerveux la première fois, c'était irréel ! » Le trac ne l'avait pas empêché d'atteindre, déjà, une table finale : celle du Sniper Mystery, dont il était sorti en quatrième place.

Un an plus tard, les nerfs de Lukas étaient un peu mieux préparés. « En finale, j'avais très peu de jetons. Je me suis dit 'mince, je vais probablement sauter septième ou sixième. Mais j'ai réussi à gagner mes premiers coups. Et puis, à quatre restants, quelque chose s'est débloqué, et là tout est allé très vite. En vingt minutes, c'était fini. Je n'ai pas eu le temps de réaliser ce qui se passait, et de vraiment apprécier le moment. C'est seulement après que je me suis dit 'Mais attends, tu as gagné, c'est incroyable ! »

Si sa transition de l'esport au poker fut aussi rapide et naturelle, c'est parce que les deux disciplins partagent beaucoup de similitudes. « Dans les deux cas, il faut avoir envie d'apprendre, il faut bosser dur, et avoir l'esprit de compétition. » Et dans un domaine comme dans l'autre, être bien entouré ne peut qu'être bénéfique. « Quand je me suis mis au poker, Dominykas était là pour me guider. » Ce dernier dispute sa troisième édition du WPO Bratislava (pour un taux de participation de 100 %, donc). On l'avait rencontré l'an passé, lorsqu'il avait terminé chip-leader du Day 1A sur le Main Event. Au moment de se quitter, il nous promet qu'on va se recroiser cette semaine. « La prochaine photo de gagnant, elle est pour moi ! »

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[BenjoDiMeo]

Skyyart en finale du Battle Royale

Battle Royale (Table finale)

Après une période de bulle table finale interminable, les 6 finalistes du Battle Royale vont devenir les premiers héros du Stream de ce WPO Bratislava et même s'il entamera cette finale dans le costume du short-stack, un certain Skyyart est parvenu à se glisser au casting, avec 8 blindes à l'entame, quelques mois après sa victoire sur un Side Event au SISMIX.

Longtemps dans la moyenne avec un stack approchant le million, Skyyart a perdu un énorme coup contre le bélarusse Mikalai Inhatovich au début de la réunification à 7 sur l'ultime table du tournoi. Après avoir ouvert au hi-jack avec Q9, il se fait check/raise à tapis sur le flop 958. Skyyart a misé cher au flop, 75 000 dans 120 000, et se fait check/raise à tapis pour 420 000. Après avoir fait les comptes dans sa tête, il se décide à payer et découvre la pire main chez son adversaire, 67 pour quinte floppée. Tombé dans les profondeurs du classement, il nous gratifiera bien d'un beau petit bluff, mais l'augmentation irrépressible des blindes effritera son tapis.

Candidat idéal pour la bulle de la TF officielle, Skyyart a vu Thomas Perrin perdre un flip avec deux Valets contre le Roi-Dame de Anton Markachev, pour permettre au WIP de s'installer sous les feux des projecteurs à la reprise.

Et sinon, cette table finale semble promise au jeune grinder Timothée Rey, déjà 12ème du Main Event du SISMIX en mai dernier, qui a profité de la période de la bulle TF pour passer de 800 000 à 1,9 million, avec notamment avoir pris un énorme coup contre son voisin biélorusse en bataille de blindes où il limp/call avec Roi-Dix off puis call 2 gros barrels sur un tableau 8A373. La river est checkée par les deux joueurs et le grinder d'Annecy gagne avec son Roi.

La table finale du Battle Royale est à suivre d'ici quelques minutes, le reprise aura lieu sur les blindes 15 000 / 35 000 - 35 000 avec des niveaux de 25 minutes.

Composition de la table finale

Siège	Nom	Stack	Bounties
1	Anton Markachev	665 000	2 025 €
2	Skyyart	265 000	1 575 €
3	Jérôme Funfrock	345 000	700 €
4	Timothée Rey	1 895 000	1 250 €
5	Andrei Krylou	1 795 000	2 250 €
6	Mikalai Ihnatovich	815 000	1 900 €

L'échelle des gains restants à distribuer

Rang	Prix
Vainqueur	8 180 €
Runner-up	8 180 €
3e	5 850 €
4e	4 180 €
5e	2 990 €
6e	2 130 €

[BenjoDiMeo]

Une invasion danoise au WPO ?

Nikolaj Heiden remporte le Sprint Tuesday

Vrai ou faux ? Plus quarante joueurs danois auraient débarqué à Bratislava pour disputer l'édition 2024 du Winamax Poker Open... Cette statistique, on la tient de Nikolaj Heiden, vainqueur du Sprint de mardi. Bigre : on n'imaginait pas que l'arrivée de Gus Hansen dans le Team Winamax ferait autant rayonner nos événements dans une contrée qui ne nous connaissait guère jusqu'ici !

L'un des potes de Nikolaj tempère quelque peu notre enthousiasme. « On est tous des regs du casino Munkebjerg, dans le sud du Danemark, explique Andreas. Ils font des tournois réguliers, avec un leaderboard annuel. Cette année, les meilleurs joueurs remportaient un package pour venir à Bratislava. »

Nikolaj n'est peut-être donc que le premier vainqueur danois d'une longue série cette semaine… Après un ultime flip remporté avec Roi-Valet contre la paire de 6 de Benjamin Huentz, le chef d'entreprise remporte 3 000 € au sommet d'un field un poil plus élevé que sur le premier Sprint organisé la veille (146 inscrits contre 113). « J'étais chip-leader au début de la finale. J'ai eu des hauts et des bas ensuite…. »

Il s'agit de la première victoire de Nikolaj appelée à apparaître sur Hendon Mob… mais une rapide recherche Google nous confirme que ce joueur d'expérience (dix ans « de chaise ») est un véritable reg des tournois low cost du casino cité plus, avec une bonne demi-douzaine de victoires au cours des trois dernières années, à chaque fois sur des tournois à 550 couronnes danoises l'entrée (75 € environ). La prochaine étape ? « J'ai hâte de rencontrer Gus Hansen… et de lui prendre son argent ! »

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[BenjoDiMeo]

Call the police

Le Grenoblois Corentin Soulier remporte le tournoi de Heads Up Heads Up sur iPad 100 €

Prendre la photo finale aux côtés de ses amis lui a peut-être pris plus de temps que le tournoi en lui-même. Mais, qu’importe : remporter le tournoi de Heads Up sur Ipad n’est donné à tout le monde. Alors, on se devait d’immortaliser le moment de gloire d’un certain Corentin Soulier, membre de la team Aim The Millions chapeautée par Clément Richez et Benjamin Chalot. Et oui, encore un.

