Poulpissime:
Je ne connaissais pas le rainbow bet mais j'aime beaucoup, je vais tentert ça au plus vite !
mois j apelle ca les drapeaux, tu mises des pays.
mois j apelle ca les drapeaux, tu mises des pays.
raisy_daisy:
Je ne connaissais pas le rainbow bet mais j'aime beaucoup, je vais tentert ça au plus vite !
mois j apelle ca les drapeaux, tu mises des pays.
Ah ouais, c'est pas mal ça aussi... Va juste falloir que je révise avant ma prochaine partie, j'ai toujours été trés nul en "drapeaux"...
Petite présentation synthétique des différentes mises que l’on rencontre au THNL. Les approfondissements éventuels sont cités en liens.
Subdivision en mises spécifiques, présentant un réel intérêt stratégique, en mises standards, essentiellement pour les citer, et en mises…atypiques
Mises spécifiques
$ Continuation bet (ou CB) : mise de continuation
Quoi : mise au flop après avoir déjà relancé PF, quelles que soient les cartes apparaissant, et notamment sans amélioration de la main
But : remporter le pot immédiatement en conservant l’initiative, en montrant de la force, empêchant l’adversaire de miser et perdre son bet PF (et sa crédibilité). Quand 2 joueurs n’ont rien touché au flop, celui qui mise le 1er gagne généralement le pot.
Quand : au flop, sans mise préalable d’un autre joueur, environ 70% des mains relancées PF
Situation idéale : adversaire ne trouvant pas le flop, « scary board », càd un flop contenant un A et/ou un K (la mise représente la carte haute), pas de suited cards ni de connectors (pas de tirage possible), ni carte doublée. En revanche, sur un flop constitué de petites cartes, le CB sera perçu comme un arrachage (sauf overpaire).
Contre qui : peu d’adversaires (1 dans l’idéal), passifs, ayant de vous l’image d’un joueur serieux. Ne marche pas du tout contre une calling station.
Combien : bet fort, entre 50 et 100% du pot pour prendre le lead et couper les cotes des tirages. Idéalement 70%, suffisant pour faire folder un jeu faible et limitant la perte en cas de relance d’un jeu fort.
Intérêt : agressivité et image allant avec (certains joueurs ne suivront pas une relance PF en sachant que vous allez miser sur tous les flops, se faire relancer ses gros jeux par un adversaire vous pensant en bluff, ne pas perdre sa relance PF
Risque : miser en 1er position au flop sans avoir d’infos sur le jeu de l’adversaire, et abandonner le coup après une relance, schéma connu avec donc risque de se faire relancer par un joueur agressif, « floating » (l’adversaire call au flop nous amenant soit à check folder au turn soit à tenter un nouveau bet (coûteux) en bluff
Exemple : j’ai AJ UTG j’ouvre 3BB payé par le Dealer, joueur sérieux et normalement agressif. Flop K95. Je mise 70% du pot en figurant un AK ou un KQ. L’adversaire peut jetter un meilleur jeu comme AQ ou TT.
plus sur le Continuation Bet
$ Blocking bet : mise de blocage
Quoi : mise de blocage destinée a freiner le coup sur un adversaire passif. Coup défensif visant à masquer la faiblesse par une mise plutôt qu’un check.
But : rester dans un coup à moindre prix, le prix que nous avons nous-mêmes déterminé, en incitant l’adversaire à caller et non à miser fort.
Quand : après le flop, en 1er de parole; généralement à la rivière, avec un jeu moyen ayant de bonnes chances d’être battu, ou bien un tirage avant la rivière. Possible aussi pour empêcher un CB à hauteur du pot du relanceur PF en cas de check de notre part.
Situation idéale : board menaçant, représentation d’un value bet, l’adversaire ne doit pas être sûr d’avoir le meilleur jeu
Contre qui : 1 adversaire (plus c plutôt un probe bet), assez agressif, qui miserait fort si on check. Contre les passifs, autant checker ou alors tenter un arrachage en misant fort.
Combien : bet modéré, entre 20 et 50% de façon à investir le moins possible (attention toutefois à une sur relance si mise trop faible).
Intérêt : ne pas abandonner le coup face à un bluff, défendre ses chances au showdown, payer pas cher un tirage, contrôle de la taille de la mise. La faiblesse de la mise peut aussi représenter un value bet, et faire croire à un monstre et même faire coucher l’adversaire.
