EPT Deauville 2015 - Day 3

Brèves de bullard

Quelques perles entendues (ou non) à droite à gauche chez de vieux routiers du circuit, juste après l'explosion de la bulle :

« Je ne suis pas monté au dessus de 12 blindes depuis deux jours ! » - Signé : un mec qui est passé entre les gouttes.

« C'est bon, on peut tout envoyer maintenant ? » - Signé : un mec qui s'est retenu pendant deux heures.

- « Je vais pouvoir aller commander mon Ice Tea » - Signé : un mec qui n'a pas bu pendant deux heures.

« Oh oh oh,okay okay » - Signé : un Eric Qu qui se frotte les mains, comme lors de ses plus belles soirées au Punto Banco, en voyant son Roi-Dame à tapis contre paire de 7 trouver une flop Roi-Roi-Dame.

- « C'est quoi l'URL de Vivastreet ? » Signé : Un mec qui se frotte également les mains, mais pour d'autres raisons.

Escarmouches post-bulle

Conséquences logiques d'une longue bulle durant laquelle de nombreux joueurs sont tombés sous les dix blindes : une flopée d'éliminations. Huit joueurs ont été sortis en une quinzaine de minutes de jeu.

Paul-François Tedeschi a été une des victimes, poussant son tapis de 15 blindes avec A9 derrière une relance en fin de parole. Mauvais timing : son adversaire a une paire de Valets.

Guillaume Diaz est lui parti devant : paire de Rois contre As-Dame. Mais un As sur le flop est venu l'amputer d'une partie de son tapis : il doit se contenter de 80 000 jetons pour la suite de ce Day 3.

Parmi les autres éliminés dans l'argent : Eugene Katchalov et Filippo Lazzaretto.

Le niveau pop-corn

Pendant que Bendo (qui officie sur le live streaming du sponsor de l'événement) nous sort les meilleures blagues de son répertoire : « Hey, tu veux du pop-corn ? Car là, c'est le niveau pop-corn ! », il y a eu de l'action du côté des joueurs Winamax, avec au menu une bonne et une mauvaise nouvelle.

Commençons par la mauvaise : l'élimination de Jean-Pierre Besancon. Notre trader en paris sportifs a été déplacé à la table de Guillaume Diaz où il n'a pas vibré bien longtemps. Contraint à passer ou pousser son tapis avec 15 blindes devant lui, JP a préféré être patient à deux reprises, passant une paire de 3 puis une paire de 6, avant d'opter pour la deuxième option en découvrant UTG une paire de 10. Personne ne s'est montré intéressé par la proposition de notre expert en loot foot, excepté le joueur en grosse blinde, qui a fait le choix de payer avec un As et un Valet. Hélas, le flip n'a pas tourné en faveur de notre estimé collègue qui est récompensé de 8 810 euros pour ce magnifique parcours en terre normande.

La bonne nouvelle ? Le come-back d'Adrien Guyon. En difficulté pendant la bulle durant laquelle il a chuté jusqu'à 135 000, le Top Shark est bien revenu, avec désormais 260 000 devant lui. Le pro Winamax a notamment éliminé le Belge Walter Buss qui a poussé ses dix blindes en fin de parole avec AQ : Adrien l'a payé avec 88 et trouvé un tableau A8T-K-2 favorable.

Les riches s’enrichissent

Alors que de nombreux petits tapis prennent la sortie, certains énormes chipleaders émergent. C'est le cas de Dany Parlafes qui a réalisé un strike pour grimper à 1,5 million de jetons ! La main ? Une paire d'As qui reste en tête devant les Dames d'un joueur ayant tout mis alors qu'il possédait 100 blindes, et de la paire de 4 de Jérôme Zerbib qui n'a pas eu le meilleur des timings pour placer un contre à tapis. Le Roumain a cinq fois le tapis moyen !

Autre joueur sur un nuage : Olivier Piechaczyk, notre estimé confrère de Club Poker Radio actuellement assis derrière un tapis d'un million de jetons.

Comme à la maison

Deauville, ce sont de bons souvenirs pour Guillaume Diaz.