Le jeune grenoblois de 23 ans, passé joueur professionnel de poker il y a de cela deux ans, n’a pas tremblé pour se défaire en finale du Danois, Simon Hansen. Après avoir rapidement pris les devants dans son ultime combat, Corentin a su prendre la mesure de son adversaire très aggro pour finalement l’emporter. Ce pour son plus grand bonheur, mais aussi celui de ses proches venus nombreux l’encourager, tel que le finaliste du Main Event des WSOP 2024, Malo Latinois. "Même si cette victoire est plus anecdotique qu'autre chose, elle me fait très plaisir, car je suis avec tous les copains. On a passé des années à progresser tous ensemble et aujourd'hui, c'est beau qu'on soit de nouveau tous là pour vivre ce genre de moments".

Si vous n’avez pas encore entendu parler de ce jeune joueur français sur le circuit live, c’est normal. Cinq ans après avoir fait ses débuts sur des freerolls en cours de philosophie “comme beaucoup l’ont fait” selon ses dires, Corentin, qui réside du côté de Malte, vient tout bonnement de s'offrir sa première victoire sur le circuit live. "Maintenant que tu le dis, c'est vrai que c'est la première ! Elle est belle ! Pour tout t'avouer, je ne m'y attendais pas du tout. Surtout après un début de festival compliqué. J'ai tout blank : deux bullets dans le Main Event, les Colossus et les Mystery, à chaque fois sans réussite. Mais, comme quoi, il ne faut jamais rien lâcher et ça finit par payer lorsqu'on ne s'y attend pas", conclut cet amoureux du WPO Bratislava, présent pour la troisième année consécutives en terres slovaques.

Après une victoire le deuxième jour du festival, on fait quoi ? "Eh bien, on continue de jouer le plus de tournois possibles. Enfin, le moins possible serait aussi une bonne chose, car ça voudrait dire que je deep-run le Main Event, chose que je n'ai pour l'heure pas réussi à faire. Mais dans tous les cas, avec la victoire de soir ou sans, j'avais prévu de remettre une bullet ou deux dans le Main Event, mais j'attendrais peut-être vendredi, car il y a le Beer Pong demain". En même temps, difficile de rivaliser avec ce qui est, pour certains, le véritable Main Event de ce WPO Bratislava...

[BenjoDiMeo]

À deux, c’est mieux !

Deux joueurs Biélorusses viennent ensemble à Bratislava et dealent le Battle Royale Battle Royale 750 €

Quelle sensation ça doit être ! Venir avec son pote sur un festival de poker et terminer quelques heures plus tard en heads-up sur le premier tournoi que vous jouez sur le festival. C'est ce qui vient d'arriver aux deux amis Biélorusses Andrey Krylou et Mikalai Inhatovich, respectivement vainqueur et runner-up du Battle Royale, au nez et à la barbe des trois joueurs Français présents en table finale.

Après avoir posé pour la photo-finish, Andrey, le plus aguerri des deux, 33e sur la All-Time Money List biélorusse, nous raconte comment ils se sont décidés à venir jouer ce WPO Bratislava : "C'est la première fois qu'on vient, et c'est surtout pour le format 6-max, c'est plus fun qu'en 9-handed, on a moins besoin d'attendre des mains pour jouer au poker", ajoutant que cette perf' va leur permettre d'être détendu sur tout le reste du festival. "On va pouvoir jouer tout le programme sans avoir de pression financière.", nous confie-t-il avec un anglais approximatif. Interrogé sur cette anomalie statistique de se retrouver en heads-up avec son ami, Andrey juge que c'est de la variance et que ça peut arriver sur des tournois avec des fields réduits comme sur ce Battle Royale à 106 entrants.

Le coup-clef de cette table finale s'est déroulé contre le Français Timothée Rey, qu'on voyait pourtant bien ramener la coupe à la maison. Avec un tapis de 35 blindes, Timothée décide de défendre 86 en grosse blinde sur une relance du joueur Biélorusse au bouton. Il check/call le flop T74 avec sa gutshot puis check/raise à tapis la turn K qui lui offre quelques outs supplémentaires et se fait payer par AK. Comment dit-on "on joue tout le paquet" en biélorusse ? Malheureusement pour le clan français, maudit ici à Bratislava, c'est un 7 qui tombe sur la rivière pour donner le POT de cette table finale à Andrei Krylou. Les deux amis se retrouvent ensuite en heads-up et vont décider de ne pas batailler le dernier bounty, mais seulement pour le trophée, encaissant les bountys déjà amassés pendant les deux jours du tournoi. Car au final, c'est un beau pactole de 17 880 € que s'octroie le vainqueur de l'épreuve, en comptabilisant les primes, tandis que le runner-up repart avec 12 810 € pour sa première grosse performance sur le circuit live.

Gros big-up à Skyyart qui n'aura pas démérité sur cette table finale, mais doit se contenter de la cinquième place pour 2 990 € (+1 575 € en primes). Notre WIP a mis ses dernières 10 blindes avec Dame-10 en bataille de blindes contre Mikalai Inhatovich, qui l'avait poussé à tapis avec Roi-3. Skyyart perd le 40/60 et son désir d'accrocher un deuxième titre après sa victoire sur le Rodéo lors du SISMIX devra attendre encore un peu.

