Posté le: 19/05/2017 22:40 Sujet du message: Monsieur a les jetons
Monsieur a les jetons
Day 1C (Main Event)
Alors que le clan des Wameurs se réduit à peau de chagrin - Glenn 'Domino7' a pris la porte dans les minutes suivant le retour de pause - l'un d'entre eux affiche une forme olympique. "C'est la troisième fois que je m'inscris quand même, précise avec une honnêteté qui l'honore Damien alias Monsieur H, pointé avec un stack d'environ 250 000. Je me suis fait livrer juste avant le break." "Une énorme livraison !," corrobore son voisin de droite, visiblement encore sous le choc.
"J'ouvre avec une paire de 7 et mon adversaire me 3-bet. Flop Valet-3-7 tout à pique, check/check. Je mise sur le turn 9 puis sur la rivière Valet, qui me fait donc full, et là il shove, sachant qu'il avait environ 70 000 au début du coup. Je snap call et il retourne 9-8 dépareillés. Ah oui et avant ça, j'avais gagné une autre main avec deux Dames contre deux As." Deux petits coups de pouce du destin qui le placent parmi les leaders du classement alors qu'il reste un peu plus de deux niveaux à disputer ce soir.
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Posté le: 19/05/2017 22:45 Sujet du message: Poker et techno : Choop joue sur les deux tableaux
Poker et techno : Choop joue sur les deux tableaux
Il y a des musiciens professionnels qui prennent le poker très au sérieux, comme Kool Shen ou Mike d'Inca qui, après avoir vécu sur scène des moments de gloire dépassant leurs espoirs les plus fous, se sont tournés vers les tapis verts, collectant des succès d'un nouveau genre cartes et jetons en main.
Et puis il y a des joueurs de poker professionnels qui prennent la musique très au sérieux. Victor Choupeaux est l'un d'entre eux. Cela fait presque dix ans que le grinder breton promène nonchalamment sa carcasse sur le circuit live et online. Un "gars sûr", résolument, à la bonne humeur appréciée de tous et au talent certain, en témoignent de belles stats MTT en ligne et des finales lucratives à Marrakech, Paris, Bruxelles ou Cannes. Au cours des dernières années, celui que tout le monde n'appelle autrement que "Choup" s'était temporairement éloigné des tables pour se consacrer à une passion dévorante : la musique électronique, et surtout sa diffusion dans les clubs, via l'art hautement technique du DJing. Un pro du poker qui être tout aussi crédible derrière les platines ? Avouez que l'on s'en serait voulu de ne pas l'inviter au SISMIX, qui représente plus ou moins la parfaite symbiose de ses deux activités principale. Au lendemain de deux sets remarqués lors de la pool party de jeudi et la soirée au Theatro qui a suivi (tous deux executés en compagnie de Repas Complet, l'un des membres de Bonne Nouvelle, le collectif de DJs qu'il a fondé à Paris en 2005), nous nous sommes assis en compagnie pour refaire le match.
Alors, c'était comment hier ?
Très chouette ! La pool party, en particulier, était très agréable : il a fait super beau et l'ambiance était cool. Mais ce n'est pas un festival traditionnel, le public n'étant pas exclusivement composé d'amoureux de musique. On a essayé de s'adapter un peu. James et Myriam [directeurs artistiques de la partie musicale du SISMIX, NDLR] sont adorables, on a pas mal discuté et on a été super bien accueillis.
Justement, en tant que joueur de poker pro, tu avais déjà une bonne idée de ce qu'est le SISMIX : comment vous avez préparé vos sets ?
On a cherché à trouver le juste milieu entre, d'une part, se faire plaisir, faire découvrir au public la musique underground que l'on défend et, d'autre part, proposer des sonorités plus familières, comme des edits de morceaux très connus, ou des titres avec des mélodies accrocheuses par des artistes aux sonorités accessibles, comme Kenny Larkin. Le Theatro, j'ai déjà eu l'occasion de le fréquenter dans le passé, et globalement, on n'y joue pas exactement mon type de musique préféré. Ceci dit, j'ai pu passer tous les morceaux que je voulais !
