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PokerStars European Poker Tour Paris 2023-Side Events - Autres

Ici c’est…

EPT Paris Logo

C'est une grande première qui aura pris son temps. Depuis son lancement le 18 septembre 2004 à Barcelone, jamais le circuit European Poker Tour n'avait posé ses valises à Paris. À la place, c'est à Deauville que l'EPT a fait escale jusqu'à 2015, pour une étape forcément prisée des petits Frenchies, mais progressivement boudée par le reste de la planète. Heureusement, notre capitale n'a pas attendu l'arrivée du pique rouge pour devenir une place forte du poker international. Dès 2003, le World Poker Tour en avait fait sa première étape en dehors du sol états-unien, par l'intermédiaire du très persuasif Bruno Fitoussi. Organisé directement sur les Champs-Élysées au feu Aviation Club de France, le Grand Prix de Paris et son buy-in poids lourd de 10 000 € était un rendez-vous immanquable pour la crème du jeu de l'époque. Le WPT National et son buy-in middle stakes de 1 500 € prend ensuite le relais à partir de 2015, avant un colossal WPT Deepstacks en 2020, dernier festival majeur avant vous-savez-quoi. Entre temps, les WSOP Europe s'étaient installés en 2013 en grande couronne, à Enghien-les-Bains - pour le premier bracelet d'un certain Adrián Mateos triomphant sur le Main Event face à Fabrice Soulier - avant que les WSOP-Circuit n'élisent eux domicile au Cercle Clichy-Montmartre en 2016 et 2017.

Bref, c'est une sacrée anomalie pokeristique qui est réparée en ce mercredi 15 février 2023. Après plusieurs années à se reposer sur son triptyque fort Monte-Carlo / Barcelone / Prague, la marque European Poker semble vouloir prendre un nouveau tournant. Pour la première fois depuis 2014, Londres est ainsi revenu au programme à l'automne dernier, tandis qu'en plus de Paris, le pique rouge explorera en octobre les contrées exotiques de Chypre.

Alors un événement comme celui-ci aussi près de chez nous (littéralement à trois stations de RER de son domicile pour votre serviteur), nous ne pouvions décemment pas passer à côté. De cette journée inaugurale jusqu'au couronnement du futur champion du Main Event le dimanche 26 février, la rédaction de Winamax se relaiera au Hyatt Regency de la Porte Maillot, pour vous faire vivre de l'intérieur chaque temps chaud du festival (voir plus bas). À l'heure où ces lignes sont tapées, seul tourne le Day 1 du Freezout à 1 100 €, en attendant le lancement à 19 heures du premier gros tournoi à cinq chiffres : le Mystery Bounty à 10 200 €. Première bonne nouvelle : les têtes d'affiche françaises et internationales n'ont pas attendu le FPS ou le Main Event pour se mettre en action.

Neymar - Franco - Saout

Aucune autre table n'illustre mieux celle que la n°32. Avant même d'avoir mis le pied dans la salle, c'était celle dont tout le monde parlait en media room. Et pour cause. Visiblement impatient de toucher des jetons avant même le coup d'envoi d'épreuves qui pourraient mieux correspondre à l'idée que l'on se fait de sa bankroll, Neymar da Silva Santos Júnior dit Neymar a trouvé un compatriote juste à côté de lui pour se fendre la poire sur ce petit 1K. On lui souhaite un peu plus de réussite cartes en main que balle au pied mardi soir, où il n'a pas franchement fait d'étincelles sur la pelouse du Parc des Princes contre le Bayern Munich. Nul doute qu'il en aura besoin à la table de celui qui a déjà gagné Porte Maillot il y a trois ans sur le déjà cité WPT Deepstacks, monsieur Sonny Franco. Mais surtout, le Brésilien sera hors de position sur l'un des meilleurs joueurs français de ces quinze dernières années, Antoine Saout (au premier plan). Un Breton assis lui-même deux crans à droite de... sa femme Cristina. Voilà qui en fait du beau monde.

Salle 1K

Cela ne représente même pas la moitié de la salle principale.

Vous vous en doutez, la liste de noms connus est immense sur les quelque 330 joueurs ayant pris part à ce tournoi, à tel point que l'on pourrait déjà vous proposer une interminable galerie photo (vivement que notre photographe Caroline Darcourt rejoigne nos rangs ce dimanche). Samuel Anclevic, Fabrice Bigot, Yann Brosolo, Jérémy Saderne, Yannick Cardot, Rémi Castaignon, Frédéric Delval, le récent finaliste du PSPC Thomas Eychenne, Antoine Labat, Gilles Lamy, Pierre Merlin, Alexandre Réard, Quentin Roussey, Benjamin Chalot, Jérémy Routier, Kalidou Sow... La fine fleurs des joueurs de cartes de notre pays a répondu présent d'entrée. On n'ose à peine imaginer ce que ce sera entre jeudi et vendredi à l'occasion des trois Day 1 du FPS. De quoi offrir un joli défi à relever pour l'organisation. "Rien que pour s'inscrire sur ce 1K, c'était la folie, nous a confié Samy Dubonnet. Le couloir avec les files d'attente est pas super large, sans compter ceux qui devaient faire leur carte du Club Barrière, on ne savait pas trop où aller. Mais bon, c'est une première, on découvre les lieux, on découvre Paris. C'est super d'être là, c'est un peu la grande fête du poker français."