Battle Royale : le classement de la TF

#	Nom	Gains	Primes
Vainqueur	Andrei Krylou (Biélorussie)	8 180 €	9 700 €
Runner-up	Mikalai Ihnatovich (Biélorussie)	8 180 €	4 630 €
3	Timothée Rey (France)	5 850 €	700 €
4	Jérôme Funfrock (France)	4 180 €	1 250 €
5	Skyyart (France)	2 990 €	2 250 €
6	Anton Markachev (Russie)	2 130 €	1 900 €

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[Rootsah11]

Fast and victorious

Venu pour trois petits jours à Bratislava, Quentin remporte son premier titre en live sur le Colossus KO

Trois jours : c'est le temps que Quentin avait prévu de passer sur ce WPO Bratislava. En pleine semaine, et en zappant le Main Event, pour se concentrer sur quelques Sides. Autant dire que le résident pragois n'avait pas de temps à perdre... Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a bien rentabilisé son passage de l'autre coté de la frontière tchèque : il remporte ainsi le mastodonte Colossus KO ! Pour cela, il lui a fallu batailler durant deux jours dans un tournoi à 5 Flights ayant comptabilisé plus de 700 entrées, avec en sus un petit tapis pour aborder le dernier acte, puisqu'il faisait partie des deux shorstacks à l'amorce de la table finale. Mais le Belge a su renverser la vapeur : "J'ai rapidement trouvé un double up qui m'a fait du bien, alors que je ne possédais pas plus de 10 blindes. Puis après, je ne sais plus trop : j'ai juste gagné pas mal de coups..."

En revanche, on parie qu'il se rappellera du heads-up : un duel indécis qui a duré une heure et quart contre un Pierre Marwan El Khoury soutenu par un rail bruyant (mais fair-play), dont quelques membres venaient de remporter le Pingathlon. Quentin, lui, ne pouvait compter que sur lui-même, avec presque deux fois moins de jetons que son opposant au départ du HU. Ce qu'on pense être le premier tournant du match intervient pourtant rapidement, quand Quentin trouve une flush max avec l'A pour quasiment doubler sur un board avec quatre piques. Peu après, c'est Marwan qui double à son tour avec As-9 contre Roi-Valet, puis qui redouble encore avec As-Valet contre une paire de 2. "Je n'ai perdu aucun coinflip en deux jours", commente alors Pierre-Marwan, qui subit tout de même un petit retour de variance : à tapis préflop avec Q9 contre Q9 chez Quentin, il voit son adversaire rentrer une improbable couleur... Puis doubler encore, avec As-Dix contre une paire de Sept. Crippled, Pierre-Marwan ne peut ensuite se sortir d'un dernier coup pour ses toutes dernières blindes avec son J5 : opposé à As-Dame, il ne trouve pas d'amélioration sur le dernier board de ce tournoi, K276K.

Alors qu'il se voyait sans doute gagner, Pierre-Marwan El Khoury doit donc se contenter de la 2e place pour 6 550 €, et environ 1 200 € de primes. Mais il gardait le sourire, conscient qu'il avait eu de la réussite pour en arriver là : "Je suis content, content de mon jeu. J'ai run good au Day 1 et au Day 2, même si je n'ai pas mis de grosses horreurs. Après, j'ai un peu déchatté en TF, j'ai perdu le flip qu'il ne fallait pas." Le Français améliore pourtant son score de l'an dernier : "J''avais fait 3e [sur le Tornado KO]. C'est une deuxième place un peu frustrante, je voulais le trophée, j'ai fait 20 heures de bus depuis Paris avec un ami pour mettre cette bullet dans le Colossus. Je finirai premier l'année prochaine Je remercie Winamax : le 6-max, c'est du bonheur, je n'ai même plus envie de jouer en 9-max !"

Pour cette année, Pierre-Marwan laisse donc la victoire à Quentin alias "Roberto", le pseudo qu'il a donné sur l'appli Winamax. Même sans supporters pour l'encourager (il est venu seul depuis Prague), il aura fait le plein d'émotions pour ce qui constitue son premier titre en live, pour sa deuxième visite à Bratislava : "Cela fait plaisir de gagner après une période difficile. J'avais fait plusieurs fois deuxième sur des tournois. Là c'est une super émotion, c'était bien vibrant. Il y avait une belle structure, une belle organisation, et c'est un plaisir de jouer en 6-max et que ça parle français aux tables !" Le Belge de 36 ans, résidant à Prague, se présente comme un spécialiste des tournois, et nous confiais qu'il avait aussi passé quelques jours à l'EPT Barcelone cet été. En y regardant de plus près, il a notamment pris la 6e place de l'UKIPT Dubtin en 2016 (l'équivalent d'un FPS sur les festivals EPT) pour 35 000 £), et a atteint quelques TF sur ce même circuit. Cette fois, il encaisse 6 550 €, accompagnés de 4 670 € de primes.

Pour terminer son séjour, ce joueur qui compile tout de même plus de 160 000 $ de gains en live depuis 2013 va tenter sa chance sur le Bounty ITM ce jeudi, histoire de kiffer jusqu'au bout son court séjour en Slovaquie. Pour un dernier jour faste ?

Colossus KO 150 € 723 inscrits (re-entries inclus) - Dotation 93 990 €

#	Nom	Gains (sans les primes)
Vainqueur	Quentin D. (France)	6 550 €
Runner-up	Pierre-Marwan El Khoury (France)	6 550 €
3	Romain Kowalczyk (France)	4 680 €
4	Robin Weber (France)	3 410 €
5	Damien Mechery (France)	2 470 €
6	Kilian Mauguen (France)	1 820 €
7	Arnaud Charoulet (France)	1 405 €

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[BenjoDiMeo]

La victoire en sprintant

Après avoir bust deux bullets sur le Main Event et joué au poker pendant 20 ans, Jonathan remporte le Sprint du jeudi et amasse 5 240 € pour sa première victoire sur le circuit live.