A la fin, tu as lancé "Acid Eiffel" [l'odyssée acid techno de Laurent Garnier et Didier Delesalle, une des pierres philosophales de la musique électronique moderne, NDLR], et je me suis immédiatement dit "Il se fait kiffer, là ! Il a envie d'entendre comment sonne un morceau culte sur un gros soundsystem !"
Clairement, ce morceau-là fait partie de mes préférés, j'avais prévu de le jouer quoi qu'il arrive. J'ai déjà eu l'occasion de jouer des sets sur de beaux soundsystems, mais dans un endroit aussi imposant, avec le son à fond, les jeux de lumières dans tous les sens, cela donne quelque chose de particulier.
Et aussi, le nom de votre collectif affiché en énormes lettres clignotantes derrière vous ! C'est beau, ça. D'ailleurs, Bonne Nouvelle, ça consiste en quoi ? Comment elle vient, l'envie de devenir DJ ?
A la base, Bonne Nouvelle c'est un groupe de bons potes qui aiment bien sortir en boîte à Paris pour écouter de la musique électronique, notamment au Rex Club, qui est en quelque sorte la matrice du collectif, de par la qualité de la programmation et la diversité des styles qu'on y entend. A force de sortir régulièrement, de s'interesser aux DJ, d'aller fouiller leurs productions, les tracks qu'ils jouent, de se plonger dans la culture du milieu, l'un d'entre nous finit par se motiver à investir dans des platines, et à partir de là, c'est la course à l'armement : on s'y met tous chacun à notre tour ! Et arrive le jour où j'ai envie de faire une grosse teuf pour mon anniversaire. Nos appartements parisiens ne sont pas gigantesques, du coup, je me mets à démarcher des bars, je fouille un peu et je finis par tomber sur un endroit cool, le 45 Tours, où ils nous ont laissé passer des disques toute la nuit. La machine était lancée.
Choop le DJ (aux côtés de son acolyte Repas Complet)
A partir de là, le mouvement est lancé, et petit à petit je t'ai vu commencer à créer de nouveaux Events Facebook de plus en plus régulièrement.
On a joué dans pas mal d'endroits à la frontière entre le bar et le club, comme A La Folie, où on a eu une résidence en 2016, on y retournera cet été. Et je me rappelle d'une très très bonne soirée au Malibv [non, y a pas de faute d'orthographe, NDLR], un petit club en sous-sol, c'était tellement blindé que des gouttes de sueur se formaient sur le plafond et retombaient sur les danseurs ! Et ce soir, pour la première fois, on organiseun event à guichets fermés : on a vendu plus de 300 préventes. C'est à Paris, mes collègues s'en occupent sans nous.
D'ailleurs, Bonne Nouvelle, c'est combien de personnes ?
Quand le truc est devenu plus ou moins officiel, en 2015, on était six. Aujourd'hui, on est huit, et nos goûts couvrent un spectre assez large : du disco à la techno, en passant par la house. Tout ce qu'on aime dans le rayon "musique pour danser" !
Oui, en écoutant vos sets et vos podcasts, on se dit que vous pouvez jouer à n'importe quelle heure !
On a fait aussi bien des teufs d'après-midi où les gens viennent avec leurs gosses que des trucs plus hard qui durent jusqu'à l'aube et où l'on voit des mecs se pointer bien déchirés [rires]. Mais à chaque fois, ce qu'on cherche, c'est de monter un event où on peut danser dans de bonnes conditions, sans se marcher dessus, où les enceintes sont bien réglées, etc.
Choop le joueur de poker
On te connaît dans le poker depuis 2008, mais tu sors d'un break assez long, justement en partie à cause de ton activisme musical. Maintenant, cela fait un an qu'on te recroise régulièrement sur les tournois live et online. Comment tu penses concilier avec Bonne Nouvelle ?