Une sauterie que certains ne voulaient surtout pas manquer. Justement croisé dans cette fameuse file d'attente - juste derrière un Adrián Mateos qui devrait ouvrir son festival par un petit 10K - Adrien Delmas a fait le déplacement exprès depuis Montréal. "Ça fait un an que je suis là-bas donc pour les EPT c'est un peu compliqué, détaille l'ancien membre du Team Winamax. Mais là, j'ai de la famille qui habite pas très loin de la Tour Eiffel, c'est vingt minutes en métro d'ici, c'était l'occasion de leur rendre visite. Et puis il y aura tous les potos, ce sera une super ambiance. J'ai aussi hâte de bien manger, je n'en peux plus du Canada !"

EPT Paris Coverage

Le Top Shark 2018 ne croit pas si bien dire, puisque c'est un Team Winamax au grand complet que l'on attend au Hyatt au fil des jours. Après un brunch d'équipe et une visite de nos locaux, ce sera notamment l'occasion pour nos deux nouveaux requins Maxime Manzone et Estelle Cohuet de disputer leur tout premier Main Event EPT dans des conditions optimales, comme à la maison. Alors conservez cette page dans vos favoris pour les onze prochains jours. Cela faisait bien trop longtemps que la France et la planète poker toute entière attendait ce moment !

Les temps fort de l'EPT Paris 2023

15-16 février : Mystery Bounty 10 200 € 16-19 février : FPS Main Event 1 100 € 19-20 février : FPS High Roller 2 200 € 19-21 février : Super High Roller 50 000 € 20-26 février : Main Event 5 300 € 22-24 février : Mystery Bounty 3 000 € 24-26 février : High Roller 10 300 € 25-26 février : High Roller 25 000 €

…rempli !

EPT Paris
Hier, Flegmatic s'extasiait d'avoir pu rejoindre une étape European Poker Tour en deux temps trois stations de RER. Prenant le relais de mon collègue aujourd'hui, je fut tout autant réjoui de battre le record du trajet le plus court de ma carrière pour aller couvrir un gros tournoi de poker. Avec un autre moyen de transport, cependant : 15 minutes à pédaler, presque entièrement en ligne droite, depuis le siège de Winamax aux Invalides jusqu'à la Porte Maillot, en remontant l'Avenue des Champs Elysées puis celle de la Grande Armée (avec un achivement unlocked à mi-parcours que je raconterai un jour à mes petits-enfants : franchir sans mourir le rond-point de l'Arc de Triomphe sur mes deux roues). Et tout comme Flegmatic, c'est une salle remplie à ras-bord qui m'a accueilli à mon arrivée au premier étage de l'hôtel Hyatt Regency.

De fait, j'étais rencardé avant même d'avoir mis un pied dans la salle de tournoi : au sortir de l'ascenseur, peu après 13 heures, la file d'attente pour atteindre les portiques de sécurité s'étirait sur une bonne douzaine de mètres, gérée par un Thomas Gimie affichant le visage des jours de stress. Il faut dire que notre TD préféré était chargé d'annoncer une bien mauvaise nouvelle aux arrivants : le Day 1A du Main Event FPS à 1 100 € affichait déjà complet.

EPT Paris
Nous prendrons le temps d'explorer en détail le field du premier gros "flight" du festival, mais en attendant, c'est LA première information à retenir de la journée : l'enthousiasme des joueurs pour la première édition de l'EPT dans la capitale française (les joueurs franciliens comme ceux du reste du pays, mais aussi ceux du monde entiers) risque fort de mettre à rude épreuve le sang-froid des organisateurs au cours des deux semaines à venir. Car si Paris semble bien partie pour faire autant le buzz que les toujours très populaires stops de Barcelone et Prague, il semble déjà assuré qu'elle n'en prendra pas les mêmes comptours en termes d'affluences. Pourquoi ? Parce que pour de multiples raisons (logistiques, légales, économiques), la capacité d'accueil de l'EPT français ne rivalisera pas avec celles de ses cousins espagnols et tchèques.

Ainsi, les inscriptions pour le Day 1A du Main Event FPS à 1 100 € ont fermé même pas une heure après le coup d'envoi, avec quelque chose comme 650 joueurs au compteur. Ce chiffre va gonfler au cours des heures à venir, re-entries aidant, mais sachant que le tournoi offre trois Day 1 et pas un de plus, le record historique de Barcelone (6 313 inscrits en août dernier) peut d'ores et déjà être considéré comme imbattable.

Un buzz qui ne fait pas de mystère

Mystery Bounty 10 200 € (Day 2)

Le premier tournoi de l'EPT Paris calibré pour les high rollers du circuit met à l'honneur l'ajout le plus récent au répértoire des formes de poker jouables en MTT : le Mystery Bounty. Avec son prix d'entrée fixé à 10 200 €, l'épreuve entamée hier a attiré une affluence somme toute correcte : plus de 100 inscrits, re-entries inclus. Au milieu des Erik Seidel, Mike Watson, Stephen Chidwick, Alexandre Réard et autres Sam Greenwood, l'un des compétiteurs en lice sortait particulièrement du lot : Neymar Jr.

Daniel Riolo, qui a ses contacts dans le monde du poker, nous livre une exclu en direct : après avoir participé à un tournoi dans la journée, Neymar est retourné au Hyatt Regency pour jouer un 10 000€.