Chef de projet informatique pour des sites de e-commerce, Jonathan Amasse est un enfant du .com, un "vieux de la vieille" qui joue depuis ses 18 ans (il en a actuellement 38), principalement au Pasino de Saint-Amand-Les-Eaux et online, un passionné qui continue à se former et parvient à caler ses deux sessions online hebdomadaires entre sa vie de père de deux enfants et son job chronophage, avec un petit coup d'accélérateur pendant les Winamax Series.

Qualifié pour le Main Event après avoir ramassé un package sur Winamax (la condition pour que Madame le laisse partir en festival), Jonathan est un régulier de nos events et décroche enfin son premier trophée après une 3e place ici-même sur le Sunday Mystery l'an dernier et une place de runner-up sur le Desperado KO du SISMIX en mai.

"Je voulais vraiment le trophée, avoue-t-il, c'est ce qui me motive le plus, j'étais passé tout près plusieurs fois sur des events Wina et sur ma plus grosse perf live également (3ème du FPS Lille pour 62 200 € en 2017). J'arrive en TF avec le plus petit tapis, à ce moment-là, je n'imagine pas trop pouvoir gagner. Je double avec deux Rois contre As-Dame, et après, c'était tout droit. Après avoir éliminé Arthur Mayoux (ndlr : chef de projet poker chez Winamax) avec As-Valet contre As-7, je me retrouve avec 80% des jetons à 3 left et je n'ai pas trop souffert ensuite pour remporter le trophée."

Après avoir mis deux bullets dans le Main, Jonathan bust à quelques minutes du coup d'envoi du Sprint. Le temps d'enfiler les crampons, il est sur le tartan, prêt à courir le plus vite et franchir la ligne d'arrivée en premier. Sept heures plus tard, Jonathan passe la ligne d'arrivée en premier et amasse un beau pactole de 5 240 €. De quoi en remettre une sur le Main ? "Je voulais en mettre une troisième, confesse-t-il, mais je me sens un peu fatigué, et du coup, je vais plutôt continuer à jouer des side events pendant le reste du festival.

Bien fatigué après cette course effrénée, Jonathan trouve tout de même les ressources pour se prêter au jeu de la photo-finish, cette brève et inoubliable rencontre avec notre GOAT à nous, Caroline Darcourt. On vous laisse découvrir un peu les coulisses de cette rencontre.

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[BenjoDiMeo]

Copier-coller, c’est son métier

Le Red Diamond portugais José Quintas est un adepte des victoires "back to back" en turbo. Il le prouve de nouveau avec une victoire sur le Sprint Wednesday... un an pile après la première !

José Quintas aime ce qui brille, ce qui va vite, ce qui rapporte très gros. Cette table Expresso à un million d'euros, remportée au milieu de l'été 2020, avait coché tous les paramètres... Depuis, le Portugais n'aime rien tant que se dédoubler sur les tournois live les plus turbo. Parvient-il à remporter un side-event Hyper Turbo KO à 1 100 € à Monte Carlo en 2023, qu'un an plus tard il reproduit la performance à l'identique. Et le Red Diamond n'est pas en reste sur les évènements Winamax. Preuve éclatante avec cette victoire, là encore en quatrième vitesse, sur le Sprint de mercredi... un an tout pile après une victoire sur... vous avez deviné, le Sprint de mercredi. Cet homme pourrait presque nous faire croire au don d'ubiquité !

On pourrait croire que quelqu'un qui passe ses journées à enchaîner les Expresso à 100 ou 250 € l'entrée se rend d'abord à Bratislava pour se détendre, rigoler avec les copains, balancer les jetons et payer quelques tournées avant de reprendre le grind devant son ordi. C'est que les tournois Sprint quotidiens n'offrent pas tout à fait les mêmes jackpots que les plus gros Expresso ! L'abnégation de José démontre que jouer pour s'amuser et jouer pour gagner peuvent aller de pair.

Entre Wina et le Portugais, c'est une affaire qui roule, qui dure, et qui fait des petits. "Je joue sur Winamax depuis 2017, nous dit-il au lendemain de ce nouveau « back-to-back » au sommet d'un field de 220 inscrits. « Et avec le temps, la réputation et la crédibilité de la salle m’ont convaincu que c’est un endroit de confiance. Je jouais déjà au poker en ligne depuis 2009, et j’ai vu de nombreuses plateformes fermer ou avoir des problèmes. Winamax a toujours été mon numéro un, et cela m’a poussé à rester et à attirer d’autres joueurs. Aujourd’hui, nous avons une communauté de plus de 50 joueurs sur la salle, et à chaque occasion, je partage mon expérience pour encourager d’autres personnes à se lancer. En plus, ils font des promotions très ingénieuses. Ce n’est pas facile d'innover. Ils y arrivent de façon unique. »

José Quintas il y a un an presque jour pour jour

Remporter le même tournoi deux années de suite, ce n'est pas banal. Y parvenir à deux reprises semble surnaturel. Ne comptez pas sur José pour devenir superstitieux, cependant. "C'est une pure coïncidence", dit celui qui avait aussi atteint la seconde place du High Roller du WPO Dublin en 2019. " Vraiment ? Il sourit. "C'est vrai que, si on croit vraiment en ses chances, alors cela augmente la probabilité que cela arrive..."

