Yoh vrilla
Au bouton, un joueur Polonais du nom de Mikolaj Zawadzki annonce tapis, pour 146,000 au total (9BB). Comme le veut désormais la tradition sur les gros tournois, la croupière jette un triange rouge marqué "ALL IN" dans sa direction, histoire que personne à table ne se méprenne sur sa décision.
Son voisin de gauche, le très bavard Martin Kabrhel, parlemente un peu, avant de déclarer « alors moi aussi, je fais tapis ! » depuis la petite blinde. Pendant que Yohan Guilbert commence à gigoter sur sa chaise de grosse blinde, la croupière ne semble pas enregistrer l’info.
Yohan poursuit sa réflexion, et au bout d’un moment, Kabrhel finit par faire remarquer à la croupière qu’elle pourrait utiliser le second triangle « ALL IN ». Celle-ci réalise enfin que Kabrhel est à tapis, et s’éxecute.
Kabhrel continue son bavardage, cette fois-ci en direction de Yoh Viral : « Tu as vu ? La croupière n’a plus de bouton « ALL IN », donc tu ne peux pas faire tapis ! »
Mais après avoir réfléchi quelques secondes de plus, Yoh imite ses deux adversaires, et fait lui aussi tapis, pour 250,000 environ (15BB).
Les jeux sont retournés :
As-Valet pour Zawadzki
As-Valet aussi pour Kabrhel, qui couvre ses deux adversaires et lâche un sarcastique « good call, very good call ! » en voyant le
As-9 du Français.
Le flop tombe Roi-9-7 : Yohan est sauvé ! Sauf que… Le turn est un Roi, et la rivière un Valet, replaçant les meilleures mains de départ en tête : Yohan Guilbert est éliminé, et son tapis partagé entre les deux autres.
"Pas de chance, vraiment", poursuit Kabrhel, décidément pas là pour se faire des amis. "
Allez, il ne reste plus beaucoup de Français à éliminer... S'ils continuent de jouer comme ça, ça devrait aller. Bon, Benjamin [Pollak]
n'aurait pas payé, n'est-ce pas ?"
Tandis que Yohan est déjà parti collecter son reçu (17,200 euros de gains), Kabrhel poursuit son travail de chambrage, rigolant avec Zawadzki du call du Français… Mais pour s’enerver aussi tôt en voyant un autre Français, son voisin de droite Paul-François Tedeschi se permettre de toucher son porte-bonheur, un rhinocéros miniature en plastique. Il se plaint immédiatement à la maîtresse : « Hé ! Il n’a pas le droit de faire ça ! Arrêtez le ! »
De vrais gamins.