Finale EPT Madrid présenté par PokerStars.fr - Jour 2

Roy négatif

Le vainqueur du Partouche Poker Tour 2008 a rejoint le banc de touche français. Croisé sur les marches du casino, Alain Roy nous a dressé le bilan de son tournoi avec la jovialité qui le caractérise – le provençal ne se laisse guère miner longtemps par une défaite. Si j’ai bien tout compris, Alain a perdu ses jetons avec une main généralement traîtresse : As-Dame. D’abord contre deux Rois (là, il était derrière), puis contre As-Valet (là, il aurait du gagner, si ce n’avait été pour un Valet sur la rivière)

Benjo

Lemaire en tête des sondages

Hugo Lemaire est notre chip-leader français avec plus de 300,000. Mon confrère Kinshu (Poker-Actu) nous rapporte que le jeune grinder vient d’envoyer paître un adversaire au terme d’une confrontation préflop : As-Roi contre As-Dame (c’est vraiment la main du con, As-Dame)

Benjo

Merci Benjo, Courage.

bien ! GO Hugo !

merci Benjo pour le coverage

There’s a riot going on

Le troisième niveau du Day 2 vient de se terminer, et il fut à l’image des précédents : animé et fatal pour nombre de joueurs. Ils ne sont plus que 168 encore debout (ou plutôt assis). On a perdu, en vrac : Liv Boeree (nooon !), Leo Margets (re nooon !), Juan Manuel Pastore, Florian Langmann, et plein de joueurs dont vous n’avez jamais entendu parler.

La belle new-yorkaise Mélanie Weisner figure parmi les chip-leaders

Benjo

Franchi dans la colle

Après avoir tenu six heures avec une dizaine de blindes, Dominique Franchi a fini par succomber à un coup à tapis. Le français a participé à une poignée d’EPT cette saison, et a réussi à atteindre l’argent par deux fois (Snowfest et Prague)

Benjo

c’est bien les français commence à être représenté dans les grands tournois :slight_smile:

She caught the Katy

ElkY a sauté depuis bien longtemps, laissant sa copine Cathy Hong porter seule le flambeau du couple. Je viens de la voir doubler son tapis de manière classique et facile avec deux Dames contre As-Dame. C’était un gros pot – plus de 100,000.

Benjo

Ta soeur point biz

Pour revitaliser un poil ce reportage majoritairement moribond, je me suis dit qu’une photo de Gaelle Garcia Diaz pourrait faire l’affaire. Voici la belge en train d’interviewer un des frères De Meulder, je ne sais pas lequel, ils sont trop difficiles à différencier.

Benjo

Un poing c’est tout

Lucien Cohen a quitté la table télé dont le casting a été renouvelé en totalité. On y retrouve maintenant Jean-Claude Perrot (entre autres) avec un tapis confortable. Cela faisait un moment que l’on avait pas croisé l’amateur toulousain, que l’on avait suivi avec plaisir à l’EPT de Varsovie en 2008, il avait atteint la onzième place. « Oui, en ce moment, j’ai pas mal de boulot, je n’ai plus le temps de jouer», glisse t-il avec un sourire. « Mais comme j’habite à Madrid, je ne pouvais pas manquer ce tournoi. »

Je me rappelle de Perrot comme d’un joueur volontiers enjoué, voire émotif. A Varsovie, il y avait eu cette main, je ne sais plus s’il l’avait gagnée ou perdue, mais toujours est-il que Perrot l’avait conclue en tapant un grand coup sur la table, si fort qu’on a du lui bander pour le reste du tournoi ! Il s’en rappelle en rigolant : « J’ai recommencé deux mois plus tard dans un tournoi à Barcelone ! L’os est encore tordu aujourd’hui… Mais depuis, je me suis calmé ! »

Benjo

Je crois que jean claude perrot est toulousain Benjo. L’etant moi même et ayant eu la chance de le rencontrer à Vegas en 2007,ce type est tout simplement extra,et super sympa.

Yes !! Merci, je vais changer mon post. C’était un coin-flip ! Très sympa en effet.

On s’etait bien marré avec mon frère,il nous avait payé un coup et se foutait de la gueule d’une nana à sa table,qui n’était autre qu’isabelle mercier,il savait pas qui c’était!

Tortilla y jàmon

Les superviseurs ont sifflé une trêve provisoire – nous sommes en pause pour 75 minutes. 19 heures, c’est un peu tôt pour aller manger, surtout en Espagne, mais bon. On jouera ensuite deux niveaux pour conclure le Day 2. Probablement que les places payées devront attendre demain.

Hugo Lemaire a enchaîné les gros pots pour culminer à 365,000 juste avant la pause, tandis que Jean-Noël Thorel a dégringolé à 120,000.