Risque : se faire lire, avec une mise trop faible après un check call au flop par exemple, se faire sur relancer par un joueur très agressif, perdre au showdown alors que l’adversaire aurait checké sans bet.
Exemple: je suis à la rivière avec un tirage raté et la 2e paire. Le turn (check-check) a apporté une carte doublée. Je pense être battu par la top paire sans en être certain. Si je check, mon adversaire plutôt agressif va miser et me contraindre à jetter peut être le meilleur jeu. Je bet 1/3 du pot, représentant un value bet avec un brelan. Mon adversaire va probablement folder avec moins que la top paire, et se contenter de caller avec celle-ci de peur du brelan. J’ai réussi à voir le showdown pour pas cher, et je peux y défendre mes chances.
Exemple 2: je suis de BB avec l’image d’un joueur sérieux. Un joueur agressif ouvre 3BB, je call. Sur le flop de petites cartes qui me donne un tirage couleur, je mise 45% du pot en blocking bet, privant ainsi mon adversaire de l’initiative de miser 100% du pot en CB (en bluff probablement). S’il n’a rien touché au flop, il pourra jetter ses cartes immédiatement, et avec une paire (peut être même la top), il pourrait préférer se contenter de caller pour voir la suite, nous offrant ainsi une carte à moindre coût.
$ Value bet : mise de valorisation
Quoi : mise faible en proportion du pot destinée à faire grossir celui-ci tout en continuant le coup.
But : inciter l’adversaire à payer même avec une main faible (ou pourquoi pas à relancer)
Quand : après le flop, quelle que soit la position mais sans mise des joueurs à parler avant nous, lorsqu’on a touché le jeu max ou avec une forte proba de gagner le coup. Généralement à la rivière, pour valoriser le jeu gagnant contre un joueur qui pense être battu.
Situation idéale : avec le nuts face à un joueur qui ne va pas miser
Contre qui : 1 ou plusieurs adversaires, de préférence serrés passifs, qui ne misent pas avec un jeu moyen. Contre un joueur agressif, on pourra privilégier un check raise.
Combien : bet modéré, entre 20 et 50% du pot, laissant les cotes à un call "de curiosité" à la river ou à une amélioration (inutile) de main adverse avant celle-ci. Idéalement la somme maximale que l’on pense pouvoir se faire payer par l’adversaire lorsqu’on a à priori le meilleur jeu.
Intérêt : gratter quelque chose même si c’est pas grand chose. Si ce petit bet n’est pas payé, aucun moyen de prendre plus.
Risque : ne pas gagner plus avec une mise plus forte, ou faire inintentionnellement un blocking bet alors qu’un check raise beaucoup plus rentable était possible.
Exemple: je touche la quinte max à la rivière. Je sens mon adversaire faible et parti pour un check. Je mise 20% du pot pour "l’obliger" à caller plutôt que folder.
$ Probe bet ou feeler bet : mise test
Quoi : mise en 1er de parole destinée à se situer dans un coup, à tester les réactions des adversaires: fold ils ont rien, raise, ya qqch et je fold, call j’essaie de jouer le coup à la lecture.
But : acheter une information sur la main des adversaires
Quand : au flop, en 1er de parole (et donc dans le brouillard) alors que nous n’avons pas relancé PF
Situation idéale : plusieurs joueurs avec aucune relance pré-flop, avec un jeu moyen style middle ou bottom paire
Contre qui : plusieurs adversaires de préférence, weak post flop. Pas contre des calling stations.
Combien : bet modéré, entre 25 et 65% du pot (selon stratégie, force de la main ou type de joueurs), pour ne pas perdre trop vu qu’on ne sait pas du tout si on est devant.
Intérêt : prendre l’initiative du coup, emporter le pot tout de suite si personne n’a rien, isoler un joueur, obtenir une info pour pas cher. Permet de gagner pas mal de petits pots sans risque.
Risque : mise trop faible ne faisant pas coucher les mains marginales, ou incitant les joueurs agro à relancer, bonne lecture exigée pour la suite du coup en cas de call ou de raise (d’un bon joueur capable de raiser en bluff), importance de l’image à la table (on foldera plus facilement contre un excellent joueur)
Exemple: 4 limpers à voir le flop. Je suis SB et touche la middle paire. En 1er de parole, je ne sais pas où me situer avec ma main. Plutôt que de checker pour voir la suite, et subir un bet diffcile à négocier, ou perdre le meilleur jeu en laissant découvrir le turn, je mise 40% du pot.