Bon, revenons sur terre : le poker, ce n'est pas qu'une histoire de foi. On meurt d'envie de découvrir la recette magique de José Quintas. Il accepte de se livrer un peu. « L’année dernière, je suis arrivé et je me suis directement assis à table. Un ami m'a payé une bière, puis une autre, et c'est sur ce mode qu'on a joué le tournoi du début à la fin. Je n'ai pas l'habitude de faire comme ça, mais bon… c'est un niveau de buy-in plus faible que ce à quoi je suis habitué. Alors cette année, je me suis dit 'Je recommence, on verra bien.' Première main : paire de Dames en BB contre paire de 8. Un 8 tombe au flop. Quel début ! J'ai couru pour me réinscrire. Derrière, ça s'est mieux passé. J'ai passé la bulle avec un petit stack, mais j'ai doublé plusieurs fois à des moments clé, ce qui m'a conduit en finale. »

Les tournois Hyper Turbo, une affaire de chatte uniquement ? « Beaucoup le pensent, mais ce n'est pas le cas. Sur Winamax, je joue surtout des tournois 15BB deep, et je sais qu'il y a beaucoup de stratégie derrière. » C'est en table finale que José a pu véritablement faire parler son « edge ». « C'est mon habitat naturel. Affronter seulement deux joueurs, je le fais tous les jours depuis cinq ans. Je sais comment ils réfléchissent, et je sais prendre les bonnes décisions rapidement. Je ne dis pas que c'est facile, mais j'ai réussi à maximiser mes gains et minimiser mes pertes aux bons moments. »

L'étagère à trophées live est bien encombré, mais José ne compte pas s'arrêter là. « J'ai promis à un ami que j'atteindrais la table finale du Main Event. Je vais tout faire pour. Tout en profitant du séjour pour passer de bons moments avec les autres joueurs. » On se prend à rêver d'un affrontement épique avec un autre Portugais ultra-performant… « C'est incroyable d'avoir João Vieira pour représenter Winamax. Quand j’ai commencé à jouer des tournois avec lui, il était déjà dans le milieu depuis un moment. Pendant deux ou trois ans, nous jouions tous les jours l’un contre l’autre sur Internet. Nous étions toujours en train de se tirer la bourre pour voir qui gagnerait le plus. Avec le temps, il a fait une carrière incroyable en live. C’est le joueur le plus marquant de l'hitoire du poker au Portugal, et j’ai un immense respect pour lui. Sans aucun doute, c’est l’un des meilleurs au monde. »

Article original en espagnol par Renato
Adaptation par Benjo

[BenjoDiMeo]

Un heureux événement

Ancienne joueuse sponsorisée, Céline Bastian retrouve le goût de la victoire en s'imposant sur le Media Event devant un rail survolté.

Pour nous autres, couvreurs en manque d'adrénaline, le Media & Staff Event, c'est un peu "notre" Main Event. Malgré une structure assez turbish, c'est probablement la joueuse la plus expérimentée du field qui s'est adjugée l'épreuve, notre collègue Céline "The B" Bastian. Pour les plus jeunes d'entre vous, Céline est une ancienne joueuse sponsorisée, devenue TV Stars après avoir fini runner-up de la Maison du Bluff lors de la première saison de l'émission. Depuis qu'elle a rejoint Winamax, c'est un peu notre TV Star à nous, celle qui s'occupe de gérer les projets vidéos et d'assurer le lien avec les sociétés de production tierces. Céline s'occupe notamment de gérer les Streamings sur les Events, les Winamax Live Sessions, travaille aussi en lien direct avec R2D2 sur les nouveaux épisodes de Dans la Tête d'un Pro et a aussi participé activement au programme Poker Society.

Retraitée des tables depuis plusieurs années, Céline, qui attend un heureux événement dans les prochains mois, a retrouvé ses automatismes de joueuse sur ce Media Event, remportant, 12 ans après son unique victoire sur le circuit sur un side event des WSOP-E, le tournoi devant 51 joueurs pour un peu plus de 500 € et quelques beaux goodies : "Comme je ne peux pas boire, j'ai abordé le tournoi d'une manière un peu plus sobre que d'habitude. J'étais un peu perturbée au début du tournoi, à cause de galères de taf à gérer, puis j'ai essayé de jouer sérieusement, j'ai chatté un 40/60, plusieurs 70/30 qui ont tenu et mon tournoi était lancé. Il y avait un gros rail, donc c'était forcément motivant, même si ça a fini très tard avec un heads-up qui aura duré plus d'une demi-heure."

Malgré de nombreuses années sur le circuit, ce n'est que la deuxième victoire de Céline, habituée jusqu'alors aux places d'honneur, comme sur le Media Event du SISMIX 2023 où elle avait terminé runner-up à son grand regret. "La victoire, c'est une sensation que je n'avais connue qu'une fois dans ma vie. C'est vraiment une sensation agréable, tu gagnes une petite compet' de 50 joueurs, ça fait vraiment plaisir, même si le gain est anecdotique puisque ça correspond aux buy-ins des tournois que je jouais avant."

En bonne livetarde, Céline avoue que ça lui manquait parfois de toucher les cartes et les jetons. Dans les prochains mois, ce seront plutôt les couches et les biberons qui occuperont la future maman de 41 ans. Mais rassurez-vous, même si elle doit venir avec sa poussette et son lit parapluie, Céline "The B(ébé)" Bastian devrait trouver le moyen d'être présente sur les heureux événements de Winamax à venir.

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[BenjoDiMeo]

Les sprinters de Monaco

Le résident monégasque Lorenzo Giovagnorio s'impose sur le Sprint du vendredi, incité à s'inscrire par son pote Mike, runner-up de ce même tournoi la veille.

Les histoires de victoires sur le Sprint commencent souvent de la même manière : "Je n'avais pas prévu de le jouer", "J'ai bust d'un tournoi juste quand ça commençait", "j'avais pas envie d'aller à la soirée mais plutôt de jouer des flips"... La victoire de Lorenzo Giovagnorio sur le Sprint du vendredi ne déroge pas à la règle. "Je ne devais pas le faire, à priori, confesse-t-il, je venais de bust du KO de 16 heures. Mon ami Mike qui a terminé deuxième du Sprint de jeudi (ndlr : remporté par Jonathan Amasse) m'a poussé à m'inscrire, en late reg, vers 22 heures. Il a bust rapidement et ça s'est mieux passé pour moi."