« Bien manger et bien dormir » pic.twitter.com/SZ9NBEMjvB

— After Foot RMC (@AfterRMC) February 15, 2023

Au lendemain de la défaite à domicile du PSG contre le Bayern en 1/8e de finale de Ligue des Champions (et de la consigne du coéquipier Kilian M'Bappé : "Bien dormir et bien manger"), les médias se sont sans surprise emparés d'un sujet facile, taillé pour le buzz et le clash. Bien au fait de l'actualité pokeristique, RMC a tiré le premier mercredi soir, consacrant à la star brésilienne pas moins de deux articles en quatre heures (le premier sur la participation de Neymar Jr au tournoi 1K inaugural, le second sur le Mystery à 10K). Deux articles accompagnés de commentaires bien sentis de Daniel Riolo, l'un des détracteurs favoris de l'attaquant parisien. Le feu médiatique ne s'est pas éteint au terme du Day 1 du Mystery à 10K, puisque Neymar Jr l'a non seulement franchi avec succès, mais a en plus fêté sa qualification avec une visite nocturne au McDo de la Porte Maillot. Un combo fast-food/poker qui fait actuellement le bonheur d'une bonne partie de la presse, sportive ou non. Et ce n'est pas fini, puisque le brésilien est toujours en course après deux heures de jeu dans le Day 2. Va-t-on voir débarquer M'Bappé au Hyatt Regency pour tirer les oreilles de son coéquipier dissipé ?

Davidi Adrian
Où va-t-il plus simplement se faire renvoyer à l'entraînement par Davidi Kitai et Adrian Mateos ? Les deux joueurs du Team Winamax ont brièvement partagé un bout de table ensemble, avec Neymar Jr directement dans leur viseur, mais la photo ci-dessus est rapidement devenue obsolète, Mateos ayant été changé de table après être passé par le guichet des re-entries.

Il reste 50 joueurs dans le tournoi à l'heure où nous publions cet article, et une précision d'importance s'impose : nous n'aurons pas à atteindre les places payées (au nombre de 15) pour assister à l'ouverture des premières enveloppes mystère. Rompant avec la (jeune) tradition du format, les organisateurs ont décrété que la distribution des bounties débuterait à un horaire fixé à l'avance. En l'occurence le Level 13… qui vient tout juste de débuter !

Qui perd gagne

Mystery Bounty 10 200 € (Day 2)

La tempête (dans un verre d’eau) médiatique est close, ou tout du moins mise en pause : Neymar Jr a quitté le Mystery Bounty sans tambours ni trompettes (du virage d’Auteuil) peu après le lancement de la phase dite « des enveloppes ». Même topo pour Davidi Kitai et Adrian Mateos. Ayant eu le temps de collecter un bounty avant son élimination, ce dernier a eu l’heureuse surprise de tirer l’enveloppe au montant maximum : 75 000 €. Un gain supérieur à celui de la troisième place sur l’échelle des prix classique !

Julien Siton Mehdi Chaoui
Les trois dernières tables viennent d'être constituées, et les derniers représentants francophones se nomment Mehdi Chaoui et Julien Sitbon. Coincidence - ou pas - les deux entament la nouvelle année forts d'un cru 2022 exceptionnel. 29 ITM en live pour le marocain basé en France, dont 2 victoires et 11 tops 3, pour un total de 655 000 $ engrangés. Plus de 800 000 $ pour le parisien, et 5 titres, dont le prestigieux Main Event du Master Classics of Poker d'Amsterdam, l'un des plus anciens festivals du continent.
Stephen Chidwick
A l'international, parmi les 21 derniers joueurs on reconnaît Jorryt Van Hoof (joueur hollandais ayant atteint le podium du Main Event des WSOP en 2014), Erik Seidel, et un Stephen Chidwick qui n'en finit pas de perfectionner son fameux "regard de tueur en biais" (photo).

Paris, enfin terre d’accueil des highrollers ?

Event #7 : NL Hold'em 25 000 € (Single re-entry)

Grâce aux travaux fondateurs de l'Aviation Club de France dès 1995, et à l'exposition mondiale ensuite offerte par les premières saisons télévisées du World Poker Tour, Paris était considérée comme une place-forte du poker bien avant le boom du milieu des années 2000. Les dernières années furent plus difficiles pour la capitale, avec la mise à la retraite par les autorités du statut légal des cercles historiques, provoquant la fermeture progressive de l'intégralité des établissements de la ville (l'ACF sus-cité, mais aussi Wagram, Haussmann, et tant d'autres) suivie par l'hibernation forcée par le Covid.

Ces deux catastrophes semblent désormais bien loin : l’évolution des lois a permis la création des dénommés « clubs » sous de nouveaux statuts administratifs. Petit à petit, les festivals MTT recommencent à fleurir un peu partout dans de nouveaux établissements, toujours localisés dans l’ouest huppé de Paris : Club Montmartre, Circus, Club Pierre Charron, ou encore Club Barrière. Ces établissements proposent presque tous des tournois directement à domicile, mais la loi leur permet aussi de délocaliser temporairement leur licence de jeu dans des locaux plus spacieux afin de se montrer plus ambitieux : c’est le cas pour l’EPT Paris (organisé par Barrière), cela sera aussi le cas pour la Grande Finale du WiPT dans deux semaines (en partenariat avec Pierre Charron).