Si le joueur sérieux de BB relance (avec 2 joueurs derrière lui), je peux être sûr qu’il a un gros jeu et peux folder en conséquence, j’ai eu mon info, je me suis situé. Si 2 se couchent et un call, je me retrouve en tête à tête avec un joueur qui doit avoir une main proche de la mienne; reste à gagner à la lecture.
plus sur le Probe Bet
Mises standards
$ Bet pré flop :
Bet d’ouverture.
Combien : montant proportionnel aux blindes, généralement entre 3 et 5 BB
respecter idéalement une mise standard quelle que soit la main (ex pas un mini bet pour AA et 5 BB pour TT…ou l’inverse)
Tenir compte également du nombre de joueurs dans le coup pour déterminer la hauteur de la mise. Pour chaque limper supplémentaire il faut rajouter 1 BB, et également 1 BB en étant hors de position (SB notamment), cf la relance renforcée
$ Mini bet :
Mise minimale (la BB).
Quand : A proscrire avant le flop, car laisse de super cotes aux mains pourries, après le flop, peut être utilisée pour un value bet.
$ Bet en bluff :
Mise avec rien en main, quel que soit le contexte.
$ Bet en semi bluff :
Mise avec un jeu non fait mais à potentiel, comme un tirage de quinte ou/et de couleur.
But : gagner le pot tout de suite en évitant de payer un tirage qui ne viendra pas forcément, si c’est callé on a encore possibilité de toucher son tirage et de gagner un pot grossi.
$ Bet en arrachage:
Mise destinée à arracher le pot, avec rien en main, en profitant notamment de la faiblesse affichée par les autres joueurs.
Mise forte en dernier de parole contre des joueurs weak post flop.
Exemple : au D, 3 joueurs au flop, position sur eux. Check check, je mise en arrachage entre 50 et 100% du pot quelles que soient mes cartes et j’empoche.
$ Steal bet : mise en vol
Mise destinée à voler les blindes avec du jeu ou pas.
Quand : en position basse (cut off et après), avec aucun limper, avec des blindes élevés
Combien : mise standard de 3-4 BB ou tapis. En fin de tournoi les blindes sont élevées et les M faibles, il vaut mieux s’engager à tapis pour ne pas laisser à un autre joueur l’occasion de raiser all in (en bluff ou pas)
Avec quoi : idéalement 2 high cards style KJ, QT, qui permettent de se débrouiller en cas de call, mais possible avec any 2 en SB ou au bouton (même avec une grosse paire pour faire croire à un arrachage)
Contre qui : des joueurs ne nous couvrant pas, pour ne pas risquer l’élimination et les inciter à folder pour sauver leur slip
Intérêt : prendre les blindes sans jouer ses cartes, et beaucoup augmenter son tapis en fin de tournoi.
Risque : tomber sur un gros jeu derrière, style AA en BB (c ballot mais çà arrive assez souvent), se faire sur relancer par un bon joueur qui nous sait en bluff
$ Overbet :
Mise supérieure au pot.
But : exploser la cote à un tirage, dissuader un bluff, montrer c’est qui le patron à un mec qui respecte pas nos relances, mixer son jeu…
Peut s’utiliser dans le cas où le pot est déjà suffisamment gros au turn, je fais all in pour assurer celui-ci.
Exemple : je touche un brelan sur un flop avec 2 suited cards, j’overbet all in pour faire folder un tirage (et je me fais payer et éliminer du Main Event 2006 comme Matusow :roll: )
Mises atypiques
$ Steam bet : mise fumante
Mise totalement irréfléchie et infondée sous l’effet de la colère après avoir perdu un coup précédent. En gros je suis on tilt et je balance la sauce pasque j’en ai marre de jouer avec tous ces noobs et de toute façon quitte à perdre autant rentrer pour le début du match de foot.
But : passer sa frustration, ses nerfs
Exemple : je suis aux portes de la TF du Main Event 2006. Je viens de perdre un gros coup sur coin flip et suis assez mal en chips (mais pas mort). Le coup d’après je pars all in avec Q3 en début de position et je rentre chez moi (je suis Freddy Goldberg).
