Destins croisés, ambitions opposées
Main Event 500 € (Day 1B)
« On se connait depuis 15 ans ! » Oui, comme votre serviteur,
Nicolas Dion, légende de la team French No Limit, arpente les tournois live depuis belle lurette, ce qui ne nous rajeunit pas.
"J'ai été parmi les premiers à rejoindre la FNL en 2006, se souvient ce directeur d'agences bancaires résidant dans le Loiret.
Sur ce WPO, on est huit ou neuf joueurs de l'équipe, et je dois être le plus ancien… " Il faut dire que certains membres du noyau dur, porteurs pour certains des plus beaux déguisements jamais vu sur les tournois de beer-pong du Winamax Poker Open, ont un peu réduit leur activité.
"Le président, Damien ne joue plus du tout, par exemple, explique Nicolas. Alors qu'il va fêter ses 40 ans dans quelques mois, ce père de famille joue ici son unique festival live de l'année, comme il le fait depuis trois ans.
« Avec la vie de famille, il faut bien faire des concessions ! » Pour l'instant, c'est mitigé : après avoir mis une première bullet sans succès lors du Day 1A, il a retenté sa chance lors du Day 1B.
« Mais j'ai pris set over set après une heure de jeu ! » C'est reparti donc pour une troisième entrée
: « La vie est chère mon pauvre Monsieur ! » Et il faut croire que nous avons porté chance à Nicolas :
« J'avais 46 000, il ne se passait rien. Et tu es arrivé, j'ai 106 000 maintenant ! » On rembobine : Nicolas a tout d'abord squeeze pour 6 600 depuis la small blind, après une relance de Mickael au cut-off, payé par le bouton. Suivi deux fois, Nico c-bet à 6 000 sur J
6
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, et est suivi par ses deux adversaires. Deuxième praline pour 17 000 sur le turn Q
… Et Nico obtient cette fois deux folds. Sur la main suivante,
Aurélie Dassi, tombée shortstack, relance au bouton, et Nicolas Dion 3-bet en petite blinde. Tapis chez la joueuse de Namur avec 8-8, payé par le As-Roi de Nicolas, qui trouve directement un Roi en
door card… Et si cette troisième bullet était la bonne pour Nicolas ?
« Tu m'a déjà vu gagner un tournoi ? Je n'ai pas d'ambitions… » Des ambitions,
Aurélie Dassi semble en avoir, en revanche : juste après son élimination, elle a re-entry après avoir posé pour notre photographe. Cette joueuse pro depuis cinq ans s'était fait connaitre par deux belles perfs en tournois live ces dernières années : 3e d'un bel event à Rozvadov pour 64 000 $, puis runner-up d'un Side Event à 330 € des WaSOP 2022 à Namur, pour 32 000 €.
« Par rapport à mon volume, c'était effectivement deux belles perfs, » confirme Aurélie, qui depuis a changé d'optique.
« Je joue désormais en cash-game à Namur, où j'habite. Il y a de la 2,50/2,50 € ou de la 2/5 €. En ce moment, je joue davantage sur la 2,50, ce n'est pas évident. Je joue quatre à cinq fois par semaine, je suis obligé de faire du volume, on voit moins de mains en live. » Et elle semble à son aise :
« Les gens sont tranquilles, il y a des events tous les mois. Et le online, ce n'est pas trop mon truc. »
Si Aurélie est de retour en tournois sur ce WPO, c'est plutôt pour la détente :
« Je me suis dit qu'on allait changer un peu. Je suis venue avec des potes, un d'Egypte, d'autres du Luxembourg, j'étais déjà venue il y a deux ans. » Ancienne croupière en France, Aurélie nous explique avoir bossé également en parties privées durant le Covid et apprécie la structure sur ce WPO :
« La structure est belle, il y a tous les paliers ! » Alors, on repart comme en 2022 ?
Day 2 : samedi à midi (niveaux de 35 minutes)