Bref, la machine redémarre… et avec la première visite de l’EPT à Paris, on pourrait bien passer à la vitesse supérieure dès maintenant. Car c’est une carence de taille qui va être comblée au cours des jours à venir : celle des tournois highrollers. Les anciens le savent : à Paris, on a déjà joué cher, très cher… mais surtout en cash-game ! À l’époque des cercles, toutes les variantes étaient autorisées, et des joueurs comme Antony Lellouche ne disaient jamais non à d’épiques combats en Mixed Games, contre des joueurs du coin comme avec des étrangers en visite, avec des caves dépassant régulièrement les six chiffres. En comparaison, les tournois de l’ACF pouvaient sembler timorés. Certes, le World Poker Tour a plusieurs fois permis la tenue d’épreuves à 10 000 euros l’entrée… Mais ce n’est que très rarement qu’on a joué plus cher en tournoi à Paris. En fouillant les archives, tout au plus retrouve-t-on la trace de deux ou trois tournois à 15 000 euros (organisés, eux aussi, en période WPT), et une seule et unique épreuve à 20 000 euros l’entrée, organisée en 2010 pour 25 joueurs. Tout cela est derrière nous : au programme de l’EPT Paris figurent pas moins de six épreuves à 25 000 euros l’entrée, et un Super High Roller à 50 000 euros en guise de tournoi le plus cher, le premier dans son genre jamais organisé à Paris.

Jean-Noël Thorel
Le premier 25K du festival a débuté ce midi avec une quarantane de joueurs. Et il ressemble à quoi ? Hum, c'est là que le bât blesse : il a exactement la même gueule que les 25K de Prague, des Bahamas ou de Barcelone. Stephen Chidwick, Steve O'Dwyer, Sam Greenwood, Ben Heath... Ceux qui espéraient voir se pointer"l'exception culturelle du poker parisien" (ou de riches hommes d'affaires) en seront pour leurs frais, en tout cas pour le moment : si ce n'est pour la présence de l'incontournable Jean-Noël Thorel (photo) tout juste revenu d'une nouvelle perf de choix aux Bahamas et d'un Grégoire Auzoux ayant fichtrement step up depuis l'époque où il grindait les 500 euros, je n'y ai croisé aucun tricolore. Preuve, peut-être, que le cash-game et les tournois sont deux univers n'entrant que rarement en collision : s'il existe encore des gros joueurs de cash-game à Paris, on dirait bien qu'ils ne semblent pas intéressés par un gros MTT chez eux.
Joao Vieira
Les membres du Team Winamax fondent petit à petit sur Paris. Tandis que Gaëlle Baumann bataille dans le Day 1C du Main Event FPS, Joao Vieira représente le W rouge à une table où l'on reconnaît notamment Sam Grafton. Aux Bahamas, le Portugais a fait un séjour plus ou moins "break even", avec 4 ITM pour environ 320 000 $ de chiffres d'affaires.
Adrian Mateos
La cote "Adrian Mateos joue tous les Highrollers de l'EPT Paris" est à 1,01. Mais les cotes "Adrian Mateos va claquer deux finales et en remporter une troisième" ne sont guère plus élevées...
Grégoire Auzoux
Après le Mystery Bounty à 10K, Grégoire Auzoux a tenté une bullet sur le 25K du jour. Sans succès. En septembre dernier, l'ancien employé de Betclic a surpris son monde en enchaînant deux finales sur les tournois à 25 000 et 100 000 $ du circuit Triton. Il est loin, le temps où l'on faisait sa connaissance sur la Grande Finale à 500 euros du Winamax Poker Tour !

Pour la vibration

Event #9 : NL Hold'em 25 000 € (Single re-entry)

Salle
Les tournois high-rollers sont devenus incontournables depuis de nombreuses années sur les festivals European Poker Tour. Et la première étape parisienne de l'histoire du circuit s'est clairement mis au diapason : comme nous vous l'expliquions vendredi, pas moins de six tournois à 25 000 € sont au programme, quasiment un par jour jusqu'à la fin du festival, avec au milieu un 50 000 € en guise de MTT le plus cher jamais organisé dans la capitale. Après un premier opus où l'on a retrouvé la brochette de joueurs highrollers habituels, le field de ce deuxième 25k n'a pas beaucoup évolué par rapport à hier. Et pourtant : il y a bien une petite surprise côté français. Si Jean-Noël Thorel a comme on pouvait s'y attendre remis le couvert, Grégoire Auzoux a lui été remplacé comme deuxième larron du clan tricolore par un certain Alexandre Yazdi.

Yazdi
Un nom qui ne vous dira probablement rien, sauf si vous suivez assidûment les tournois live ces dernières années : selon sa fiche Hendon Mob, qui ne compte que deux lignes répertoriées, Alexandre a terminé second du Main Event des WSOP Circuit Paris en 2016 pour 145 000 € (juste devant un certain Louis Linard) et a atteint les places payées sur le tournoi principal de l'UDSO Paris en janvier. Mais cela fait pourtant un certain temps qu'Alexandre roule sa bosse aux tables de poker : "Je jouais beaucoup il y a 15 ans. Je faisais du cash-game à l'ACF. Je suis ici pour le kiff avec les potes : Idris Ambraisse [qui joue actuellement le FPS], Edouard Katz, Clément Thumy..." Des noms qui fleurent bon le poker français de la fin des années 2000. Alexandre, qui possède "une boite dans le jeu vidéo", nous confiait qu'il n'avait pas forcément le temps de beaucoup jouer avec son travail. "C'est mon premier gros tournoi depuis cinq ans. Il faut bien vibrer... Sinon je joue en cash-game au Club Barrière tous les deux-trois mois." On lui souhaite autant de réussite que Jean-Noël Thorel sur ces Highrollers !