L'étape logique, ça serait d'aller démarcher des salles ou des clubs de plus grosse taille. J'ai travaillé dans ce sens, il y a des possibilités, mais après, on n'a pas encore forcément la notoriété pour remplir une belle salle comme le Cabaret Sauvage [600 places, NLDR]. Aussi, on a tous une activité professionnelle à côté. Du coup, on ne va pas se mettre la pression. Personne n'a d'objectifs financiers quant à son activité de DJ, on veut juste jouer de la bonne musique dans des bonnes soirées, ça ne va pas plus loin. Je dirais que mes journées aujourd'hui, c'est 80% poker et 20% musique.
D'ailleurs, tu viens de t'installer à Londres dans une colloc' en forme de Dream Team : Romain Lewis, Ivan Deyra, Adrien Delmas...
Je suis un peu le papa au milieu de tous ces jeunes [Victor a 28 ans, NDLR] ! Leur courbe de progression est folle, ils sont réussi beaucoup en très peu de temps. Moi, plus jeune j'ai aussi grimpé assez vite, avant de connaître une période de stagnation. Aujourd'hui, c'est très dur de gagner au poker, il faut tout le temps bosser son jeu. Etre entouré de gens compétents, c'est forcément bénéfique pour ton niveau. On partage beaucoup. Le poker, c'est une activité par définition solitaire, mais en se mettant en bande, on se tire forcément vers le haut.
Et Londres, c'est une autre plate-forte de la musique électronique et des clubs, aussi intéressante, voire plus, que Paris. Tu comptes en profiter ?
Je vais continuer de monter des soirées à Paris, tout en prospectant à Londres. Là, je suis tombé amoureux d'un petit club qui s'appelle Village Underground. En tout cas, j'ai déjà mes repères. Le foot, la langue, la mentalité : Londres me plaît bien. Et revenir dans le poker, ça me fait du bien : recommencer à voyager, retrouver les vieux potes, s'en faire de nouveaux. Il y a des tas de gens cools qui sont apparus sur le circuit en mon absence.
Du coup, le set au Theatro était un peu spécial : tes potes poker ont défilé toute la soirée pour te taper dans la main.
C'était idéal de pouvoir mélanger mes deux passions, et de montrer un autre visage aux joueurs : ils me voient plutôt comme quelqu'un de chill, alors qu'en club je suis très energique, je danse non stop.
Parmi les amis présents au premier rang : Davidi Kitai et sa future épouse Caroline
Cette passion pour le DJing, et le projet concret qui va avec, j'ai l'impression que ça t'apporte un équilibre qui manque à beaucoup de joueurs pros. Je me trompe ?
Totalement. Si je passe une sale soirée aux tables, je peux toujours passer celle du lendemain à écouter de nouveaux disques, me défouler sur les platines...
Tu joues à quoi, en ce moment ?
Toujours des MTT en live et online, avec des shots vers des gros buy-ins de temps à autre. Ca se passe bien, en ce moment [Durant la première moitié de 2017, Victor a disputé des finales à Marrakech, Cannes et Bruxelles]. Je me suis mis au Pot-Limit Omaha en cash-game, aussi. C'est intéressant de repartir de zéro sur une nouvelle variante, de ne pas savoir quoi faire, de devoir tout apprendre, surtout sur une variante avec autant d'action. Derrière, je fais un gros Vegas. J'ai la chance d'avoir un stacker qui me fait confiance et me donne un bon deal : j'y serai pendant un mois.
Et comment se passera le reste du week-end ?
Il est plus que temps de faire ma première entry sur le Main Event. Si ça ne se passe pas bien, ce ne sera pas la fin du monde vu l'ambiance en dehors des tables !
Après avoir remercié une dernière fois Winamax d'avoir donné l'opportunité à Bonne Nouvelle de montrer ses talents au SISMIX (de rien Victor, tout le plaisir est pour nous !), Choop s'installera bel et bien aux tables du Main Event, mais l'expérience se révèlera brève, avec deux "bullets" cramées en quelques heures de jeu. De retour à la piscine !