Situation idéale : à la télé…
$ String bet : mise étirée
En live uniquement, miser en mettant ces jetons sur le tapis en plusieurs fois, sans avoir annoncé le montant de la relance. Mise interdite car on pourrait rajouter des jetons en fonction de la réaction observée chez l’adversaire. Les jetons doivent être amenés en une seule fois.
But : euh…passer pour un noob, faire son Kaiser Sauzee à la table et cacher son jeu, pour ensuite se délecter des vociférations des pigeons qu’on a plumés, ouais çà peut le faire.
Au strip poker, en étant short stack, c la mise ultime :lol:
$ Satanic bet : bet satanique :twisted:
Technique ancestrale connue uniquement des maîtres du Poker panache
Consiste à miser sur le tapis 666 jetons, ni plus ni moins
Technique double effet Kiss Cool: remporter le coup et jeter la malédiction sur l’adversaire
Intérêt : total : coup gagnant gagnant : l’adversaire call le bet satanique il est maudit, l’adversaire folde, il est maudit aussi
Risque : aucun si ce n’est qu’il vaut mieux l’utiliser avec parcimonie pour pas gagner trop facilement.
les secrets du bet satanique
sources : compilation de différents articles sur le net et sur le forum, et réflexion personnelle
Les idées, remarques, commentaires et compléments sont les bienvenus
Un bet dont on a pas parlé et que je fais souvent, que perso j’appelle le « provocation bet » mais qui a mon avis a déjà un nom à lui. Il s’agit à un moment ou il y a encore plusieurs joueurs et ou les tapis sont divers de miser à hauteur du plus petit tapis en jeu et donc de le « provoquer » lui et de faire passer comme message aux autres (gaffe les mecs, je suis prêt à « montrer » mes cartes)…
Petite présentation synthétique des différentes mises que l’on rencontre au THNL. Les approfondissements éventuels sont cités en liens.
Subdivision en mises spécifiques, présentant un réel intérêt stratégique, en mises standards, essentiellement pour les citer, et en mises…atypiques
Mises spécifiques
$ Continuation bet (ou CB) : mise de continuation
Quoi : mise au flop après avoir déjà relancé PF, quelles que soient les cartes apparaissant, et notamment sans amélioration de la main
But : remporter le pot immédiatement en conservant l’initiative, en montrant de la force, empêchant l’adversaire de miser et perdre son bet PF (et sa crédibilité). Quand 2 joueurs n’ont rien touché au flop, celui qui mise le 1er gagne généralement le pot.
Quand : au flop, sans mise préalable d’un autre joueur, environ 70% des mains relancées PF
Situation idéale : adversaire ne trouvant pas le flop, « scary board », càd un flop contenant un A et/ou un K (la mise représente la carte haute), pas de suited cards ni de connectors (pas de tirage possible), ni carte doublée. En revanche, sur un flop constitué de petites cartes, le CB sera perçu comme un arrachage (sauf overpaire).
Contre qui : peu d’adversaires (1 dans l’idéal), passifs, ayant de vous l’image d’un joueur serieux. Ne marche pas du tout contre une calling station.
Combien : bet fort, entre 50 et 100% du pot pour prendre le lead et couper les cotes des tirages. Idéalement 70%, suffisant pour faire folder un jeu faible et limitant la perte en cas de relance d’un jeu fort.
Intérêt : agressivité et image allant avec (certains joueurs ne suivront pas une relance PF en sachant que vous allez miser sur tous les flops, se faire relancer ses gros jeux par un adversaire vous pensant en bluff, ne pas perdre sa relance PF
Risque : miser en 1er position au flop sans avoir d’infos sur le jeu de l’adversaire, et abandonner le coup après une relance, schéma connu avec donc risque de se faire relancer par un joueur agressif, « floating » (l’adversaire call au flop nous amenant soit à check folder au turn soit à tenter un nouveau bet (coûteux) en bluff
Exemple : j’ai AJ UTG j’ouvre 3BB payé par le Dealer, joueur sérieux et normalement agressif. Flop K95. Je mise 70% du pot en figurant un AK ou un KQ. L’adversaire peut jetter un meilleur jeu comme AQ ou TT.
plus sur le Continuation Bet
$ Blocking bet : mise de blocage
Quoi : mise de blocage destinée a freiner le coup sur un adversaire passif. Coup défensif visant à masquer la faiblesse par une mise plutôt qu’un check.
But : rester dans un coup à moindre prix, le prix que nous avons nous-mêmes déterminé, en incitant l’adversaire à caller et non à miser fort.