C’est ici, qu’en 2011, il a réalisé la première place payée de sa carrière. C’était déjà sur le Main Event de l’EPT, où il avait atteint la 104ème place.

C’est ici, qu’en 2014, il a fêté son contrat Top Shark en remportant un side event à 2 000 euros pour 91 000 euros, ce qui reste à ce jour la plus belle performance de sa carrière.

C’est ici, qu’en 2015, il réalise sa première place payée de l’année alors que son contrat a été reconduit au sein du Team Winamax. Petit tapis, il a poussé ses onze dernières blindes avec As-Sept et a été payé par le As-Dix de Joseph Carlino (photo). Pas d’amélioration pour Guillaume, qui termine autour de la cinquantième place pour un gain de 11 000 euros.

Le field se rétrecit à toute vitesse

Pas moins de 26 éliminations ont été dénombrées durant la première moitié du niveau qui a suivi l’éclatement de la bulle (dont Gilbert Diaz et le qualifié Winamax Bastien Panciarola, des mains de Guillaume Darcourt) et ce n’est pas fini… Dernière victime en date de cette purge à grande échelle : Marcin Horecki.

La barre de fer de fabrication Polonaise (et tout dernier homme sur Terre portant des vêtements de maeque Ed Hardy) a engagé ses 100,000 dernières unités après une relance d’un joueur placé UTG+1. Derrière, la petite blinde overcall, faisant fuir le premier relanceur.

Les jeux sont retournés, que du classique : As-Roi chez Horecki, deux Dames chez l’autre joueur, et une floppée de briques en guise de board. Do widzenia !

Les aggros font le show

Amateur de sensations fortes, Guillaume Darcourt a régalé l'assemblée en effectuant un joli strike : l'homme qui monte et descend des jetons aussi vite que l'ascenceur du Hilton de Hong-Kong a éliminé deux joueurs d'un coup.

Guillaume ouvre les hostilités avec une relance tout ce qu'il y a de plus classique : 13 000 sur des blindes à 3 000 & 6 000. L'action s'emballe dans le virage d'en face, avec un premier tapis (40 000) envoyé par le qualifié Winamax Bastien Panciarola au bouton, puis un deuxième (70 000) poussé par le joueur en grosse blinde. De quoi exciter le Français qui n'hésite pas bien longtemps avant de payer avec 88. Opposé à A8 d'un côté et AQ de l'autre, Guillaume ramasse le pactole grâce à un tableau 62J-8-K et passe à un demi-million de jetons.

Darcourt avait débuté la journée avec l'Américain MacPhee, désormais à la tête d'un tapis proche du million de jetons

Déménagé à la gauche de Miroslav Alilovic, Adrien Guyon a aussi offert du spectacle en ne mettant pas bien longtemps à titiller son nouveau voisin.

Dans un plan à trois, Miro dégaine à 16 000 sur le flop 365 et Shakkkiraa surenchérit à 41 000. Le troisième larron abandonne tandis que Miro complète.

Turn 9 : Check rapide des deux joueurs.

Rivière 6 : Check de Miroslav qui voit Adrien annoncer tapis pour environ 240 000 ! Décontenancé par cet overbet, le demi-finaliste de l'EPT Monte-Carlo 2014 réfléchit un moment avant de finalement passer. A tort ou à raison ? On ne le saura pas, mais cela permet en tout cas au joueur Winamax de repasser au-dessus de la moyenne (340 000).

Le Day 3 est presque terminé

49 joueurs au compteur alors que l'on attaque le dernier niveau du Day 3, qui en comptait 138 au départ. Il reste donc 90 minutes à jouer, aux blindes 4,000/8,000 avec une ante de 1,000. Le tapis moyen est de 335,000 : c'est grosso modo ce que possède Adrien Guyon, le dernier joueur Winamax en course qui dispute son premier tournoi aux couleurs du Team Winamax !

Rafale de brèves

Généralement, une heure après l'éclatement de la bulle, le rythme des éliminations baisse. Pas à Deauville. Alors que la moyenne est d'environ 50 blindes, les all in and call pleuvent encore à travers la salle. Et si certains passent entre les gouttes, d'autres ont pris l'eau.