Le joueur italien, résident monégasque, vient pour la deuxième fois à Bratislava avec sa bande de potes, des joueurs plutôt orientés cash-game, qui se retrouvent tous les vendredis pour une partie privée près du Rocher. Lorenzo avoue que son petit péché mignon, c'est de jouer les tournois Trident sur Winamax. "J'ai un paquet de victoires sur ces tournois, j'adore ce format." Peut-être que ce format disputé en 3-handed l'a aidé à conclure sur ce Sprint, là où son pote Mike avait buté sur la dernière marche. Le tête-à-tête a duré à peine 10 mains et l'histoire était pliée à 4 heures du matin avec une victoire pour 3 570 € sur un field de 184 entrées.

"J'ai ressenti des bonnes vibes pendant tout le tournoi, se réjouissait Lorenzo avec un accent italien inimitable. Ça ne s'est pas très bien passé au tout début, j'ai perdu un flip d'entrée, mais après, j'ai touché beaucoup de premiums et j'ai été agressif au bon moment."

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la petite bande est habituée aux photos de vainqueur. L'an dernier, Baptiste Halin, un ami proche de Davidi Kitai, avait décroché le trophée sur le Battle Royale. Cette année, c'est Lorenzo Giovagnorio qui récupère ce nouveau trophée qu'il pourra poser sur la cheminée. À qui le tour pour la prochaine édition du WPO ?

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[BenjoDiMeo]

Prince of Bratislava

Maksym Ronshyn remporte le Bounty ITM à l'issue d'un deal à quatre

Le Roi de Bratislava ? Ne cherchez plus, vous l’avez là. Résidant dans la capitale slovaque depuis quelques temps maintenant, Maksym Ronshyn s’est, au fil des années, construit un palmarès long comme le bras. Après avoir remporté pas moins de 14 tournois ici même, cet entrepreneur aux 381 475 € de gains live, selon Hendon Mob, s’en est allé remporter le Bounty ITM après avoir opté pour un deal avec les trois autres finalistes restants. Un choix qui semble être avant tout le sien. “Lorsqu’on était plus que quatre, j’avais le plus gros stack. Il était tard, ça allait être encore long, et j’ai alors proposé à mes adversaires d’arrêter le tournoi en prenant légèrement plus qu’eux. J’avais déjà pris pas mal de bounties, donc ça m’allait très bien. Et ils n’ont pas hésité très longtemps avant d’accepter”.

Résultat des courses, Maksym encaisse 11 200 € (dont… 8 000 € de bounties !) et s’offre sa quinzième victoire en terres slovaques en une vingtaine d’années d’expérience à pratiquer ce jeu. “J’ai commencé à jouer au poker au début des années 2010 lorsque j’habitais encore en Ukraine. Là aussi, j'ai gagné plusieurs petits tournois, avant de m’en aller direction Bratislava. Et depuis que je suis ici, je pense que je suis celui qui a joué et gagné le plus de tournois”. (Allez jeter un coup d’œil à son Hendon Mob, l’Ukrainien dispose de 163 lignes, rien qu’en Slovaquie).

S’il joue autant, celui que l’on a retrouvé à la pause du Monster Stack dans lequel il est engagé, nous a affirmé qu’il y avait une bonne raison. “Je travaille beaucoup depuis que j’ai créé mon entreprise. Les journées sont longues et intenses. Alors, le soir, après le travail, je pars me relaxer en allant faire un tournoi. Je peux clairement en faire plusieurs dans la semaine”, ajoute-t-il. On comprend donc mieux comment le vainqueur de ce Bounty ITM en est arrivé là.

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[BenjoDiMeo]

Le cul entre deux Day

À cheval entre le Day 1 et le Day 2 du Main Event, Aleksandar Parcetic a chatté le Wanted KO organisé jeudi soir

L'un des avantages d'arriver tôt sur nos festivals, c'est que si la première bullet sur le Main Event fonctionne, on dispose d'une ou deux journées à occuper librement. Après avoir bouclé le Day 1B mercredi soir avec un honnête stack de 361 000 (pile dans la moyenne), Aleksandar Parcetic avait un trou de 24 heures dans son agenda.

On en connaît beaucoup qui l'auraient comblé avec le traditionnel tournoi de beer pong du jeudi. Parcetic, lui, n'a pas voulu risque d'entamer le Day 2 avec une gueule de bois : il s'est installé sur le Wanted KO à 150 €. Il s'est donc couché sobre, mais tard… puisqu'à la fin, sur le coup de quatre heures, il ne restait plus que lui, avec en main le trophée, et dans la poche 3 800 €, plus les primes Knockout.

Et le bougre n'avait pas l'air fatigué à la reprise du Day 2 huit heures plus tard, poussant son run jusqu'à une remarquable 21ᵉ place (pour 3 500 €), juste après nous avoir fait halluciner avec un hero call monumental. Bref, un sans-faute pour ce joueur au profil récréatif, avec seulement six résultats en live enregistrés depuis 2019.

[BenjoDiMeo]

Un mix à bas volume

Le champion WSOP Michael Rodrigues remporte son deuxième trophée Winamax de 2024, sur une épreuve dédiée aux amoureux des variantes comme lui qui n'a malheureusement pas déchaîné les passions

Samedi, on avait sursauté en voyant se dessiner dans les couloirs de l'hôtel la silhouette de Michael Rodrigues. Le WPO s'étirait déjà sur sa sixième journée : bizarre, s'est-on dit, on n'avait pas encore remarqué la présence du champion du monde portugais sur notre festival... Rien d'anormal : il venait tout juste d'arriver. "Je n'étais pas dispo avant", expliquera-t-il le lendemain.

De fait, Rodrigues s'est pointé juste à temps pour le coup d'envoi d'un tournoi taillé pour lui, inédit sur un festival Winamax : le Mixed Games à 400 € l'entrée. Après un été 2023 phénoménal dans tous les types de jeu (une victoire en Badugi, une deuxième place en PLO High-Low, et un podium en Deuce to Seven Limit), Rodrigues ne pouvait pas dire non à un tournoi « tout terrain ».