Quand : après le flop, en 1er de parole; généralement à la rivière, avec un jeu moyen ayant de bonnes chances d’être battu, ou bien un tirage avant la rivière. Possible aussi pour empêcher un CB à hauteur du pot du relanceur PF en cas de check de notre part.
Situation idéale : board menaçant, représentation d’un value bet, l’adversaire ne doit pas être sûr d’avoir le meilleur jeu
Contre qui : 1 adversaire (plus c plutôt un probe bet), assez agressif, qui miserait fort si on check. Contre les passifs, autant checker ou alors tenter un arrachage en misant fort.
Combien : bet modéré, entre 20 et 50% de façon à investir le moins possible (attention toutefois à une sur relance si mise trop faible).
Intérêt : ne pas abandonner le coup face à un bluff, défendre ses chances au showdown, payer pas cher un tirage, contrôle de la taille de la mise. La faiblesse de la mise peut aussi représenter un value bet, et faire croire à un monstre et même faire coucher l’adversaire.
Risque : se faire lire, avec une mise trop faible après un check call au flop par exemple, se faire sur relancer par un joueur très agressif, perdre au showdown alors que l’adversaire aurait checké sans bet.
Exemple: je suis à la rivière avec un tirage raté et la 2e paire. Le turn (check-check) a apporté une carte doublée. Je pense être battu par la top paire sans en être certain. Si je check, mon adversaire plutôt agressif va miser et me contraindre à jetter peut être le meilleur jeu. Je bet 1/3 du pot, représentant un value bet avec un brelan. Mon adversaire va probablement folder avec moins que la top paire, et se contenter de caller avec celle-ci de peur du brelan. J’ai réussi à voir le showdown pour pas cher, et je peux y défendre mes chances.
Exemple 2: je suis de BB avec l’image d’un joueur sérieux. Un joueur agressif ouvre 3BB, je call. Sur le flop de petites cartes qui me donne un tirage couleur, je mise 45% du pot en blocking bet, privant ainsi mon adversaire de l’initiative de miser 100% du pot en CB (en bluff probablement). S’il n’a rien touché au flop, il pourra jetter ses cartes immédiatement, et avec une paire (peut être même la top), il pourrait préférer se contenter de caller pour voir la suite, nous offrant ainsi une carte à moindre coût.
$ Value bet : mise de valorisation
Quoi : mise faible en proportion du pot destinée à faire grossir celui-ci tout en continuant le coup.
But : inciter l’adversaire à payer même avec une main faible (ou pourquoi pas à relancer)
Quand : après le flop, quelle que soit la position mais sans mise des joueurs à parler avant nous, lorsqu’on a touché le jeu max ou avec une forte proba de gagner le coup. Généralement à la rivière, pour valoriser le jeu gagnant contre un joueur qui pense être battu.
Situation idéale : avec le nuts face à un joueur qui ne va pas miser
Contre qui : 1 ou plusieurs adversaires, de préférence serrés passifs, qui ne misent pas avec un jeu moyen. Contre un joueur agressif, on pourra privilégier un check raise.
Combien : bet modéré, entre 20 et 50% du pot, laissant les cotes à un call "de curiosité" à la river ou à une amélioration (inutile) de main adverse avant celle-ci. Idéalement la somme maximale que l’on pense pouvoir se faire payer par l’adversaire lorsqu’on a à priori le meilleur jeu.
Intérêt : gratter quelque chose même si c’est pas grand chose. Si ce petit bet n’est pas payé, aucun moyen de prendre plus.
Risque : ne pas gagner plus avec une mise plus forte, ou faire inintentionnellement un blocking bet alors qu’un check raise beaucoup plus rentable était possible.
Exemple: je touche la quinte max à la rivière. Je sens mon adversaire faible et parti pour un check. Je mise 20% du pot pour "l’obliger" à caller plutôt que folder.
$ Probe bet ou feeler bet : mise test
Quoi : mise en 1er de parole destinée à se situer dans un coup, à tester les réactions des adversaires: fold ils ont rien, raise, ya qqch et je fold, call j’essaie de jouer le coup à la lecture.
But : acheter une information sur la main des adversaires
Quand : au flop, en 1er de parole (et donc dans le brouillard) alors que nous n’avons pas relancé PF
Situation idéale : plusieurs joueurs avec aucune relance pré-flop, avec un jeu moyen style middle ou bottom paire
Contre qui : plusieurs adversaires de préférence, weak post flop. Pas contre des calling stations.