Posté le: 19/05/2017 23:45 Sujet du message: Le Day 1 n'a plus qu'une heure à vivre
Le Day 1 n'a plus qu'une heure à vivre
1078 inscritions au total sur ce quatrième Main Event SISMIX !
Après trois longues journées et nuits, nous en avons bientôt fini avec le premier chapitre du Main Event, découpé en trois parties distinctes (correspondant aux trois premières lettres de l'alphabet, voilà j'ai réussi à utiliser une trentaine de mots pour dire "Day 1A, 1B, 1C") : il ne reste plus que soixante minutes à jouer ce soir. Une dernière ligne droite jouée sans filet puisque les inscriptions sont désormais closes définitivement : depuis une heure environ, les joueurs éliminés ne peuvent plus compter sur la magie du re-entry pour tenter de se refaire la cerise. Ils n'ont que leurs yeux pour pleurer (et le Theatro pour se consoler).
Le directeur du tournoi Thomas Gimie est passé nous voir en salle de presse pour nous apporter quelques chiffres : un total de 1078 inscriptions ont été enregistrées au cours des trois journées de départ (on vous l'a dit : il s'agit d'un record absolu pour un tournoi à Marrakech).
Vous vous demandez peut-être quel pourcentage de ce chiffre est à imputer aux re-entry. Nous ne pouvons vous donner qu'une réponse partielle, avec le nombre de joueurs ayant remis la main à la poche sur une journée donnée :
Day 1A : 180 joueurs (+ 37 re-entry)
Day 1B : 321 joueurs (+ 48 re-entry)
Day 1C : 394 joueurs (+ 98 re-entry)
Pourquoi ces chiffres donnent un aperçu biaisé de la situation ? Parce qu'ils ne laisse pas voir avec précision les joueurs ayant joué plusieurs Day 1, par exemple, en sautant lors du Day 1A avant de revenir sur le Day 1B. On verra si les organisateurs vont être en mesure de fouiller dans leurs tableaux Excel pour nous trouver le nombre d'individus uniques ayant participé au Main Event.
Une autre stat' sur laquelle on aimerait mettre la main : celle des joueurs ayant sauté le nombre maximum de fois autorisé par la structure, en l'occurence six fois (deux entries par Day 1). Oui, on vous l'avoue sans honte : on a envie de les afficher dans ces colonnes.
Parmi les joueurs pour qui le Main Event est désormais définitivement terminé, on recense Aladin Reskallah, Vincent "LeCapoteur" Dupuy (photo ci-dessus), Rebecca Gerin (photo ci-dessous), Samy Salah, ou encore Bart Lybaert.
Posté le: 19/05/2017 23:50 Sujet du message: Un flip illégitime
Un flip illégitime
Main Event (Day 1C)
M'arrêtant autour d'une table 9 de prestige composée notamment de Sylvain Loosli, Anas Tadini et Romain Nardin, avec la ferme intention de vous offrir un récit détaillé en plusieurs actes de passes d'armes que je m'imagineais déjà mémorables, je me suis finalement vu reprendre le chemin de la salle de presse après seulement une petite main observée. La dernière de Sylvain Loosli disputée sur ce Main Event.
Premier de parole, Romain découvre KQ et ouvre les hostilités avec une ouverte à 7 000, à laquelle notre W rouge répond par un 3-bet de 23 000. Le jeune grinder maltais choisit alors l'option agressive, demandant sans tarder les derniers 68 000 jetons du Toulonnais, qui accepte volontiers l'invitation et retourne une paire de Valets. "Un flip illégitime," comme l'écrira dans la foulée notre Pro sur le chat Whatsapp du Team. Car en effet, la door card offre un Roi au récent finaliste du PSC Monte-Carlo, qui règle le sort du numéro 1 français sans souffrir le moins du monde. "Cinquième bullet s'il vous plait," lance à la cantonade un Sylvain qui ne rejoindra donc pas Alexandre Luneau et Michel Abécassis au Jour 2. "Oh, une bouteille au Theatro, stylé !," s'exclame Romain en récupérant son coupon et le bouton dealer à l'effigie de sa victime. Nul doute qu'elle ne tardera pas à être descendue.