Pendant la pause, certains couvreurs préfèrent sauter un repas afin de se consacrer à des projets personnels

Tableau de bord
140 joueurs restants (sur 686 au départ)
104 places payées
Blindes : 1,500/3,000, ante 300
Tapis moyen : 82,000

Benjo

Entretien avec Ronan @Roroflush Monfort, dernier qualifié Winamax en date pour les championnats du monde https://bit.ly/m3M0Ix

Le Patron

Rob Hollink fait un peu figure de grand-père dans ce grand final EPT, ayant remporté la première édition de l’épreuve. C’était en 2005 au cours d’une table finale où l’on retrouvait notamment Romain Feriolo, Brandon Schaffer et Abdulaziz Abdulaziz.

Paradoxe : Hollink est dix fois moins connu que son compatriote Marcel Luske, malgré un palmarès dix fois plus impressionnant (il comprend notamment un bracelet WSOP obtenu lors d’une épreuve de Limit Hold’em à 10,000$). C’est que le hollandais est du genre discret. Pas du genre à chanter à la table, ou à porter des vestes hors de prix taillées sur mesure. Quand Hollink se pointe aux tournois de Vegas avec son short beige, sa chemise à carreaux, ses chaussettes blanches et ses sandales de cuir, je m’imagine toujours qu’il vient de débarquer avec son camping car et que bobonne est en train de beurrer les sandwiches dans le coin cuisine.

Mais que l’on ne s’y trompe pas : derrière l’allure débonnaire du touriste se cache un tueur, un « patron », comme le disent ceux qui ont eu l’infortune de croiser son chemin à la table de poker.

Avant la pause, j’ai vu Hollink disputer un coup interminable – mais je suis resté rivé à la table, attendant impatiemment le showdown, n’ayant aucune idée de ce qu’il pouvait bien avoir en main.

Sur le turn [Ac][Jh][8d][Kd], Hollink a misé 9,500, soit un quart de son tapis, après un check de son adversaire. Ce dernier a payé, et le croupier a retourné un [4c] sur la rivière.

L’autre joueur checke encore, et Hollink dit « all-in » à demi-mot, joignant le geste à la parole. Le croupier compte 30,000. L’autre joueur est légèrement couvert, et entame un interrogatoire entêté :

« What do you have ? »
« Why don’t you check ? »
« Will you show me if I call ? »

A toutes ces questions, Hollink répond par un haussement d’épaules et une moue dédaigneuse.

« This is so fucked up ! »
« What is this shit ? »

Les minutes passent, et le joueur décide de se mettre la pression en demandant le temps. La minute proverbiale passe, seconde par seconde, et le superviseur est en train d’en égrener les dernières quand le joueur dit « call ».

Calmement, Hollink s’empare de ses cartes et les retourne : un [Ah] et un [Jd]. Son adversaire montre un [As] en grognant. Rob Hollink a doublé son tapis.

Et sinon, vous trouvez pas que Hollink à un air de famille avec Jeffrey Tambor, le patriarche de la série Arrested Development ?

Benjo

… croisé avec FPC, alors.

Ou alors le vieillissement de Moby.

Et sur la , on dirait que c’est Eric Koskas qui le regarde par en dessous ^^ :mrgreen:

Hugo délire, Damien renaît

Ils ont la banane, les online grinders Hugo Lemaire et Damien Rony. On les comprend : le premier est chip-leader avec 420,000, ayant éliminé les adversaires à la pelle aujourd’hui, et le second vient de doubler son tapis pour monter à 155,000.

Rony est connu sur Winamax sous le pseudo « Lynch84 » - on peut l’y retrouver régulièrement au rendez-vous des tournois multi-tables du site. Dernière performance en date : une victoire aux Winamax Series, lors du tournoi « Kill Them All », devant plusieurs milliers de joueurs.

Rony a crédité la structure de ce grand final madrilène comme facteur de sa survie : « La structure est excellente, j’ai pu me permettre d’attendre et de choisir mes spots. »

La table de Lemaire et Rony va bientôt casser, à leur grand regret semble t-il : « Elle est plutôt soft », dit Rony.

Du côté de l’ancienne école, Jean-Noël Thorel a perdu beaucoup de jetons, tandis que Lucien Cohen vient de doubler à 260,000.

Tableau de bord
122 joueurs restants (sur 686 au départ)
104 joueurs restants
Blindes : 2,000/4,000, ante 400
Tapis moyen : 168,000

Benjo

Don’t mess with the messy kid

Probablement que la maman de Kristian Nergard a bien du mal à lui faire ranger sa chambre… Le norvégien est parmi les leaders avec 450,000, et disposer de piles bien ordonnées ne semble pas faire partie de ses préoccupations premières. On peut actuellement l’observer en train de relancer deux coups sur trois à coups de poignées de jetons de 5,000.

Benjo