Sauf que, alléchante sur le papier, cette idée d'offrir aux joueurs du WPO un tournoi mixant six variantes n'a pas rencontré le succès escompté. Malgré la présence sur l'affiche de Gus Hansen (parrain de l'épreuve) et de Joao Vieira, avec 17 inscrits seulement et une dotation de même pas 6 000 €, on ne peut même pas parler de demi-succès. Les deux stars n'ont d'ailleurs pas souhaité re-entry après leur élimination rapide.

Il faudra que l'on se penche sur les raisons de cette désaffection. Trop cher ? Peut-être. Structure trop peu deep ? On nous l'a reproché. Mauvais choix de variantes ? Comme l'a dit Jack Eight dans un post-mortem sur le forum du Club Poker, il aurait probablement été plus judicieux de proposer des variantes ayant une vie sur Winamax (Stud, Razz, Limit Hold'em, bref du H.O.R.S.E.) plutôt que de sortir du placard des jeux dont même l'expert Joao ne connaît pas les règles (Crazy Pineapple) ou des formats pas autorisés en France (Deuce to Seven No Limit, Irish Pot Limit). J'espère qu'en interne, on prendra le temps de réfléchir à faire mieux. Il serait dommage que cet échec nous pousse à jeter les variantes avec l'eau du bain. Mettez-moi un vrai tournoi de HORSE sur notre prochain festival, et je poserai carnet et crayons pour aller le gagner moi-même !

En attendant, on félicite Michael Rodrigues qui, à défaut de faire sauter le jackpot (la première place rapportait 3 000 €) va quitter Bratislava avec son deuxième trophée Winamax de l'année, six mois après sa victoire sur le Super High Roller du Winamax Poker Tour.

[Rootsah11]

Romain, enfin !

Au bout d'un heads-up à suspense, Romain Lewis gagne le tournoi le plus cher du WPO Bratislava, pour 17 800 €. Après plus de sept ans au sein du Team W, le Bordelais remporte son premier gros titre sur un event live Winamax !

"J'étais à une carte de gagner !" Ces mots, Romain Lewis les a prononcé à 18h30, alors que le heads-up du High Roller WPO n'avait pas débuté depuis plus de 30 minutes. Son adversaire, Zoran Sesum, venait de toucher l'un de ses trois derniers outs sur la river, un miraculeux 7 qui faisait passer son As-7 suité devant le As-10 du pro Winamax. "Il appelait pourtant les cartes pour partager !" rigolait le Bordelais quelques minutes après ce double-up. Malgré ce coup du sort, on se disait alors que l'affaire pouvait être rapidement pliée, Romain possédant encore un avantage en jetons de trois contre un face au Serbe. On a été bien optimistes : il a fallu deux heures de jeu supplémentaires pour sacrer un vainqueur !

Un duel à couteaux tirés s'est ainsi poursuivi dans la breakfast room du Crowne Plaza. Les monsters pots se sont multipliés durant 120 minutes, certains qui auraient pu constituer le tournant du match. Comme quand Romain gagne coup sur coup deux belles mains : un donk-bet river sur J2345 (après que Romain ait check-call 500 000 au turn), sur lequel son adversaire va réfléchir longtemps avant de passer, laissant un bon pactole au Français ; puis un pot à 700 000 jetons avec une flush hauteur 4, qui lui permet de grimper à 5,5 millions, contre 1,45 million chez le Serbe. Un joueur coriace, ce Zoran, qui va se refaire avec une couleur en envoyant son tapis en overbet avec 98 sur la river d'un tableau Q85K2, Romain décidant de tenter le hero call avec 75, pour chuter à 2,7 millions. Avant de perdre encore des plumes, avec top paire contre deux paires.

img=140124,w=,h=]Le début d'une longue série de double-ups : pour Romain, tout d'abord, avec K-Q contre K4. Retombé à 1,5 million, soit une vingtaine de blindes, Sesum se refait à son tour avec deux As contre K2 à tapis préflop, puis avec deux Valets contre As-10. Cinq millions chez le Serbe, 1,9 chez Romain... qui parvient cependant à extraire de la value avec 10-9 sur un tableau 10-10-5-8-2. Arrive alors le coup le plus spectaculaire de ce duel : tout part au milieu sur la river d'un board 10-9-3-8-9, alors que Romain est couvert. Zoran est huge avec 3-3 pour un full... sauf que Romain possède 10-9, pour un full supérieur !

Nous en sommes alors à plus de deux heures de jeu dans cet affrontement... "C'est long !" soupire Romain, soutenu par Kool Shen dans le rail, avant de partir en pause. Et on croit être repartis pour un tour, quand Zoran double avec Q-Q contre 3-3... Puis trouve encore deux Dames deux mains plus tard, pour se retrouver de nouveau à tapis préflop, cette fois contre A10. Mais une fois n'est pas coutume, le croupier va "faire le job" : Romain trouve un As dès le flop, sa paire tenant jusqu'à la river. Enfin, c'est fait : le Bordelais remporte son premier grand titre sur un tournoi live Winamax !

[De quoi souffler un bon coup : "Mentalement, ça aurait difficile de perdre ! commentait le Bordelais. On a vraiment swingué : j'ai commencé avec quatre fois plus que lui, une heure plus tard il avait cinq fois plus que moi... J'ai eu quatre ou cinq coups à tapis pour gagner pendant deux heures. Il ne fallait pas craquer, il y avait peu de bluffs, il fallait faire de belles rencontres. Ce coup avec full contre full inférieur m'a propulsé chipleader, avant le coup de pouce pour la fin."