Paire de dix contre As-Valet : c'est le coin flip qui a fait perdre à Adrien Guyon une dizaine de blindes face à Jean-Philippe Rohr. Valet sur le flop, mais également dix sur le turn, et voilà notre Top Shark désormais propriétaire d'un tapis de 250 000.

Jean-Philippe Rohr n'aura pas profité longtemps de ce double up puisqu'il a été éliminé une dizaine de minutes plus tard.

Bertrand Grospellier a lui gagné une confrontation avec As-Roi contre Roi-Dame pour sortir un joueur et grimper à 280 000.

Ronan Monfort est de son côté tombé à trois blindes avant d'engager son tapis avec Valet-Quatre. Paire de Neufs en face et voilà roroflush éliminé avec un chèque à cinq chiffres en guise de consolation.

Ben Pollak poursuit son ascencion. Deux semaines après sa dixième place au Main Event de la PCA, le Français a gagné une nouvelle confrontation à tapis avec As-Roi contre As-Neuf pour grimper à 400 000 !

Encore une finale pour Kitbul !

Pendant qu'Adrien Guyon nous tient en haleine sur le Main Event, Davidi Kitai est encore en train de nous épater : le Génie vient tout juste d'atteindre la finale d'un side-event à 2 000 euros l'entrée !

Vainqueur il y a deux jours d'un tournoi de Omaha au prix d'entrée équivalent, Kitbul est à 9 joueurs restants (193 joueurs au départ) dans cette épreuve où 82 600 euros sont promis au vainqueur.

Parmi les derniers adversaires du pro Winamax figure notamment l'Allemand Dominik Nitsche, en pleine crise d'hipstérisme.

Un dernier pour la route

Adrien Guyon a pris quelques risques pour arriver à la fin de ce Day 3 avec un tapis décent. Notre Top Shark a relancé à 16 000, puis 4-bet all-in pour 280 000 après un 3-bet à 37 000 du joueur au bouton... qui a abandonné.

« C'était un accro du 3-bet ! » confie à froid Shakkkiraa qui a révélé sa main à ses adversaire : K9 ! Le joueur Winamax s'assure un dernier orbite tranquille avec 340 000 de tapis.

A l'autre bout de la salle, double-up du bavard Joseph Carlino : le Français a trouvé deux Barbus et un compagnon pour danser avec deux Dames. Cet agréable setup lui permet de passer à près de 400 000.

Un fin de tournoi pleine de promesses

La déception causée par la faible affluence à cet EPT Deauville (qui n’est d’ailleurs que la suite logique d’une tendance baissière constatée depuis deux ans) est en passe d’être oubliée.

En effet, alors que la troisième journée de l’épreuve a pris fin peu après 21 heures en ce mercredi soir, le tournoi atteint enfin une taille humaine (tout juste 36 joueurs restants sur un total de 592 inscriptions), le casting des prétendants au titre est tout à fait réjouissant.

Parmi les nombreux Français en course, on dénombre en effet, pêle-mêle, nombre de pros établis sur le circuit, des jeunes talents en devenir, des vieux briscards habitués des cercles et casinos de France et de Navarre, et quelques amateurs hauts en couleurs à l’affut pour faire la culbute. Jugez plutôt : l’imprévisible Guillaume Darcourt avec un joli stack, le jamais décevant Benjamin Pollak, l’expérimenté David Jaoui, Michel Cohen (l’un des rares joueurs en course pouvant se vanter d’avoir participé à la première édition de l’EPT Deauville en 2005), le jeune loup Bordelais Mathieu Lamagnère, Miroslav Alilovic, impressionnant de régularité sur le circuit depuis deux ans, un Adrien Guyon incroyable de maturité et de volontarisme pour son premier tournoi en tant que Team Pro Winamax, le très rigolo amateur Joseph Carlino, et même ElkY, un ElkY revenant d’entre les morts pour ce que l’on sera bien obligés d’appeler, en cas de deep-run, un come-back, tant les résultats de la superstar depuis dix-huit moins sont loin de ce à quoi il nous a habitués dans le passé. S’ajoutent à cette troupe bien représentative de la diversité du poker Français quelques têtes de série étrangères sur-motivées pour battre les grenouilles sur leur propre terrain de jeu, comme Kevin MacPhee, le Grec Georgios Kapalas avec un énorme, le Hollandais Ruben Visser, le Libanais Joseph El Khoury, ou encore l’Espagnol Sergio Aido.