Combien : bet modéré, entre 25 et 65% du pot (selon stratégie, force de la main ou type de joueurs), pour ne pas perdre trop vu qu’on ne sait pas du tout si on est devant.
Intérêt : prendre l’initiative du coup, emporter le pot tout de suite si personne n’a rien, isoler un joueur, obtenir une info pour pas cher. Permet de gagner pas mal de petits pots sans risque.
Risque : mise trop faible ne faisant pas coucher les mains marginales, ou incitant les joueurs agro à relancer, bonne lecture exigée pour la suite du coup en cas de call ou de raise (d’un bon joueur capable de raiser en bluff), importance de l’image à la table (on foldera plus facilement contre un excellent joueur)
Exemple: 4 limpers à voir le flop. Je suis SB et touche la middle paire. En 1er de parole, je ne sais pas où me situer avec ma main. Plutôt que de checker pour voir la suite, et subir un bet diffcile à négocier, ou perdre le meilleur jeu en laissant découvrir le turn, je mise 40% du pot.
Si le joueur sérieux de BB relance (avec 2 joueurs derrière lui), je peux être sûr qu’il a un gros jeu et peux folder en conséquence, j’ai eu mon info, je me suis situé. Si 2 se couchent et un call, je me retrouve en tête à tête avec un joueur qui doit avoir une main proche de la mienne; reste à gagner à la lecture.
plus sur le Probe Bet
Mises standards
$ Bet pré flop :
Bet d’ouverture.
Combien : montant proportionnel aux blindes, généralement entre 3 et 5 BB
respecter idéalement une mise standard quelle que soit la main (ex pas un mini bet pour AA et 5 BB pour TT…ou l’inverse)
Tenir compte également du nombre de joueurs dans le coup pour déterminer la hauteur de la mise. Pour chaque limper supplémentaire il faut rajouter 1 BB, et également 1 BB en étant hors de position (SB notamment), cf la relance renforcée
$ Mini bet :
Mise minimale (la BB).
Quand : A proscrire avant le flop, car laisse de super cotes aux mains pourries, après le flop, peut être utilisée pour un value bet.
$ Bet en bluff :
Mise avec rien en main, quel que soit le contexte.
$ Bet en semi bluff :
Mise avec un jeu non fait mais à potentiel, comme un tirage de quinte ou/et de couleur.
But : gagner le pot tout de suite en évitant de payer un tirage qui ne viendra pas forcément, si c’est callé on a encore possibilité de toucher son tirage et de gagner un pot grossi.
$ Bet en arrachage:
Mise destinée à arracher le pot, avec rien en main, en profitant notamment de la faiblesse affichée par les autres joueurs.
Mise forte en dernier de parole contre des joueurs weak post flop.
Exemple : au D, 3 joueurs au flop, position sur eux. Check check, je mise en arrachage entre 50 et 100% du pot quelles que soient mes cartes et j’empoche.
$ Steal bet : mise en vol
Mise destinée à voler les blindes avec du jeu ou pas.
Quand : en position basse (cut off et après), avec aucun limper, avec des blindes élevés
Combien : mise standard de 3-4 BB ou tapis. En fin de tournoi les blindes sont élevées et les M faibles, il vaut mieux s’engager à tapis pour ne pas laisser à un autre joueur l’occasion de raiser all in (en bluff ou pas)
Avec quoi : idéalement 2 high cards style KJ, QT, qui permettent de se débrouiller en cas de call, mais possible avec any 2 en SB ou au bouton (même avec une grosse paire pour faire croire à un arrachage)
Contre qui : des joueurs ne nous couvrant pas, pour ne pas risquer l’élimination et les inciter à folder pour sauver leur slip
Intérêt : prendre les blindes sans jouer ses cartes, et beaucoup augmenter son tapis en fin de tournoi.
Risque : tomber sur un gros jeu derrière, style AA en BB (c ballot mais çà arrive assez souvent), se faire sur relancer par un bon joueur qui nous sait en bluff
$ Overbet :
Mise supérieure au pot.
But : exploser la cote à un tirage, dissuader un bluff, montrer c’est qui le patron à un mec qui respecte pas nos relances, mixer son jeu…
Peut s’utiliser dans le cas où le pot est déjà suffisamment gros au turn, je fais all in pour assurer celui-ci.