Table
Pour son baptême du feu à ce niveau, Alexandre est servi en ce qui concerne le seat-draw : de gauche à droite, il joue entouré d'Orpen Kisacikoglu, Sam Greenwood, Nick Petrangelo, Daniel Dvoress et Mike Watson, que des pros spécialistes des high-rollers En fait, il était le seul joueur que nous n'avions pas reconnu à sa table...

Joao
Mais si les Français se font rares sur les high-rollers, ce n'est pas le cas des joueurs du Team Winamax : aperçus vendredi sur le premier 25 000 $ du festival (44 entrées) sans avoir cash (le tournoi a été remporté par Chris Brewer pour 357 180 €), Adrian Mateos et Joao Vieira retentent leur chance aujourd'hui. Le Portugais semble d'excellente humeur, plaisantant dans sa langue natale avec deux des Brésiliens présents sur ce tournoi : "J'ai mis deux bullets hier, j'ai fini 13e pour six places payées, et une seule bullet aujourd'hui. J'ai prévu de jouer tous les 25 000 €, le Main Event, et le 10 000 € à la fin du festival. Ça dépendra de mes perfs !" Le Madérois semble en tout cas très heureux de jouer à Paris : "Les Français adorent le poker, c'est vraiment dingue de faire un EPT ici. Même si la salle est trop petite..." Après quatre places payées enregistrées au PCA, "Naza114", qui possédait l'un des gros tapis à 17 heures, compte bien continuer sur sa lancée, avec une 5e place payée en France. Enfin, nul doute qu'il préfèrerait une première victoire...

Mateos
Adrian Mateos a également remis le couvert aujourd'hui, et joue à la même table que son coéquipier, en compagnie notamment de Ben Heath

Thorel
Jean-Noël Thorel, l'autre français du field, est en pleine forme, après avoir gagné plus de 80 fois le buy-in de ce tournoi aux Bahamas

Mulder Chidwick
Teun Mulder et Stephen Chidwick également en lice pour prendre la plus grosse part du prizepool, qui tutoie le million d'euros

Ça ne veut pas pour Naza

Event #9 : NL Hold'em 25 000 € (Single re-entry)

Joao2
On espérait un premier ITM pour Joao Vieira dans cet EPT Paris. Malheureusement, le Portugais, qui avait démarré la dernière table à 9 joueurs shortstack mais avec 22 big blinds tout de même, échoue à la pire place possible : la 8e, pour sept places payées. Le festival commence à coûter cher au Portugais, qui avait déjà buy-in ce même tournoi hier, mais qui ne manquera pas d'occasions pour se refaire d'ici la fin du festival. À noter que le Hollandais Teun Mulder, énorme chipleader une fois la bulle éclatée, a mis à peine une demi-heure à conclure la finale, encaissant 389 870 € ! Et ce dimanche à 12h30, ce sera le coup d'envoi du Super High-Roller à 50 000 € sur deux jours... On espère que Joao et Adrian Mateos y brilleront !

L’EPT reviendra-t-il à Paris ?

Les soucis logistiques du tout premier EPT à Paris condamnent-ils le retour du festival dans la capitale ?

EPT Paris
Il aura fallu attendre près de 20 ans pour que l'European Poker Tour s'arrête enfin à Paris. Mais après seulement trois jours d'un festival qui en comptera douze, les difficultés d'organisation rencontrées par cette première édition - manque de place, manque de personnel, des files d'attente interminables pour disputer des tournois à la capacité bien trop réduite - font que certains se posent déjà la question : le mécontentement des joueurs ne condamne-t-il pas la tenue d'une seconde édition ?

Certains ne font pas que poser la question : ils y répondent. Dans un tweet publié en début de week-end (mais supprimé depuis), le directeur du Club Circus Paris Alexis Laipsker l'affirmait sans recours au point d'interrogation : il n'y aura pas de second EPT à Paris. Ha bon ! Laipsker s'exprimait-il en tant que concurrent se réjouissant du bad buzz subi par les équipes de PokerStars et Barrière ? Ou bien disposait-il d'infos secrètes glanées en coulisses ?

Étant sur place au Hyatt Regency, il ne nous a pas été difficile de poser la question aux nombreux représentants de PS présents sur le festival. Leur réponse fut sans équivoque : « PS veut retourner à Paris et refaire un EPT. La France reste un marché important pour nous ! » Mais - car, évidemment, il y a un « mais » - cela ne serait qu’au prix d’ajustements importants dans l’organisation, afin de pouvoir accueillir les joueurs dans les mêmes (luxueuses) conditions auxquelles ils sont habitués depuis des années à Barcelone, Monte Carlo ou Prague.

« On reviendra si, et seulement si il est possible d’améliorer les conditions pour les joueurs. C’est la priorité numéro 1 pour PS. » En discutant avec nos contacts au sein de la salle au pique rouge, on découvre que cet EPT Paris était en projet depuis un long moment, avec un contrat signé dès 2020. « Depuis, il y a beaucoup de choses qui ont changé en interne, les équipes ont été renouvelées, des responsables remplacés. Cet EPT Paris, c’est un peu le dernier projet signé par l’ancienne équipe live de PS. Du coup, on n’a pas pu véritablement agir sur certains paramètres. » Notamment : cette fameuse limitation du festival à 80 tables, source de nombreuses frustrations chez les joueurs découvrant des tournois complets plus de 24 heures avant le coup d’envoi - du jamais vu sur l’EPT.