Quelques minutes plus tard, un autre W rouge rejoindra le clan des déçus, en la personne d'Aladin Reskallah, tombé à vingt blindes, et dont la paire de 9 ne s'améliorera pas face à deux Rois.
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Posté le: 19/05/2017 23:55 Sujet du message: Quand ça ne veut pas...
Quand ça ne veut pas...
Main Event Day 1C
"Je crois que j'ai une malédiction, dès que je change de table je perds un gros coup." C'est en ces mots que Flavien Guenan m'explique comment il a chuté de 250 000 à 80 000, une vilaine rencontre AA contre QQ perdue ayant bien aidé à démolir son stack. "Mais ça va aller, on m'a annonçé que j'allais toucher les As de nouveau sous peu." Bien vu, coach, Flav repart à tapis avec la même main pour un pot de 150 000 jetons synonyme de remontée avant la fin du Day quelques minutes plus tard, en plutôt bonne posture face au A6 de son adversaire préflop. Sauf que trois coeurs plus tard le Main Event de notre grinder se termine, et Flavien repart les mains vides, le coeur lourd et avec un sentiment de frustration qui peut se comprendre.
Posté le: 20/05/2017 00:10 Sujet du message: A la force du poignet
A la force du poignet
Main Event Day 1C
Paul Guichard se fait discret dans ce tournoi. Fidèle à sa nature, il soigne son image de gendre idéal, souriant, poli, avec toujours un bon mot pour ses adversaires. Et si tout ça n'était qu'une ruse pour mieux les endormir et discrètement les vider de leurs jetons. Une stratégie pernicieuse qui lui réussit plutôt bien, sans avoir trouvé de gros setup ou de premiums, sans avoir rentré d'invraisemblables bad beat ou d'énormes bluff à tapis, le demi-finaliste du Heads-Up Challenge de Romain Lewis avoisine les 400 000 unités et se place confortablement dans le Top 10 à la fin de ce Day 1C. Encore quelques efforts et Paul pourrait bien obtenir la bouteille au TheatrO offerte au chipleader du jour. Enfin espérons que cette perspective ne l'entraîne pas dans un spew non-plus, un joueur de sa qualité, on veut le garder le plus longtemps possible.
Posté le: 20/05/2017 00:15 Sujet du message: Band of Brothers
Band of Brothers
C'est toujours un plaisir de croiser Mathieu Laurent sur un évènement Winamax. Déjà parce que, d'un point de vue personnel, l'ingénieur savoyard est l'une de mes plus anciennes connaissances dans le milieu du poker, et d'autre part car il fut l'un des premiers activistes du poker amateur en France, de ceux qui jouaient déjà "en club" avant que le terme "club" n'existe rééllement, organisant de gros rassemblements de passionnés dès la fin des années 90, à une époque où mettre la main sur une malette de jetons et un bouquin de règles correct représentait un petit exploit. Ma propre passion pour le poker doit beaucoup à la sienne.
Sur nos tournois live, vous vous rappelez peut-être de sa belle troisième place sur le SISMIX en 2015, l'année de la victoire de Jérôme Sgorrano. Habitué aussi du WPO Dublin, Mathieu est de retour à Marrakech, une nouvelle fois qualifié via le championnat organisé dans le cadre du partenariat entre Winamax et Poker Savoie, le club dont il est le président. On n'est jamais mieux servi que par soi-même, et comme d'habitude, Mathieu ne s'est pas déplacé seul.
Il est accompagné de Thomas Laurent. On ne vous étonnera pas en vous révélant qu'il s'agit de son frangin, et qu'il affiche autant d'années de poker au compteur que Mathieu, les deux ayant logiquement débuté ensemble sur la table de la cuisine familiale. Désormais installé à Aix-en-Provence (où les deux ont eu l'occasion de faire leurs études respectives et d'organiser d'autres belles parties avec l'accent) où il travaille dans un bureau d'études, Thomas confesse jouer moins souvent au poker ces temps-ci : "Tous les jeudis... mais deux fois par an !" Lui aussi qualifié en ligne via Poker Savoie, son parcours sur son tout premier Main Event Winamax en live s'est arrêté en milieu de journée.