Exemple : je touche un brelan sur un flop avec 2 suited cards, j’overbet all in pour faire folder un tirage (et je me fais payer et éliminer du Main Event 2006 comme Matusow :roll: )
Mises atypiques
$ Steam bet : mise fumante
Mise totalement irréfléchie et infondée sous l’effet de la colère après avoir perdu un coup précédent. En gros je suis on tilt et je balance la sauce pasque j’en ai marre de jouer avec tous ces noobs et de toute façon quitte à perdre autant rentrer pour le début du match de foot.
But : passer sa frustration, ses nerfs
Exemple : je suis aux portes de la TF du Main Event 2006. Je viens de perdre un gros coup sur coin flip et suis assez mal en chips (mais pas mort). Le coup d’après je pars all in avec Q3 en début de position et je rentre chez moi (je suis Freddy Goldberg).
Situation idéale : à la télé…
$ String bet : mise étirée
En live uniquement, miser en mettant ces jetons sur le tapis en plusieurs fois, sans avoir annoncé le montant de la relance. Mise interdite car on pourrait rajouter des jetons en fonction de la réaction observée chez l’adversaire. Les jetons doivent être amenés en une seule fois.
But : euh…passer pour un noob, faire son Kaiser Sauzee à la table et cacher son jeu, pour ensuite se délecter des vociférations des pigeons qu’on a plumés, ouais çà peut le faire.
Au strip poker, en étant short stack, c la mise ultime :lol:
$ Satanic bet : bet satanique :twisted:
Technique ancestrale connue uniquement des maîtres du Poker panache
Consiste à miser sur le tapis 666 jetons, ni plus ni moins
Technique double effet Kiss Cool: remporter le coup et jeter la malédiction sur l’adversaire
Intérêt : total : coup gagnant gagnant : l’adversaire call le bet satanique il est maudit, l’adversaire folde, il est maudit aussi
Risque : aucun si ce n’est qu’il vaut mieux l’utiliser avec parcimonie pour pas gagner trop facilement.
les secrets du bet satanique
sources : compilation de différents articles sur le net et sur le forum, et réflexion personnelle
Les idées, remarques, commentaires et compléments sont les bienvenus
MH0205:
Exemple la blind est a 20 et il relance à 100, il convient d'annoncer Relance 120, ce qui semble-t-il n'est pas le cas en france.
c'est pour la forme, mais il me semble qu'il faut relancer de 100 pour atteindre une relance à 120 sur ce cas.
excellent, le bet satanique est sans doute le plus efficace 
Saluuutttt…
J’utilise pour ma part et souvent des « Marketing Bets »
EX: 99, 249, 299, 499…etc
Je ne suis pas su d’avoir inventé qqch, mai pour moi elle a 2 avantages:
- Déstabiliser l’adversaire
- Au cas ou vous voulez vraiment etre payé, je me suis dit que mieux vaut mettre 999 que 1000, une call station y vera une sorte de « promo »
et vous paiera avec le plus beau sourire!
Qu’en pensez vous???
lol les marketing bets 
L’idée est à tester, même si de toute façon 99 ou 100 la calling station va suivre…
Un bet qui est pas mal aussi -et connu-, c’est le « Suspicious Bet » (nom que j’viens d’inventer).
Genre, le pot fait 175, le flop vient : 88K, vous êtes premier à parler, vous miser 88. C’est toujours déstabilisant l’allusion à la paire de 8, l’adversaire peut penser que vous avez floppé trips, voire carré (bien que most of the time il serait slowplayé), j’en sais rien.
Maintenant, je pense que c’est encore plus puissant de le faire avec une petite carte sur un flop AK6: ca fait plus genre « j’ai trouvé mon set, gare à toi vilain. »
Bien pouvoir gêrer les mises et les relances est une vertu principale au poker.
Vous n’allez pas toujours relancer pour les mêmes raisons.
Vous pouvez relancer pour gagner le pot immédiatement car vous avez une assez bonne main ou simplement pour empecher de nouveaux de rentrer dans le coup et les forcer à passer.
Vous pouvez également relancer pour tester vos adversaires ou pour de nombreuses autres raisons. Vous ne devez donc pas miser sans raison, mais lorsque vous relancer pour tester les mains de vos adversaires, vous devez tout faire pour éviter que vos adversaires analyse votre relance comme « une relance pour tester le jeu de mes adversaires ».