EPT Paris
En interne, le staff PS en est conscient : à une certaine époque, le souci de rentabilité passait avant tout le reste, donnant parfois l'impression que les circuits PS auraient pu s'appeler "Paradis Fiscal Poker Tour", avec leur calendrier préférant des visites à Malte, Macao ou les Bahamas plutôt que des pays avec de très grosses communautés poker mais aux règlementations plus difficiles à naviguer (France, Allemagne...). On nous l'assure : c'est moins le cas aujourd'hui. "Aujourd'hui, quand on organise un festival, on veut qu'il soit facilement accessible. On veut qu'il y ait un grand hôtel tout près. Et on veut que l'expérience joueur soit la plus top possible." On l'a vu, c'est sur ce dernier point que le bât blesse à Paris. "Si on revient à Paris l'an prochain, ça se fera avec une communication adaptée. Il faudra prévenir les joueurs que tous les soucis qu'ils ont vécus en 2023 ont été corrigés, qu'il y aura plus de tables, plus de place, plus de personnel, etc." Une autre motivation semble être de retour chez PS : celle d'expérimenter. Les anciens se rappellent avec nostalgie de l'époque où le calendrier EPT était guetté chaque année avec impatience, dans l'attente de découvrir quelles nouvelles destinations seraient au programme. Ce n'était plus le cas depuis quelques années, avec des saisons EPT consolidées autour de quatre ou cinq étapes majeures, toujours les mêmes. "On veut recommencer à tenter des choses. Paris en est la preuve. Et plus tard cette année, on ira à Chypre pour la première fois. On est curieux de voir ce que ça va donner, on a eu de très bons échos de l'organisation là-bas."

Le Main Event à 5 300 euros de l’EPT Paris débutera demain. Chez PS, on se fait moins de soucis pour que le FPS à 1 100 euros, qui n’a pu accueillir que 2 000 et quelques inscrits. « On devrait avoir de la place pour 900 inscriptions sur chacun des deux Day 1, si tu prends en compte les re-entries, les arrivées tardives, etc. Bon, sur le Day 1B, ça risque de piquer un peu. C’est pour cela qu’on incite les gens à s’inscrire dès maintenant, et si possible sur le Day 1A. On veut que le Main Event soit joué en 8-handed, mais on fera du 9-handed si on n’a pas le choix. Ça a déjà été le cas à Barcelone. »

[COUPURE PUB] Grande Finale WiPT : ne tardez pas !

WiPTVous nous pardonnerez pour ce SPAM tombant comme un cheveu Winamax au milieu de la soupe PokerStars, mais on pense que l'information peut intéresser pas mal d'entre vous. À savoir : si vous avez l'intention de jouer un ou plusieurs tournois de la Grande Finale du Winamax Poker Tour au Palais des Congrès la semaine prochaine, préparez-vous dès maintenant ! C'est notre collègue Polly Morrison qui prévient : à neuf jours du coup d'envoi, plus de 1 600 joueurs se sont déjà inscrits pour le Main Event à 500 €.

Si vous avez suivi de près nos articles en direct de l'EPT Paris, vous le savez déjà : l'appétit des joueurs français pour un gros évènement dans la capitale est bien aiguisé. La Grande Finale du WiPT court donc les mêmes risques que l'EPT : celui de voir des tournois afficher complet avant le coup d'envoi.

Certes, on a prévu large avec pas moins de 6 Day 1 au programme pour le Main Event, du mercredi 1er au vendredi 3 mars (3 Day 1 deepstack le jour, 3 Day 1 turbo le soir)… mais si vous voulez être certain de pouvoir disputer le Day 1 de votre choix : n’attendez pas ! Réglez votre inscription dès maintenant sur la centrale d’achat officielle de la Grande Finale. La même recommandation s’applique sur les (nombreux) side-events au programme : ils sont tous disponibles à la réservation.

Achetez vos tickets pour les tournois de la Grande Finale

Tant qu’on y est, sachez que la campagne de satellites en ligne va s’achever mercredi soir. Voici le programme des dernières qualifs :

Lundi (21h15) : 125 € - 1 package Grande Finale à 1 000 € garanti (Buy-in 500 € + 500 € pour les frais)
Mardi (21h15) : 10 € avec recaves - 3 packages Grande Finale à 1 000 € garantis (Buy-in 500 € + 500 € pour les frais)
Mardi (21h15) - 100 € - 1 buy-in Battle Royale à 750 € garanti
Mercredi (21h15) - 100 € - 1 buy-in Super Mystery Bounty à 600 € garanti

Toutes les infos sur le Winamax Poker Tour

Fitoussi King of Paris

Bruno Fitoussi s'impose sur le tournoi de PLO à 5 200 € La plus belle victoire de sa carrière lui rapporte 137 000 €

Bruno Fitoussi Trophée

En y faisant venir en 2003 le mythique circuit World Poker Tour, il a contribué à placer Paris sur la carte du poker international. Que vingt ans plus tard, après une carrière longue de plus de trente ans mais riche d'un seul trophée en tournoi, et à l'occasion du tout premier festival EPT disputé dans la capitale, Bruno Fitoussi y décroche son plus beau titre, cela a tout d'un puissant symbole. "Je n'allais pas faire tout le temps deuxième !", a lancé le King à son rail une fois la victoire acquise, en référence à ses quatre places de runner-up au WPT et aux WSOP, et notamment la plus célèbre d'entre elles, sur le H.O.R.S.E. à 50 000 $ en 2007.