L'occasion aussi, de gommer cette anomalie au palmarès fourni du champion et multiple finaliste WSOP : contrairement à nombre de ses coéquipiers du Team Winamax, comme Davidi Kitai, Pierre Calamusa, Adrian Mateos ou Kool Shen, Romain n'avait encore jamais remporté de victoire significative sur un festival live Winamax. "Attend, il ne faut pas oublier le tournoi d'Irish Poker en 2015 !" plaisantait-il. Et même s'il ne s'agit pas d'un Main Event, Romain savourait ce nouvel aboutissement, lui qui avait échoué en 7e place du SISMIX en mai dernier : "Je suis super heureux. Je suis là depuis dix ans, à mettre des bullets dans tous les sens... En remporter un, c'est une fierté. Stéph' et Melvin [les coachs] vont être contents, le Team aussi, on ramène une nouveau trophée chez nous." Une victoire fêtée par toute l'équipe et qui confirme la belle forme de Romain cette année, lui qui collectionne les tables finales sur le circuit depuis quelques mois : SISMIX donc, mais aussi EPT Monaco, et WSOP à Vegas. Cette fois, rLewis sera allé au bout, validant son septième titre en carrière et succédant au palmarès de ce Highrolller au Lituanien Mindaugas Jonuskis. On retrouvera désormais Romain Lewis sur plusieurs étapes du Winamax Poker Tour, qui débute fin octobre à Lille, puis aux WSOP Paradise, qui auront lieu aux Bahamas en décembre.

Mais pour qu'un heads-up reste dans les annales, il faut évidemment être deux : bravo donc au runner-up Zoran Sesum, que nous avions découvert ici-même l'année dernière, quand il avait terminé runner-up du Battle Royale de ce WPO, pour 12 435 €, le plus gros gain d'une fiche Hendon Mob à 31 000 $. Visiblement pressé de regagner ses pénates, le Serbe nous a tout de même donné quelques précisions sur son background de joueur : "Je joue au poker depuis dix ans, et je joue toutes les stakes online depuis deux ans. J'ai une perf à 80 000 €, je joue les Winamax Series, où j'ai notamment réussi plusieurs perfs à cinq chiffres l'an passé. En live, je fais quelques tournois à Bratislava, mais aussi à Rozvadov, et à Prague. Ce High Roller, c'était un beau tournoi. Désolé, je suis très fatigué..." nous a t-il confié, avant de s'éclipser. Vu son rendement sur les WPO, on ne serait en tout cas pas étonné de le revoir l'année prochaine sur l'un de nos festivals live.

High Roller 1 000 € 64 inscrits (re-entries inclus) - Dotation 57 600 €

#	Nom	Gains
Vainqueur	Romain Lewis (France, Team Winamax)	17 800 €
Runner-up	Zoran Sesum (Serbie)	12 100 €
3	Julien Da Silva (France)	8 600 €
4	Hugo Corbel (France)	6 300 €
5	Riccardo De Rubeis (Belgique)	4 400 €
6	Artur Shupa (Portugal)	3 200 €
7	Filip Bryndahl (Suède)	2 200 €

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[BenjoDiMeo]

Les derniers trophées sont attribués à…

Dimanche, tandis que notre attention était tout entière focalisée sur la (longue et tardive) finale du Main Event au sous-sol du Crowne Plaza, les ultimes tournois annexes du WPO se bouclaient au sein des étages supérieurs. Les derniers gagnants du festival, nous n'étions donc pas là pour les féliciter en personne... mais on a réussi à tous les prendre en photo (dans certains cas avec l'aide de l'équipe d'arbitrage, merci à eux !)

Il n'est pas trop tard pour leur exprimer un franc « GG » dans ces colonnes…

Sur un Monster Stack ayant comme d'habitude parfaitement rempli son rôle de "consolante" pour les déçus du Main Event (589 inscrits, dotation de 156 085 €), l'Espagnol Hugo Collado Centurion remporte 27 200 € au terme de deux jours d'affrontement (il avait plus un nom à remporter le Colossus, mais passons). Le duel final contre l'Ukrainien fut particulièrement long, avec plusieurs tentatives de deal avortées.

Lancé dimanche à midi et joué d'une traite, le Sunday Mystery à 200 € a lui aussi fait le plein : comme à chaque fois, le "cap" de 500 inscriptions fut rapidement atteint... et à ceux qui nous demandent pourquoi le nombre de joueurs est toujours limité sur cette épreuve, on leur répondra que ce n'est qu'à quatre heures et demie du matin que Raphaël Dubois a été couronné en ce dernier soir de festival ! Ce joueur inconnu de nos services (et de Hendon Mob) remporte 9 400 €, plus le contenu de toutes les enveloppes Mystery récoltées après chaque élimination.

Troisième et dernière victoire espagnole du festival : celle d'Alejandro Garcia Asenjo sur le Rodeo KO. Joueur depuis dix ans, le Madrilène est passé pro en 2021. Sur Winamax, on l'a déjà vu choper des titres sur l'After Work, ainsi que sur la dernière édition des Series (pseudo : 'Mono Burgos&#39:wink:. En live, il s'agit bien de son premier trophée, après une petite dizaine de finales au cours des cinq dernières années. Le tournoi s'est terminé de façon atypique, avec un all-in préflop à trois : son Roi-Dame bat As-4 et As-8 pour boucler l'épreuve sans avoir à passer par la case "duel" ! Alejandro remporte 3 020 €, plus les primes KO.

On vous avait expliqué que les Danois étaient venus en nombre sur le WPO... Avec la victoire de Simon Hansen sur le Royal Omaha, ce sont deux trophées que les compatriotes de Gus vont ramener à la maison. L'homonyme de notre Team Pro remporte 3 600 € après un deal conclu avec Adnan Dizdarevic.

Un dernier Sprint avant de plier les gaules. La septième édition du tournoi Turbo quotidien de 20 heures revient à Yahor Vatayeu. Le second vainqueur Biélorusse du festival arrache l'ultime récompense encore accrochée sur le "Trophy Wall", ainsi qu'un premier prix de 2 635 €.

Tiens, avant de se quitter, faisons le bilan des nations gagnantes sur ce WPO…

France : 10 victoires (dont 2 gagnants sur le Face the Pros, qui n'était pas un MTT traditionnel, et 1 gagnante sur un tournoi privé, le Staff & Media Event).
Espagne : 3
Belgique, Biélorussie, Portugal et Danemark : 2
Lituanie, Ukraine, Serbie et Italie : 1