Un principe que vous devez avoir en tête quand vous êtes à une table de poker est de ne pas donner d’informations à vos adversaires. Quelque soit les motivations qui vous conduise à relancer, vous devez toujours relancer du même montant.
Lorsque vous relancer car vous avez une bonne main ou lorsque vous essayer de bluffer vos adversaires vous devez toujours miser du même montant.
Vos adversaires ne sauront jamais qu’est ce qui motive votre relance. En général, si vous faites une relance, celle-ci doit représenter entre la moitié du pot et la taille du pot.
Vous serez souvent amenez a effectuer des relances non standard lorsque vous aurez doublé ou triplé votre capital de jetons pendant les premiers niveaux. Si vous avez accumulé rapidement un capital de jetons important, la valeur individuelle de chacun de vos jetons sera beaucoup plus faible que la valeur de chacun des jetons de vos adversaires.
Vous pourrez alors prendre davantage de risque pour accroitre votre capital et défendre plus aggressivement vos mains. Dans ce cas, vous ne devez pas sous-jouer et vous devez faire payer très cher à vos adversaires le droit de jouer avec vous.
Lorsque vous avez beaucoup de jetons, votre relance standard doit être une relance à hauteur de la taille du pot et après le flop, vous ne devez pas miser moins que la taille du pot.
Si vous décidez de miser à hauteur de votre tapis, vous prenez le risque de vous faire éliminer du tournoi.
Sauf en fin de tournoi, vous ne devez miser votre tapis que pour faire pression sur vos adversaires. Et dans ce cas, votre capital de jetons doit toujours être supérieur à celui de vos adversaires pour que votre adversaire soit le seul à prendre le risque de se faire éliminer du tournoi.
En début de tournoi, faire all-in, sans une paire d’as, est inutile car vous ne pouvez que gagner les blinds qui sont trop faibles pour que le risque de se faire éliminer justifie la décision d’être all-in.
Vous pouvez relancer le montant que vous voulez lorsque vous décidez de relancer. La plupart des joueurs utilisent des guide de relance : 1/4 du pot, 1/3 du pot, 1/2 du pot, 2/3 du pot, 3/4 du pot et la taille du pot. Les joueurs ne relancent pas au hasard, ils relancent à hauteur d’un montant qui va leur permettre de gagner le pot ou d’un montant qui va pousser leurs adversaires à faire une erreur s’ils décident de suivre.
Les joueurs manipulent la taille du pot pour offrir des odds défavorables à leurs adversaires. Dans ce cas, les joueurs disent qu’ils coupent les cotes de leur adversaires.
https://www.pokerligne.org/mises.htm
MERCI DE CITER LA SOURCE LORSQUE VOUS FAITES UN COPIE COLLER D’UN AUTRE CITE.
C’est un rappel général à tous parce qu’il y va du bon sens et du respect du travail de son véritable auteur.
On apprend plein de choses et en plus on se marre bien.
Allez, je propose une variation/combinaison : le « satanic rainbow bet » qui consiste bien évidemment à miser 666 en utilisant des jetons de couleurs différentes forcement et si possible de couleurs chaudes, rouge, orange (plus rare) noir…
PS : C’est qui le mec qui a fait la vidéo avec le satanic bet ? quelqu’un du forum ou de connu ?
Je me suis pété de rire (presque) tout le long … Merci les gars pour ce condensé d’infos 
Je vais faire mon rabat joie 
il manque qques bets au début (donk bet, cold 4 bet, eventuellement la diférence entre un 3 bet PF et postF…
mais sinon c’est intéressant…
un détail cependant : dans ce que j’ai lu je vois que certains (et peut être l’auteur) semblent melanger la notion d’action (le move (bet call raise fold), son objectif (value, bluff, float, info*) ainsi que le montant et la situation.
la notion de bet en poker anglais est un faux ami il faudrait plutot la traduire parce qu’on appelle nous, français, un move…
enfin, imo.
oui je sais, c’est pas génial, mais c’est comme ca…
le donk bet par exemple est un move qui peut être joué en bluff (défense) ou en value (attaque)
idem pour le 3 bet (en value) ou le 3 bet light (en bluff)
- pour ce dernier les avis sont partagés, mais perso si je veux une info j’achète un journal. miser pour info est un vieux truc de livetard, mais quand on creuse un move pour info, ca ne veut pas dire grand chose d’un point de vue calcul d’EV pur.