Bruno Fitoussi

Quitte à poursuivre dans le symbolisme, ce n'est évidemment pas en No-Limit Hold'em que ce grand adepte des variantes a triomphé, mais en Pot-Limit Omaha, son "jeu favori". Le deuxième et dernier tournoi de PLO au programme, le plus cher aussi, à 5 200 €. Un tarif "Main Event" qui ne l'a pas empêché de rassembler 107 entrées, au point de devoir en terminer ce mardi, alors qu'il était initialement prévu sur un jour. "Le temps de rentrer chez moi, en banlieue parisienne, je me suis couché vers 4 heures du matin, et j'ai dû dormir quatre heures, commente Bruno. En tout cas, c'était une super surprise de voir autant de monde, avec en plus beaucoup de bons joueurs."

Anthony Lellouche

À commencer par son grand ami Antony Lellouche, revenu en force dans le monde du poker de tournoi, et qu'il a sorti en quatrième place. "Je l'ai ramené en voiture hier soir, et c'est lui qui m'a fait remarquer qu'on ne s'était jamais joué en finale avant. Alors qu'on a joué des millions d'heures ensemble (sic) en cash game à l'ACF ! Il est toujours aussi bon. Simplement, je pense qu'il ne s'attendait pas à ce que je le surrelance avec une main comme 6-7-8-9. Et parce qu'il faut un peu de chance à ce jeu, j'ai touché le flop de rêve : 4-5-6. Lui avait 6-7 en main et je l'ai attrapé." Triple finaliste WSOP-Circuit depuis janvier entre Marrakech et Dakar, avec une bague à la clé sur le Super High Roller pour l'équivalent de 62 000 $, l'ancien membre historique du Team Winamax confirme sa bonne forme avec un nouveau chèque à 48 550 €.

Bruno Fitoussi HU

Pour Bruno Fitoussi, cette victoire fut longue à se dessiner. Après un excellent début, qui le propulse dans le fauteuil de chipleader au dinner break, la suite est beaucoup plus compliquée. "J'ai tout dégueulé, résume-t-il, et à la bulle, j'étais le plus short. J'ai réussi à doubler et en finale, j'avais autour de la moyenne." Une finale "très équilibrée", puisqu'avec environ un million de jetons chacun à cinq joueurs restants, la dernière ligne droite "ressemblait presque à une loterie." Heureux au tirage, Bruno se glisse ainsi en heads-up, contre le Japonais Daisuke Ogita. "Pas forcément le meilleur joueur de la finale, mais il m'a marché dessus au début." Jusqu'à surrelancer puis payer le tapis de Bruno avec une main dominée. "Il n'a pas besoin de faire ça avec sa main. J'ai Dame-Dame-Valet-5 sur ce coup, mais je peux avoir bien mieux." Un double up qui propulse le Français vers le titre et les 137 000 € à la gagne.

Cette victoire intervient avec un timing impeccable, quelques jours seulement après avoir signé un contrat de sponsoring avec TexaPoker. Qui plus est chez lui, à Paris. "C'est génial d'avoir enfin un EPT ici, ça faisait des années qu'on attendait ça. Maintenant ce qu'on veut, c'est le retour d'un gros Main Event WPT, faire revenir le Grand Prix de Paris !" En attendant que ce rêve se réalise, Bruno va pouvoir se lancer sur le Main Event l'esprit léger. Son festival à lui est d'ores et déjà réussi. Vive le Roi !

João Vieira s’empare d’un 25K

300 240 € et un 9e titre en live pour Naza114 !

Joao Vieira
On vous le disait en début de festival : avec la venue de l'European Poker Tour à Paris, la capitale française devient enfin une terre accueillante pour les joueurs very high stakes. Deux tournois à 10 000 €, un SHR à 50 000 €, et pas moins de sept épreuves à 25 000 € l'entrée. C'est l'une de ces dernières que João Vieira s'est adjugé très tard dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le Portugais du Team Winamax a triomphé du traditionnel field label "petit, mais costaud" que l'on retrouve chaque jour dans un coin au fond de la salle, à l'ombre des tournois moins chers rassemblant des centaines (voire des milliers) de joueurs. Rien que l'identité de ses deux derniers adversaires vous confirmera que la partie n'a pas dû être facile pour Naza114, malgré le field et la durée réduites de l'épreuve (37 inscriptions et une seule journée au programme).

Quelques stats…

Il s’agit de la 9e victoire en live de Joao. Naza114 a remporté ces trophées dans 6 pays différents.
6 de ces victoires ont eu lieu sur des tournois à 5 000 $ l’entrée au moins.
Joao dépasse désormais les 6,5 millions de dollars de gains en live.
Cette victoire représente son 3e plus gros gain en live sur un seul tournoi, derrière ses deux bracelets WSOP (750K$ et 1,4M$).