Sachant que la moyenne sera de 493,000 au moment du coup d’envoi du Day 4 jeudi à midi, voici les hauteurs de tapis des principales têtes de série :

Georgios Kapalas 1,398,000 (chip-leader probable) Kevin MacPhee 1,313,000 Olivier Piechaczyk 1,099,000 Guillaume Darcourt 801,000 Miroslav Alilovic 654,000 Ruben Visser 589,000 Benjamin Pollak 514,000 David Jaoui 394,000 Joseph Carlino 372,000 Adrien Guyon (Team Winamax) 344,000 Michel Cohen 156,000 Matthieu Lamagnère 155,000 Bertrand "ElkY" Grospellier 120,000

Day 3, comme 3 fois plus d'action

Petit cours de rattrapage pour ceux qui n’ont pu suivre ce passionnant Day 3… A midi, 138 joueurs étaient sur la ligne de départ, tous ayant comme objectif principal du jour l’entrée dans les places payées, au nombre de 87. Les déçus furent forcément nombreux. A commencer par notre très solide WIP Moundir, dont les dix blindes n’ont pas suffi à le porter jusqu’à l’ITM. Même histoire pour les champions EPT Jan Boubli, Dominik Panka, et Rémi Castaignon, ainsi que le Parisien Alexandre Réard et l’Allemand Jan Heitmann.

La bulle mit longtemps à se décider, avec un compteur restant bloqué de longues minutes à 89 joueurs, motivant les organisateurs à démarrer le main-par-main plus tôt que prévu, histoire de décourager les nombreux petits malins qui ralentissaient l’action pour lui faire atteindre le point mort. Au bout d’une heure, David Jaoui débloqua la situation en éliminant un joueur Norvégien en table TV.

Le rush d’éliminations post-bulle fut des plus frénétiques, encore plus que d’ordinaire. En moins d’une heure, on perdit une trentaine de joueurs, dont Eugene Katchalov, Paul-Francois Tedeschi, notre collègue chez Winamax Jean-Pierre Besancon (photo), Jérome Zerbib, Clément Genon, Gilbert Diaz et le qualifié Winamax Bastien Panciarola.

Un an après sa victoire dans la Top Shark Academy, Guillaume Diaz a fêté la reconduction de son contrat au sein du Team par une place d’honneur, terminant en 54e place après une longue bataille en costume de short-stack. Survivant parmi les survivants, Ronan Monfort allait le rejoindre quelques minutes plus tard, ayant accompli une prestation de survivor remarquable d’une durée de trois jours, franchissant notamment la bulle avec juste une poignée de blindes en guise de tapis.

Le Day 3 allait se terminer comme il avait commencé : à toute vitesse, avec une ultime salve d’attaques signées Guillaume Darcourt, quelques bad-beats (un As-Roi perdu contre As-Valet chez ElkY), et une dernière fournée d’éliminations (Jean-Philippe Rohr, Eric Qu). La partie est maintenant en pause pour une quinzaine d'heures : on retrouvera les survivants jeudi à midi, pour une partie qui a tout le potentiel pour être passionnante.

Le classement complet sera publié dans la soirée. A bientôt, les amis !

Tableau de bord
36 joueurs restants (sur 592 au départ)
Blindes 5,000/10,000, ante 1,000
Tapis moyen 493,000

Adrien Guyon : l’homme pressé

Le Top Shark n'a pas raté son entrée

Lorsqu'il a remporté la Top Shark Academy mi-janvier, Adrien Guyon a immédiatement donné le ton : "l'objectif, c'est de gagner ce contrat mais aussi et surtout de monter des jetons sur les tournois live." Voilà chose faite dès sa première épreuve sous les couleurs du Team Winamax. Alors qu'il ne reste plus que 36 joueurs sur les 592 entrants, shakkiraaa sera en piste au Day 4 de l'EPT Deauville avec un tapis de 344 000, soit 34 blindes.