Du côté de Mathieu, les choses se passent un peu mieux : "J'ai 110,000, mais je suis tombé à 17,000 aux blindes 1000/2000, du coup j'ai l'impression de jouer en freeroll maintenant ! J'ai doublé une fois avec 66 contre 89, puis une autre avec 88 contre As-7."
Le séjour des deux frangins à Marrakech a débuté par un étrange bad beat aérien. "Après avoir embarqué l'avion, on a du attendre une bonne heure en se demandant ce qu'il se passé. Il s'avère que six passagers ont eu la bonne idée de piquer des bouteilles d'alcool au magasin duty free de l'aéroport. Ils se sont fait gauler, et ont été priés de quitter l'avion accompagnés par les services de police."
Posté le: 20/05/2017 02:25 Sujet du message: Couscous bullet pour tout le monde
Couscous bullet pour tout le monde
Une grande bouffe avec plein d'amis
Avec un énorme Day 1C ayant permis de porter le total des inscriptions à 1078, la quatrième édition du SISMIX a battu aujourd'hui ses propres records établis précedemment pour un tournoi organisé à Marrakech, et la place a failli manquer dans une salle Jean Bauchet accueillant tous les joueurs désireux de tenter une dernière fois leur chance sur l'ultime Day 1 du Main Event. Douze heures plus tard, la phase d'introduction de l'épreuve est derrière nous. Avant de nous tourner vers la seconde phase samedi (qui sera marquée entre autres par la bulle), petit récapitulatif de ce vendredi.
Tandis que les 136 joueurs déjà qualifiés pour le Day 2 étaient en train de profiter d'une journée de farniente pour tester la pool party animée par Mike et Riké de Sinsémilia, près de 400 joueurs se sont retrouvés dans la salle de tournoi pour tenter de les rejoindre, avec un Day 1C en forme de dernière chance. Car forcément, parmi ces 394 prétendants du Day 1C, on en comptait pas mal qui n'en étaient pas à la première tentative (ou "bullet" comme on dit dans le jargon), ayant déjà re-entry une, deux, trois, voire quatre fois aux cours des Day 1A et 1B. Et forcément, avec un taux d'élimination global de 80% aujourd'hui, il y en a beaucoup dont les efforts n'auront été récompensés. Quelques exemples de ces stakhanovistes du re-entry qui ne seront pas au Day 2 ? On peut en citer quelques uns de prestigieux, comme Pierre Merlin, Flavien Guenan, Bart Lybaert, et presque la moitié du Team Winamax (voir plus bas). Comme quoi !
D'autres, à l'inverse, ont fini par se qualifier après s'y être essayé à de nombreuses reprises, comme Romain Nardin, Alexandre Réard, Leo Margets, Aurélien Guiglini, Anas Tadini, Sonny Franco, Paul Guichard ou encore Alexandre Crouan. Ils doivent être un tout petit peu jaloux de ceux pour qui une seule tentative aura suffi : citons par exemple un Mathieu Laurent arrivé en toute dernière minute (ce n'est que ce matin qu'il est arrivé à Marrakech (dont l'avion n'avait atteri que ce matin), la basketeuse pro Emmeline Ndongue (voir plus bas), Jérôme Zerbib ou encore Kool Shen.