Event #22 - NLHE Single Re-Entry 25 000 €
37 inscriptions - Dotation 870 240 €

Joao Vieira








































Rang Vainqueur Prix
Vainqueur Joao Vieira (Portugal, Team Winamax) 300 240 €
Runner-up Stephen Chidwick (UK) 195 800 €
3e Steve O’Dwyer (USA) 134 900 €
4e Juan Dominguez (Espagne) 100 100 €
5e Tom Vogelsang (Pays-Bas) 78 300 €
6e Rui Ferreira (Portugal) 60 900 €

10 000 balles ou tu remballes

Event #29 : High Roller Single Re-Entry 10 300 € (Day 1)

Si l'on ne fait pas partie du groupe des high-rollers qui jouent tous les tournois à 25 000 € depuis une semaine, c'est un peu la dernière chance de gagner très gros sur cet EPT Paris : le High Roller à 10 300 € a également débuté à 12h30 ce vendredi. Prévu pour durer trois jours, il compte déjà 275 inscrits à 17h45. Parmi tout ce beau monde, on retrouve donc une foule de pros n'ayant pas spécialement brillé sur le festival, dont pour l'instant quatre membres du Team Winamax.

Et à ce stade, on s'achemine vers un gain XXL pour le futur vainqueur dimanche : le prizepool est déjà de 2 649 600 €, autant que la dotation totale de ce même tournoi à l'EPT Prague en décembre. Sachant que les inscriptions resteront ouvertes jusqu'au départ du Day 2 samedi, et que le champion praguois Kannapong Thanarattrakul (comme ça se prononce) avait encaissé 543 750 €, on peut facilement imaginer que le gain du champion sera supérieur à 700 000 €. Comme un podium sur le Main Event... Ça vaut le coup de jouer cet EPT jusqu'au bout, non ?

Kool Shen
Kool Shen a déjà lâché une bullet : on l'a vu perdre As-Roi contre deux Rois, puis deux Dix contre deux Valets... Il ne remettra pas un nouveau billet, lui qui nous confiait avoir déjà pris trop de setups dans le Main Event.

Kitai
Davidi Kitai, 5e de ce tournoi à Prague en décembre pour 122 000 €, sait comment aller loin dans le 10K EPT...
Lewis Kanit
Les deux coéquipiers et potes, Romain Lewis et Mustapha Kanit, se retrouvent côte-à-côte à une table difficile avec Alex Reard et Mike Watson.

Nitsche Lijo
Dominik Nitsche joue avec le meilleur Espagnol du dernier Main Event WSOP, Lander Lijo.

Un High Roller haute résolution

Event #29 : High Roller Single Re-Entry 10 300 € (Day 1)

Alors que le Day 1 du tournoi s'est terminé avec 176 survivants pour 394 entrées et un prizepool provisoire de 3 782 400 €, notre photographe Caroline s'est balladée entre les tables pour vous sortir les visages connus de cette épreuve prévue pour durer encore deux jours. Et il y en a beaucoup...

Dubonnet
Samy Dubonnet

Labat
Antoine Labat

Juha Helppi
Juha Helppi et Nicolas Vayssières

Thorel Deyra
Jean-Noël Thorel et Ivan Deyra

Halimi
Rony Halimi

Haiche
Idir Haiche (à gauche)

Sow
Kalidou Sow

Holz
Fedor Holz

Kanit
Mustapha Kanit

Team
Le Team W vient aux nouvelles pour Arthur Conan dans le Main Event

Reard
Mike Watson (à gauche) et Alex Reard

Sitbon
Julien Sitbon

Lakhdari
Omar Lakhdari et Sam Grafton (à droite)

Nguyen
Un joueur allemand bien connu et Thi Nguyen

Cédric
Cédric Schwaederle

Virage
Imad Derwiche, Miro Alilovic et Steve O'Dwyer

Turchi
Virgile Turchi et Sylvain Loosli

Martin Jacobson
Martin Jacobson

Saout
Antoine Saout, Joao Vieira et Bruno Fitoussi

Diaz
Gilbert Diaz

Adrian
Jules Dickerson (à gauche) et Adrian Mateos

Kool Shen
Kool Shen

Mattern
Arnaud Mattern

Yoh
YoH ViraL

Cavailles
Vincent Cavailles

A jamais le premier

La Grande Finale du Winamax Poker Tour ne débutera que dans quatre jours. Pour le moment, nos horloges restent synchro avec le fuseau horaire de l'European Poker Tour. Ce dimanche, il nous reste encore à suivre la conclusion du Main Event (la finale a repris à 12h30 sur le plateau TV) et des derniers side-events au programme, dont le Highroller à 10 300 euros. Mais un visage repéré ce midi autour des tables d'un tournoi à 330 euros nous a projeté vers les festivités en cours de préparation au Palais des Congrès à partir de mercredi.

Philippe Pertuisot
Les plus anciens d'entre vous le reconnaîtront : il y a plus de dix ans, en mars 2012 pour être précis, Philippe Pertuisot rentrait dans l'histoire en remportant la toute première édition du Winamax Poker Tour. À l'époque, 1 138 joueurs avaient investi feu le Cercle Clichy-Montmartre. Une affluence qui sera, quoi qu'il arrive, largement dépassée la semaine prochaine : aux dernières nouvelles, plus de 1 800 joueurs sont déjà préinscrits... Si ce n'est pas votre cas, vous avez jusqu'à 22 heures ce dimanche soir pour visiter la centrale d'achats en ligne du WiPT : après quoi, les dernières inscriptions se feront sur place. Inutile de le préciser : le premier prix de 80 700 euros remis à Pertuisot en 2012 sera, lui aussi, bien supérieur...