"C'est une immense fierté de porter ce logo", sourit Adrien, que le W rouge semble transcender. Depuis son premier pot gagné pour gratter quelques blindes sur sa cave initiale de 30 000 jetons, Adrien ne cesse de répéter qu'il se sent "en pleine confiance". Tous les adversaires ayant croisé sa route ne le contrediront pas. Alors qu'il a débuté le Day 3 avec un tapis de 291 100 le plaçant en quatrième position, le Poitevin a commencé par perdre les trois premiers coups de la journée, ce qui aurait suffit à ébranler le mental de n'importe quel rookie, mais pas Adrien, qui est resté concentré sur son premier objectif : atteindre l'argent.

"J'avais le pire des tapis à ce moment-là !" confie Adrien. Ce n'est pas si mal trente blindes, non ? "C'est terrible ! Au moins, si tu en as dix, tu serres les fesses. Mais là, avec trente, je suis tenté de continuer de jouer, et c'est un coup à me retrouver à faire la bulle !" Malgré un bluff raté sur le chipleader Georgios Kapalas, Adrien a néanmoins assuré sa première place payée sur un Main Event EPT. Son tempérament guerrier a alors immédiatement repris le dessus : "maintenant qu'on est dans l'argent, faire soixantième ou vingtième, c'est la même chose pour moi. Lobjectif est donc la table finale et je ne vais pas hésiter à prendre des risques pour l'atteindre !" Adrien a joint le geste à la parole, multipliant les coups joués avec plus ou moins de réussite, mais toujours énormément d'audace, comme lors de ce 4-bet à tapis non payé où il a révélé Roi-Neuf de pique à son adversaire. C'est une des caractéristiques du jeu du Top Shark : énormément montrer de bluffs afin de faire craquer sa table. Au Day 4, nul doute qu'Adrien poursuivra ce qu'il fait le mieux : être volontaire et engager le combat. Avec un unique objectif en tête : réaliser sa première finale majeure.

Il reste du beau monde.
Go Adrien, montre leur qui est le vrai patron. :slight_smile:

pas mal de monde aussi, OlivierP du CP…

Il est en grande forme ce TOP SHARK !

#wakawaka

17 Français au Day 4

Georgios Kapalas (Grèce) 1 398 000 Kevin MacPhee (USA) 1 313 000 Dany Parlafes (Roumanie) 1 220 000 Olivier Piechcazyk (France) 1 099 000 Milan Rabsz (Pologne) 1 005 000 Guillaume Darcourt (France) 801 000 Daniel Carlsson (Suède) 735 000 Ognyan Dimov (Bulgarie) 677 000 Miroslav Alilovic (France) 654 000 Matas Combolas (Lituanie) 617 000

Evangelos Tsaris (Grèce) 585 000 Rubin Visser (Pays-Bas) 569 000 Carlo Savinelli (Italie) 546 000 Benjamin Pollak (France) 519 000 Lionel Rozenberg (France) 486 000 David Van Den Berg (Pays-Bas) 426 000 Andrius Bielskis (Lituanie) 425 000 Ognjen Sekularac (Serbie) 392 000 David Jaoui (France) 391 000 Joseph Carlino (France) 372 000

Jeremy Ciup (France) 369 000 Joseph El Khoury (Liban) 362 000 Adrien Guyon (France/Team Winamax) 344 000 Sergio Aido (Espagne) 341 000 Benjamin Buhr (France) 333 000 Alex Tikhoniouk (Irlande) 303 000 Sameer Khurana (Pologne) 275 000 Julien Duveau (France) 215 000 Omar Dahmani (France) 182 000 Massou Cohen (France) 156 000

Matthieu Lamagnère (France) 155 000 Lucas Monnier (France) 124 000 Saoud Mnahi (Koweit) 122 000 Bertrand Grospellier (France) 120 000 Aliaksei Boika (Belarus) 85 000 Jean Wang (France) 65 000

Blindes 5 000/10 000 ante 1 000 Prix assuré : 12 790€