Cinq pros du Team seront au Day 2
Les membres du Team Pro s'en sortent avec les honneurs en cette dernière journée de départ. Trois joueurs sur les sept engagés se sont qualifiés aujourd'hui avec des tapis plus que respectables : Kool Shen (234 500 et comme l'an passé, notre rappeur préféré n'a eu besoin que d'une seule tentative), Gaëlle Baumann (209 000), et Davidi Kitai (170 500). Ils rejoindront demain Alexandre Luneau et Michel Abecassis au Day 2. En revanche, et ce n'est pas faute d'avoir essayé tout au long des trois derniers jours, l'aventure Main Event s'arrête dès le Jour 1 pour Guillaume Diaz, Sylvain Loosli, Aladin Reskallah et Pierre Calamusa, ce dernier ayant été eliminé à la toute dernière main dans une rencontre à tapis avec deux As contre un Roi-Dix qui termine en flush.
Du premier coup !
Trois WIP sportifs étaient en lice au début de ce Day 1C. Les céistes Matthieu Péché et Gauthier Klauss ont fonctionné comme à leur habitude en tandem, mais les deux amis d'enfance et triples champions du monde ont coulé rapidement, laissant Emmeline Ndongue seule sur le terrain pour affronter le Day 2. La championne d'Europe de basket a fait fructifier son tapis et termine avec 200 000 jetons tout pile. Plutôt pas mal pour quelqu'un qui ne connaît pas encore par coeur la hiérarchie des combinaisons par cœur, et s'est constitué une mini-antisèche afin de ne pas commettre de bêtises !
Rythme reggae, saveurs Maghreb
Quant à ceux, nombreux, qui n'auront pas connu le bonheur aujourd'hui, qui avaient déjà gagné leur place lors des deux journées précédentes ou qui étaient à cours de Dirhams pour retenter leur chance, leur journée n'en aura pas été moins chargée pour autant, tant les festivités n'ont eu de cesse de s'enchaîner autour de la piscine du Es Saadi. Dans la foulée d'une entrée en matière tonitruante des habitués de Kech Experience, Mike et Riké de Sinsémilia ont pris le contrôle d'une pool party passée en mode soundsystem, régalant leurs fans de la première heure comme les petits nouveaux.
À partir 19 heures, tous les joueurs passés à un moment ou un autre sur le Main Event ont ensuite pu savourer aux frais de la princesse un couscous fait maison au succès indéniable. Idéal pour prendre des forces avant d'enchaîner sur un Grand Quiz nouvelle formule, dont on vous prépare un récap' photo complet dès demain matin.
Ambiance orientale cette nuit au Theatro
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Comme chaque vendredi soir de SISMIX, les locaux prennent le pouvoir entre les murs de l'auto-proclamée meilleure boîte du Maroc, devant comme derrière les platines, pour une soirée se voulant résolument orientale. Résident depuis plus de deux ans au Theatro, DJ K.O. sera donc parfaitement dans son élément, avant de laisser la place au duo de producteurs italiens formant le groupe Dual Beat. Mais avant de s'enfermer dans le noir, il nous reste encore le temps de nous jeter une petite Corona.
Bonne nuit à tous et à demain ! _________________ Ni Dieu, ni maître, mais des frites bordel
Nous rentrons madame Sam et moi seulement à notre hotel aprés une super journée malgré mon élimination en milieu d'aprés midi.
Couscous party entre Wameurs, belles rencontres, soirée animée par Harper go tout terrain.
Content d'avoir partagé quelques bons moments avec Smithou,Domino7, Chupa, Zéro, Sylléo et d'avoir longuement discuté avec Mike D'inca et Mik22.
Dommage qu'on ne puisse pas se connecter depuis le casino.
Un big gl à zéro pour demain;) _________________
Chhriis a écrit:
Mais lol, probablement l'un de tes meilleurs billets de blog Sam
Nous rentrons madame Sam et moi seulement à notre hotel aprés une super journée malgré mon élimination en milieu d'aprés midi.
Couscous party entre Wameurs, belles rencontres, soirée animée par Harper go tout terrain.
Content d'avoir partagé quelques bons moments avec Smithou,Domino7, Chupa, Zéro, Sylléo et d'avoir longuement discuté avec Mike D'inca et Mik22.
Dommage qu'on ne puisse pas se connecter depuis le casino.
Un big gl à zéro pour demain;)
GG sam
bonne ballades avec madame _________________
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